mardi 28 mars 2017

2017.03.11 Vietnam Hanoï à Dalat et Plateaux intérieurs

Samedi 11 mars: Hanoï. L'hotel m'envoie un taxi qui me conduit direct sans palabres. Ce sont souvent des tracas lorsque en arrivant il faut changer de l'argent, acheter une carte Sim et selectionner le moyen le plus direct pour rejoindre l'hôtel. C'est toujours différent. Tout se passe bien. La découverte d'Hanoï coupe un peu le souffle! Des scooters, une armée de conducteurs qui portent masque, chapeau et casque, plus un genre de jupe en toile, pour éviter le froid je présume...c'est encore l'hiver ici, à 25/26 °... Il n'y a pas les buildings de Hong Kong, ni le bruit. Les nuits deviennent calmes ici Pendant la journée, oui, il y a le concert des klaxons et la pétarade et vers 19/20h, tout devient calme pour reprendre le matin à 6h. La ville n'est pas séduisante pour moi; la vieille ville est complètement engorgée se saleté, de cuisine de rue, de touristes, de locaux aui vaquent à leurs affaires, de cyclos. La règle pour traverser: avancer décidément afin que les véhicules roulants puissent adopter une ligne de conduite, contourner l'obstacle devant ou derrière. Et ça marche. Je diraI qu'ils sont généralement prudents car il y a peu d'accidents, mais il y en a. Des chargements mal équilibrés et qui versent et autres...ceci dit je ne me sens pas de faire du scooter dans les grosses villes....pas plus en tant que chauffeur que passager! Ayant arpenté la ville, le centre, dans tous les sens, j'ai pu apprécier les styles: français, assez modeste, le style russe massif, le style local des immeubles très étroits quelques mètres et en hauteur, 2/3/4 niveaux et d'une profondeur substantielle, plusieurs bâtiments en continu et à 2 pentes, faîtage parallèle à la rue, des couleurs jaune-orangé très souvent ou pastel des tropiques...sauf pour les bâtiments genre soviet. J'ai été frappée par la grande quantité d'artisans tailleurs, couturiers dont le travail est de grande qualité, des créateurs aussi dans de petites boutiques dans la vieille ville. Artisanat ethnique aussi, venant des villages de montagne. Et de la nourriture partout. On peut imaginer que beaucoup de personnes ont une chambre ou quelque chose comme ça, rien pour cuisiner. Les prix sont ridiculement bas. Comme souvent, celui qui n'est pas fonctionnaire n'a aucune couverture sociale, il est bon pour travailler jusqu'à la fin de ses jours, à de petits boulots... Quelques 20 km pour cette première journée à Hanoï, pour la humer, humer les temples des ancêtres, les marchés, les différents quartiers. Lundi matin: visa pour la Chine. Des fonctionnaires besogneux peu amènes m'ont donné le même questionnaire qu'à Hong kong et leur attitude rébarbative ne m'a pas encouragée à poser plus de questions. Donc j'ai repris mes visites en attendant de prendre l'avion en soirée pour Hué en compagnie des Lattes. 14 mars Hué. Cathy et Michel ont leur programme organisé. Nous convenons de nous voir en soirée pour dîner. La ville de Hué est connue pour avoir ètè un temps la capitale du Vietnam, du temps de la création de " l'empire du Vietnam"1802. Ils créaient l'empire, comme Napoléon...auparavant le "pays" n'avait pas d'unité, des seigneurs partout, plus ou moins forts et cherchant à marcher sur l'autre... 1802, création d'un empire . Concrétisation à Hué par la construction du palais impérial. Plus des tombeaux, pour chaque empereur devenant de plus en plus mégalo. Et levée d'impôts pour financer etc...rapidement les empereurs perdent le sens de leurs devoirs et deviennent les jouets des occidentaux dont la France particulièrement. Aprés Dien Bien Phu qui célèbre la fin de la colonisation française, voilà les américains qui arrivent pour contrer l'impérialisme soviétique. La suite on la connaît: gouvernement communiste, démembre ment soviétique, fin des aides....les Chinois sont tout près; présents au Vietnam depuis toujours ( la formation des élites suivait le même process qu'en Chine: mandarins, lettrés diplômés par l'empereur, en Chinois, jusque dans les années 50! On crache aussi ici, bien moins qu'en Chine certes. À l'heure actuelle, la Chine est LE partenaire économique du Vietnam..beaucoup de produits (70 à 80%) arrivent de Chine, ici aussi! Donc la citadelle des empereurs, avec des douves tout autour, plusieurs enceintes de sauvegarde, est toujours debout, en partie, monument national. J'attendais quelque chose de plus impressionnant. C'était reposant aprés Hanoï, horizons dégagés et grands espaces. Mais pas transcendant tout de même. Le lendemain visite des tombeaux des empereurs: chacun le sien; ceux qui participaient à leur ensevelissement n'avaient pas le temps de raconter où se trouvait la réelle sépulture avec les trésors présumés: ils étaient mis hors d'état de parler ou bien on utilisait des sourds muets, ou des gens de minorités qui ne parlaient pas le Vietnamien...au XIXs! Nous en avons visité 3/4 plus ou moins grands, plus ou moins mâtinés d'éléments occidentaux. Les gens sont généralement agréables et souriants. C'est un point très positif. En revanche ils parlent très peu anglais, sauf des phrases toutes faites hors lesquelles ils sont perdus. Nous avons passé deux soirées ensemble avec Cathy et Michel, une bonne coupure pour moi au moins car il n'y a pas d'auberge ici, des hotels plutôt de bonne qualité mais sans contact avec des tiers. Je suis restée 2 jours de plus, pour me reposer de la chaleur d'une part, essayer de faire un plan de voyage, et organiser la suite. 18 mars : Etape suivante Danang, à qq 80 km au sud et Hoi An. Pour arriver là, en train, 6h, j'ai longé la côte, les rizières et marais salants. Cette zone a été TRÈS marquée par la guerre du Vietnam, des "Oradour" ...des déforestations chimiques et davantage. La campagne est jolie, un vert pomme à croquer. Du bétail de viande, du maïs doux, du riz, des manguiers. En arrière-plan des montagnes et la chaleur. Danang, le long de la côte, est un port important, fluvial. Il a remplacé Hoi An lorsque cette dernière s'est envasée après de longs et " loyaux" services avec les Occidentaux et Orientaux pendant plusieurs siècles. Danang a des ponts invraisemblables: un dragon de plusieurs centaines de m. et qui crache de l'eau en soirée, un pont a haubans rouges lesquels ont une prise au sol originale, les autres sont bleu vif .. les avenues sont larges, alignées, trafiquées de scooters bien sûr et desservies en cafés innombrables et de bonne qualité, terrasses en plein air surélevées et une brise fort agréable par ces chaleurs. C'est agréable de s'y promener dans les parcs, plans d'eau qui eux sont plutôt peu ragoûtants, les eaux sont putrides, de couleur bleu pétrole et troubles...parfois ce sont des égouts tout simplement. L'hôtel est un peu loin du centre mais je suis au bord de la baie et la brise est bienfaisante. Et ça me permet de marcher. Sur la "plage", des bateaux de bambou, arrondis, tressés, ravissants et paraissant bien fragiles. Ils sont calfatés au bitume pour flotter. Les locaux pèchent avec.. J'ai trouvé de petites patisseries locales bien bonnes à base de coco, des ananas terriblement bons, des anones, mangues. Les manguiers sont dans la campagne alentour, les oranges aussi. Le musée est lamentable tant dans la présentation des pieces archéologiques que dans la quantité. Peut être la guerre, la destruction, le manque de moyens n'ont pas aidé...et en plus le musée est en chantier, oeuvre architecturale d'un honorable français. J'ai finalement décidé d'aller à Hoi An en bus urbain, en une journée depuis Danang au lieu d'y dormir...et mon pressentiment s'est avéré juste. Labellé par l'UNESCO, ça draine un flux de touristes terrible. La ville a du charme pour sûr mais le tourisme l'étouffe. C'est mon opinion. Les gens aussi sont dans cette mouvance mercantile désagréable et sans scrupule. Ca gâche la visite. Je n'ai fait qu'un tour et suis revenue à Danang qui n'a rien de touristique mais plus vraie. Et j'ai traîné un peu dans des cafés/bars locaux. J'ai trouvé à Hoi An, les bus de Chinois en goguette, bruyants, qui s'étalent, et occupent l'espace sonore. Certes ils ne sont pas la Chine, mais ils sont partie majeure de la carte de visite chinoise, ce sont eux que l'on voit le plus! 20 Mars : côte Sud Est: Binh Dinh, Quy Nanh. Le train prend 6 h pour les 300 km. Mais le train n'est pas bondé, c'est a peu près propre et les paysages beaux parfois au travers de rizières, parfois au bord de l'océan. Arrivée à Binh Dinh, j'ai la chance de trouver un allemand. Lui non plus ne reste pas "en ville", nous partons ensemble en taxi à Quy Nanh. C'est la plage de la classe moyenne Vietnamienne. Il y fait bon, c'est propre et j'y passe deux nuits, une journée à la plage, au bord de l'eau, sans toucher l'eau, l'océan est généreux et il recycle beaucoup mais je n'ai pas grande confiance dans les stations d'épuration et en plus, je traîne toujours là où il ne faudrait pas... jusqu' à 16:30/ 17h, il n'y a personne sur la plage. Il y avait une occidentale à 150m de moi..c'est tout! La veille après midi, j'avais parcouru "la Riviera", la vieille ville et ce matin j'ai parcouru la partie récente et supermarchés occidentaux, les 1ers que je vois, ainsi que la marque "Métro". 22 mars Phan Rang. Le train encore et 300 km encore, 6h, dans le train rempli à bord, pas trop propre, clim à fond les ballons..et voisins cracheurs, comme en Chine...pas mieux. Arrivée à Phan Rang il me reste à trouver un transport pour Dalat sachant qu'il y a une montée de 1500m sur une distance de 105km. Tout s'enchaîne bien et en 2 heures nous sommes à Dalat. Quel soulagement en arrivant! Et le bus qui m'amène jusqu'à l'hotel! Je ne suis pas au centre, et finalement je ne regrette pas. Je marche facilement avec cette température. C'est une ville de villégiature, le centre est classique pour les standards Viet: bruyant, sale, gavé de scooters et qq voitures. Je commence à voir pas mal d'accrochages, des chutes et ça ne m'encourage pas trop à recommencer ce mode de transport. Il me semble que la discipline, l'ordre, sont ici des mots grotesques, c'est le système D total. Autour de la ville, qui s'étale sur les lignes de crêtes, ménageant de beaux points de vue, des villas, très grosses, du début du 20s., parfois j'avais l'impression de me retrouver dans la forêt à Arcachon ou à Biarritz. Le dernier empereur y avait plusieurs palaces convertis en hôtels ou musée. Les français y avaient fait arriver le train. La voie est en partie abandonnée. Dans le genre original, une architecte Viet, formée à Moscou, a bâti la"Crazy House". La maison est entièrement en milieu urbain, pas de recul possible, mais c'est aussi délicat à classer que Gaudi ou s.Dali... La route pour arriver à Dalat depuis la côte est superbe. On traverse la zone cafetière, des villages Mnong et autres minorités. L'hévea et le teck, hopea et autres refont leur apparition avec érosion, glissements de terrain etc..Ca me fait mal de voir cette terre rouge à vif, dénudée, remblayée avec toute sorte de déchets. Tout autour de Dalat, c'est le royaume du café et des cultures maraîchères sous tunnels, notamment des artichauts. 24 mars :200 km au Nord, en hauteur toujours, même terroir, mais je n'ai pas encore vu le moindre cep de vigne pour faire la première goutte du vin de Dalat..., je pars vers Buon Ma Tuot. La route est loin d'être en bon état. Le chauffeur, est un peu nerveux sur le klaxon et sur l'accélérateur et freins. L'estomac au bord des lèvres et là aussi des cracheurs par la fenêtre...7 h de minibus. Ca valait bien le détour, les champs de café; au deuxième étage, des hévéas parfois pour donner un peu d'ombre ou des lianes de poivriers, l'espace est bien occupé. Du maïs aussi. Et des villages dont les maisons sont en bois et bambou pour les murs, sur pilotis . Et c'est propre. Les volailles sont autour avec chiens et vaches maigres. La nuit, tout le monde va sous ou dans la maison. La ville de Buon Ma Tuot n'a rien de spécial sauf un musée ethnologique sur les populations locales. Intéressant et pas beaucoup de visiteurs. Le propriétaire de la guesthouse où je me trouve est plein de ressources, me donne plein d'options à découvrir et en dépit de la chaleur un peu plus tenace ici, je fais plein de ballades, visite de belles propriétés, des jardins publics. 26 mars: Lak Lake, réserve d'eau naturelle, le lac est charmant et tout autour, des rizières et des villages de petites communautés. Il n'y a personne. C'est le milieu de la semaine, je savoure ce calme. Je n'ai finalement pas loué de scooter. Trop d'aléas. Je me suis fait transporter mais je n'ai pas conduit. Python de service dans les prémices du homestay. Un peu grand. Certes il n'est pas venimeux mais il peu manger sans problème un caiman vivant...après ça il peut attendre au moins un mois pour remanger, le temps de digérer! L'histoire ne dit pas si on peut danser devant lui sans danger, pas si sûr! Des éléphants aussi, plusieurs, enchainés et équipés de sièges métalliques. Je n'ai pas aimé l'idée de monter.... je suis restée près d'une heure à côté de l'un d'eux: il m'a expliqué qu'il n'aimait pas la chaîne à la patte et je lui ai dit que moi non plus. Visiblement il faisait tout son possible pour s'en défaire, sans succès. Ne pouvant pas l'aider, je suis partie bien décidée à ne pas monter et un peu honteuse. Peut être ridicule mais j'assume. Hormis ceci j'ai bien aimé l'atmosphère. Je ne suis pas la seule, le dernier "empereur", Bao Dai, lui aussi aimait bien cet endroit, une villa relativement simple, sur une colline boisée en témoigne. Pas sûr sûr qu'il y soit venu très souvent. J'ai rencontré là un allemand, 80 ans bien sonnés, qui me disait qu'un de ses amis visitait le Vietnam dans les années 50. Il a rencontré Bao Dai qui l'a invité à une chasse au tigre. Ils en ont trouvé 2. Bao Dai a tué "le sien", l'allemand a failli. L'empereur aurait dit, avec une extrême courtoisie, "j'ai failli"! Cet allemand avait une certaine expérience me semble-t-il: son opinion consistant à dire que l'enseignement au Vietnam est d'excellente qualité et le QI des habitants le plus élevé de la planète! Les traditions, que l'Europe a perdues, étant l'élément moteur du développement moral: la maman qui travaille dur sur tous les fronts au sens pur du terme ne peut qu'inspirer le respect à ses enfants....etc. C'était intéressant à écouter, je n'avais jamais entendu ça, mais je lui ai dit que quant à moi, je ne souhaitais pas revenir au 18eme s. et je préférais de loin ma situation actuelle! Il faut de tout pour faire un monde certes..ça ne m'a pas troublée plus que ça, j'ai pris congé et l'ai laissé avec le python birman! Celui ci est presque aussi grand que l'anaconda lequel peut atteindre 9m de long et 30 cm de diamètre, belle bête dans tous les cas! De retour, plus sûr que l'aller, plus rapide aussi, à Dalat j'y ai mangé mes premiers nems végétariens, délicieux. Je me demandais si c'était Chinois ou Thai...

vendredi 17 mars 2017

Expenses China and around 2017

China: 93j en Hebei, Liaining, Jiling, Sishuan, Yunnan, Guizhou,12300 km, 3693€, 40/j, Iceland: 20j, 3893€, 179/j South Korea: 23j, 1456€, 59/j. KH: 21j, 1674€, 80/j

dimanche 12 mars 2017

2017.02.21 CN Hong Kong et Macau

21 fev. 2017 Hong Kong
Premier contact avec Hong Kong qui se passe bien en matière de liaisons, températures et arrivée à l'hotel.
En revanche, lorsqu'il s'est agi  du refus du visa pour la Chine, tout mes documents étaient prêts, j'ai reçu comme un ballon de basket sur la tête! Sans le voir venir, sonnée! Le mal de tête qui s'en est suivi est resté tenace pendant toute la durée du séjour.
Je dois changer de direction, prendre d'autres décisions. Logistique à revoir pour ce qui est des équipements pour le froid: c'est lourd, encombrant lorsque on ne l'a pas sur le dos ou aux pieds...
J'essaie de me refaire une tête qui tourne rond en visitant Hong Kong. Mais c'est terrible en densité, verticalités. Rien a voir avec NY, que je préfère et de loin. Le bruit est incessant, tout est exigu au sol. Les transports en commun sont super, des trams, subways, trains, bus tout roule . Le temps est très couvert, le soleil timide, l'humidité telle que la fraîcheur est très pénétrante.
Mon contact avec Wynnie est le bienvenu car j'ai du mal a sortir la tête de l'eau...
La marche en ville, sur les hauteurs de Hong Kong, me fait aussi le plus grand bien et me remet en selle. La perspective de partir sur l'île de Lamma où habite Wynnie fait du bien aussi. J'y passe un long WE, dans un petit hôtel , Wynnie m'a dégotté une chambre équipée tout près de l'eau et du ferry. Nous avons fait le tour de l'Île, papoté tranquilles et bien mangé . Son compagnon nous a parfois rejoint. Il y a une communauté de British vivant là depuis 20 ou 30 ans. L'île a été un genre de repaire hippie avant les derniers accords de 1997 avec la Chine, puis les membres se sont évaporés dans la nature et l'île s'est gentrifiée. Les constructions sont celles des tropiques, couleurs délavées, humidité, termites,  blattes, mais dans l'ensemble assez sympas si on n'est pas trop psycho-rigide sur la propreté....
Nous avons été invités à un anniversaire, genre  British club, un peu ringard, un peu sélect. C'était amusant, j'avais presque oublié le flegme anglais et l'atmosphère des pubs. Ils sont entre-soi. On y trouve de tout: des écrivains, des artistes en tous genres, plus ou moins bohèmes, des enseignants, du tabac blond etc.
Beaucoup de personnes habitant là, travaillent à la maison, mais aussi beaucoup à Hong Kong, ferries fréquents et 1/2 h de trajet facilitent les choses. Les constructions ne peuvent pas dépasser 3 niveaux, pour le moment. Tout y est cher, plus personne ne cultive. Quelques tentatives de cultures hors sol, organiques, mais qui restent rares, comme sur les toits des immeubles à Hon Kong..
Visite de l'Île de Lantau, la plus importante de l'archipel de HongKong où se développent les villes nouvelles aussi, avec des immeubles en hauteur (plus de 30 ét.). Il y reste des villages, de pêcheurs, traditionnels, Tai O par exemple, qui continuent leurs activités artisanales comme la pâte de crevettes, crevettes salées , puis marinées dans de grandes jarres, de terre ou de plastique dont raffolent les Chinois. Même chose pour les jaunes d'oeuf, salés et déshydratés au soleil, puis ils en font des soupes, estomacs de poissons, à la soupe aussi. Je ne suis pas près d'en manger non plus. Les odeurs sont terriblement fortes partout, de poisson. Nous avons déjeuné là, le long d'un des nombreux canaux et j'y ai trouvé les beignets Pet de none, de Mamie. Les mêmes et sans bavure: aussi bons que ceux de Mamie!
Ancien poste de police des anglais, à Mut Wo, transformé en Hotel Heritage.La prison de Hong Kong se trouve là aussi, sur l'Île.
Puis une visite à l'île de Peng Chau: les "boat people" du Vietnam arrivaient là du temps de la prise en main des communistes du nord...il y avait un camp de réfugiés.

De retour à Hong Kong, j'ai fait une demande de visa pour le Vietnam. Facile et brève attente. Depuis Hanoï, je renouvellerai une demande pour la Chine à l'ambassade. Catie Lattes sera au Vietnam, nous nous y rencontrerons. Complètement délocalisées..

4 mars 2017  Je passe 3 jours à Macau où j'ai envie de calme et de Portugal, pour changer.. et j'y trouve ce sue je cherche, plus chaleureux sur le plan architecture coloniale. De ce point de vue c'est plaisant. Les noms de rue sont tous Portugais, sans sous titres en Chinois.  Pratiquement toutes les collines environnantes sont équipées de batteries transformées en musées. Un peu comme les îles des Caraïbes. La topographie est la même que HK, les matériaux aussi. Les Chinois sont, me semble-t-il, mêlés de Philippins, Vietnamiens. L'habitat touché par le climat, paraît délabré sans l'être, et dégage plus de tristesse que de plaisir. Mêmes observations sous tous les tropiques. ... mêmes temps humides voire cycloniques et typho....niques?
J'ai terminé la 1° journée dans un resto-musée Portugais, au menu, bacalao avec un verre de vin. Le meilleur s'est révélé être le vin! Tout ce quartier est de connotation " bohème", charmant. Sol en dallage portugais, des ruelles en pente, des couleurs méditerranéennes. La presqu'ile de Macau, se parcourt aisément dans la journée, avec une bonne paire de chaussures.
Au delà, il faut un bus pour atteindre Taipa et Coloane qui sont sympas par leur aspect nature, en dehors de la masse des casinos, tous regroupés au même endroit. Ils ne m'ont pas gênée et j'ai trouvé facile de les ignorer. Tour Eiffel, Venise et plus abritent les maisons de jeux.
Les petits villages n'ont rien de tout ça, et faciles à atteindre en bus. Il y a des sentiers de rando bien aménagés, seul bémol: les auberges de jeunesse sont pour les "jeunes" de moins de 45 ans et il faut fournir la carte de membre. J'étais hors jeu dès le premier round..il n'y a pas non plus d'hébergement à mon grand regret. Bien dommage: j'avais trouvé un bon resto et une excellente patisserie avec des pasteis de natta, les meilleurs après ceux de Jéronimos à Lisbonne. C'est peu dire!
J'ai donc dû céder et revenir sur Macau dormir dans un bon hôtel certes mais j'aurais voulu plus local et moins standard. Je suis à côté d'un joli petit bâtiment colonial.
Ma visite se termine par le musée de Macau, dans le quartier de quelques grands Casinos puis je rentre sur Hong Kong.
Nouvelle tentative, auprès d'une entreprise privée, pour le visa Chinois: même chanson: J'ai déjà eu 3 mois, c'est assez! quand puis je demander un visa?  Pas de réponse.
Il me reste une autre solution: demander le visa avec mon autre passeport...C'est ce que je vais essayer a Hanoï.