samedi 29 novembre 2014

Les princesses de Vienne

Eh oui, n'ayons pas peur des mots.
Une bonne semaine à Vienne en compagnie de Gertraud et chez sa fille Sabine. 
Tout d'abord Vienne; arrivée depuis Tokyo, le voyage a été long. une seule escale, a Helsinki, courte; mais au total, depuis le lever et le coucher, 24h. Donc arrivée fatiguée a Vienne, une bonne nuit et hop, prête pour Vienne.
Nous étions au centre de Vienne, tout accessible à pieds et Gertraud est une bonne marcheuse; rencontrée en New Zelande, pour ses 70 ans, il y a quatre ans. Donc nous avons musardé à Vienne, somme allées dans les vieux cafés, très courus et j'y ai goûté la viennoiserie! Çà a été dur!
Ici, on dit que les croissants sont français, donc Sabine avait acheté des petits pains autrichiens, pas des baguettes...pour le petit déjeuner. J'y ai goûté les apflstrudels, délicieux, mais comme toujours, ça dépend du chef, comme chez nous. Le soir, nous ne faisions pas de cuisine, le resto de quartier, et il y en a un paquet, nous changions tous les soirs. toutes les soupes y sont passées et les spatzelns aussi. Genre de pâtes fraîches autrichiennes. C'était bon!
Nous sommes allées écouter le Philharmonic Orchestra de Vienne dont une des particularités est qu'il n'a pas de Chef d'Orchestre. Tous les Chefs qui se produisent avec le Philharmonic sont des "Chefs invités". Nous étions aux premières loges, comme des princesses. c'était super!
La ville se parcourt aisément. C'était mon premier contact avec l'Europe depuis mon départ et j'ai retrouvé des "mélodies" comme le tabac et les mégots, les chewing gum, les papiers épars...Pas beaucoup mais en comparaison avec le Japon ou Taiwan, je me sentais déjà loin. Parfois, j'avais l'impression de me trouver à Paris avec l'architecture, le cosmopolitisme. 
En dépit du mois de novembre, il y avait beaucoup de touristes, des français, des russes et des autrichiens. la ville est coupée par le canal du Danube; le Danube est plus excentré. Tout a été très agréable, les Puces, les parcs, les musées et les journées ont été bien remplies. déjà, a la mi-novembre, les marchés de Noël étaient à l'oeuvre...En quatre jours nous avons arpenté la ville et Gertraud est allée dans des quartiers dans lesquels elle n'avait jamais mis les pieds...
Puis une de ses amies lui a suggéré de visiter Innsbruck, elle nous ferait visiter sa ville. Nous voici parties a Innsbruck. 6h de train, pas un shinkansen...Il y faisait plus froid. en plein Tirol, au milieu des montagnes et de la neige qui commençait à blanchir les versants. J'y ai eu une aventure de fou-rire que je n'avais pas eu depuis bien longtemps! après avoir visité Innsbruck, très jolie ville médiévale, au coeur du Tirol, qui a du avoir un passé bien riche vu la diversité et la qualité du patrimoine bâti, nous avons regagné la gare et pris le train en direction de Prutz où habite Gertraud. 
Pour elle, c'était le retour à la maison après une semaine à Vienne. elle avait donc une valise, et pas des moindres: elle ne pouvait pas la porter! Elle l'avait mise à la consigne à Innsbruck en arrivant à 11h.
Dans le train, il me semblait vaguement étrange d'être si légère. J'attire l'attention de Gertraud qui tout a coup pense à sa valise à la consigne. nous voilà descendues à toute vitesse du train qui est parti aussitôt descendues....J'ai commencé à m'étouffer de rire, Gertraud aussi, dans les minutes qui ont suivi, mais elle était sous le choc! et je ne pouvais pas arrêter de rire...Nous avons tué le temps avec un chocolat chaud et un apfelstrudel....jusqu'au train suivant et sommes arrivées à nuit noire chez elle à Prutz, et avec la valise!
La raison pour laquelle j'ai eu ce fou-rire est probablement parceque j'ai fait dans le même genre a Tokyo en arrivant à l'aéroport: je suis assez fière de ma petite valise et je disais à quelqu'un dans le train vers l'aéroport que j'aimais voyager léger etc...Nous arrivons à mon Terminal, je descends et sur le quai, tout a coup, je me rend compte que ma petite valise est restée dans le train....l'avion décolle dans 2 h pour Vienne! je file à la police pour raconter mes déboires, et je ne ris pas, on est au Japon, la police appelle de chef du train, il repere ma valise et la descend au prochain arrêt au poste de police. Le tout en un gros clin d'oeil. Il me reste à aller la chercher en train et revenir par le train suivant avant le décollage...Une horreur! et j'ai eu l'avion. Donc, à Innsbruck j'ai vu une mine qui a probablement été la mienne a Tokyo, mais là, je me suis défoulée!
Le lendemain et jour suivant, Gertraud m'a promenée dans les villages voisins, tous aussi jolis les uns que les autres, avec de petites églises au clocher à bulbe. Beaucoup de stations de ski tout autour, stations familiales ou plus hip avec des russes...
Puis le temps du retour à Vienne est vite arrivé et le temps du retour à Bordeaux.

vendredi 14 novembre 2014

Japon en Automne


Bien sur je ne suis pas allée partout! Je suis restée dans le centre du Japon: Kyoto, Nara, baie de Toyama, Takayama, les Alpes japonaises, Nagano, Nikko et Tokyo. 
Avec la complicité de Norico et Sachico, deux personnes rencontrées précédemment lors de mon premier voyage au Japon, j'ai pu apprécier davantage certains éléments. La  culture culinaire japonaise, c'est tout un monde et je le trouve trés distinct du notre sur plusieurs points dont la diversité des mets au cours du même repas et les saveurs. La culture domestique de l'habitation japonaise: je suis allée très fréquemment dans des ryokans , à nouveau tout est très feutré , même la lumière. Après  les motels américains, ça change. Il n'y a pas beaucoup de motel au Japon.
J'ai trouvé des changements aussi, en 4 ans, les choses évoluent sur le plan économique, pas dans le bon sens pour les japonais. Les prix ont grimpé bcp en yen, la valeur du yen a pas mal baissé et ils considèrent être en récession. Par exemple, hors la capitale, nous avons été frappées du nombre de commerces abandonnés. Il semblerait que ce soit lié aux difficultés éco., de même la clientèle des hotels ou les patients malades ou qui consultent. 
J'ai vu 2 homeless a Tokyo..
Personne ne se plaint, mais ce n'est pas leur culture non plus. Quant aux conséquences de Fukushima, rien ne transpire.... Même entre  professionnels de santé apparemment...
Ici aussi l'hiver met du temps à s'installer; mi novembre, les gens sont encore en chemise l'après midi et les températures sont largement au dessus de 10 la nuit. C'est inhabituel pour eux aussi.
Peut être aurai-je ma visite de Norico cette fois-ci, fin Novembre? Qui sait? Je ne pense pas que Sachico revienne mais peut être pourrions nous nous retrouver en Thailande ou Corée au printemps prochain?
J'ai été gâtée par la nature: les érables étaient à point, les photos en témoignent. Ce qui m'a étonnée dans les grandes villes cette année, ce sont les touristes étrangers, dont beaucoup de français et pas seulement du 3 ieme  âge. Et dans les autres lieux, moins fameux auprès des étrangers, beaucoup de japonais en goguette. Comme chez nous, peut être plus en groupes avec le même veste de couleur ou la casquette. Par groupe afin de ne perdre personne....
Mon départ a été un peu agité et bien que je me sois préparée, levée et partie en avance etc..tout reste possible! 
Today was a funny day: as a starter, i don't know why, but the customer service at JR lidabashi station said there was no train to Narita and better for me to go to metro station. Surprise but obedient and I did so.
There, where to go? No one was able to tell me where to go. So i came back to JR station to buy a ticket in the machine, i was not successful and had to ask to the same guy.....

I gave him money to buy it, put it on the gate and it didn' t pop up...i don't know why, but I was already stressed and i left without the ticket.
Arriving in Shinjuku, I bought the ticket to Narita, i was short on time.
I met a french girl on the train, we started to chit chat and i arrived to the terminal 2, the one I needed.
I left the train and.....my suitcase...
I had to go to Train station officers, explaining, they checked my suitcase in the train, found it.
Had to wait to next train to terminal one
Get my suitcase, wait for going back to terminal 2...

All is under control now and i am having a coffee. I don't know if I deserve it, but I don't care. Can you imagine same situation with all the staff I sent to France yesterday? 15 kg...