Quel challenge! L'arrivée à Bangkok dans une température étouffante, aéroport anonyme, grouillant. Il est près de 21h. J'ai réservé une chambre à l'hotel et demandé un pick up. Mauvaise idée en ce sens que le pick up ne prend pas que moi...j'arrive à l'hotel 2 heures après alors que je suis à 5 minute de là.
L'hotel est parfaitement médiocre, j'ai un vol à 8h30 le lendemain matin pour Kho Phangan où se trouve Gérard et sa femme, de Sarlat.
C'est vraiment un quadruple bain: de chaleur, de foule, de bruit, d'odeur! Ouf! Et je ne suis pas aux premières loges, Gerard et sa femme font un peu écran! Le premier jour est passé à rien, écouter, regarder, dormir, être mangée par les moustiques. Ensuite, tous les jours à la plage, en marchant, en scooter..c'est très trafiqué, bcp de français partout, toute la journée!
Gerard et Pierrette me font découvrir les coins préférés, nous fêtons nos anniversaires respectifs avec le crabe russe et le vin russe aussi, de Crimée et Géorgie! Excellent bien que la chaleur rende le breuvage lourd à boire. Néanmoins , je préfère ça à leur mélange alcoolisé et sucré.
Au bout de quelques jours, bien que j'aie pas mal marché, l'île me semble connue, j'ai besoin de bouger.
16.01 retour sur le continent en bateau et avion, j'arrive tôt à Bangkok et je prends le train pour Ayutthaya. Tout est regroupé au même endroit: je suis descendue d'avion et j'ai pris le train à 200 m!
Découverte de ce nouveau moyen de transport, fenêtres largement ouvertes, lent et agrémenté de vendeurs divers qui proposent des aliments frais, joliment présentés, du chaud, du froid, des boissons etc...des serviettes de toilette, tout est possible. Il fait tellement chaud dans ces plaines centrales! 4 h de train.
Stop à Ayutthaya. Je m'attendais à une petite ville de campagne. Il n'en est rien. Ce fut une capitale au 12 ° s jusqu'au 16/17°s. ,elle est enchâssée dans un réseau de canaux où se trouve la vieille ville et c'est immense. Plein de touristes. Je suis dans une guesthouse au milieu d'un parc, ça me donne un peu d'air chaque fois que j'y reviens, sinon j'étouffe au milieu de tout ce monde.
Finalement je loue une byciclette, c'est plus commode pensais-je. Vu le trafic, un leurre car c'est dangereux. Hors les ruines, elles mêmes disséminées dans un lacis de canaux très étendu ou les temples dorés que j'ai visités en barque, je suis suis en manque de campagne. Le vélo est un bon moyen une fois passé le rush urbain. J'avais avisé un ancien village où vivaient les ambassadeurs portuguais... comme destination. Je pensais y trouver quelque élément intéressant. Après un long pédalage sous un soleil brutal, je me suis retrouvée devant ....une petite église et un cimetière dont les tombes étaient ouvertes à la contemplation, le tout en bordure d'un bras de rivière, sans pont, car le matin je me trouvais exactement à 200 m de là, de l'autre coté de la rivière. Un petit circuit de qq 30 km à vélo avec 2 des 4 ponts de ville à franchir dans une ruche de motos, vélos et voitures intriqués....Pas forcément le bon choix! Je me suis récompensée avec une bonne bière fraiche après une douche à l'hotel. Je pense que je l'avais bien méritée.
Bien sûr, les temples n'ont plus de secret pour moi, mais pour le cas où il y en aurait, je décide de poursuivre vers l'Est de Thailande. Direction du Cambodge. Je suis toujours en une sensation de vivre sur plusieurs étages. J'ai du mal à être présente où je suis.
19.01 train pour Buriram direction Est.
La région Est de Thailande est sèche une seule récolte annuelle de riz. Les gens sont pauvres.
On est dans la sphère d'influence du Cambodge dit on. Les temples sont à l'état de ruines.
Je rencontre une française dans le train et nous faisons un bout de route ensemble à Phanom Rung. Location d'un taxi, visites, hotel. Nous passons de bons moments dans la forêt où se trouvent les temples et nous reprenons nos chemins. Je vais sur le prochain temple, Phimai.
J'y vais avec le même taxi finalement, le même jour que les 2 précédents temples car ils sont de dimensions très modestes.
La ville de Phimai est toute petite, le temple en plein milieu. Je finis par recevoir un bol d'air au travers de ces visites même si je ne me sens pas très concernée par cette architecture. Il y a dans ces temples de briquettes, pas mal d'éléments d'astrologie dans leur orientation, dans l'alignement des entrées etc, mais tant les matériaux, que le travail de sculpture ne me séduisent. Cependant je me relaxe un peu à Phimai avant de partir à Bangkok pour retrouver Sachiko
22.02 Bangkok: chaleur, foule, embouteillages....