vendredi 8 décembre 2017

2017. 12 . Galle et Colombo

28 Nov. Galle: encore la tête 
comme un ballon....mais l’auberge me convient parfaitement! A l’écart des grands courants, sans être loin du Fort; propre , tranquille. Ouf et pas de bêtes! Je trouve là des “volontaires”, des personnes qui travaillent pour être nourries et logées durant une période définie. C’étaient des rencontres intéressantes et pourquoi ne pas essayer? C’est du voyage différent et ces personnes ces trouvaient satisfaites.
Le Fort de Galle a du charme, maisons coloniales des Hollandais parfois reprofilées par les  Brits. Ce qui l’est moins c’est la disparité de la qualité des rénovations, la répétition des mêmes échoppes, des mêmes produits...des mêmes gens un peu racoleurs. Pour des produits sans trop d’originalité à mon goût. De plus, sous la pluie battante, ce n’était pas pour améliorer l’opinion. En 4 heures j’avais fait le tour des remparts et rues intra muros, j’avais eu le temps de prendre plusieurs saucées et de “sécher”.
J’avais, la veille, déambulé dans la ville “neuve”, marchés divers, gare et plus. Ce n’est pas très grand, le “Fort” comporte les - must see- donc le tour est vite fait , en dehors, personnellement, je goûte peu.
En plus le temps est vraiment à la tempête avec vents violents, trombes d’eau,arbres arrachés, usines électriques touchées, sans electricité durant plus de 24h...
J’ai acheté mon billet pour les Philippines, paiement difficile avec rupture de courant mais nous y sommes arrivés! En plus, mon problème d’oeil semble amplifier. Il faut que je consulte à Colombo. Les pieds, mouillés dans les chaussures mouillées, commencent à “pourrir”, une odeur horrible. Rien ne sèche.

30.11.17  J’ai choisi le train pour Colombo. Mais avec les tempêtes, arbres arrachés et autres, 2 trains ont été supprimés, les autres sont bondés. Grande improvisation!  Je suis en 1ere, 22 places, juste derrière la loco au diesel. Après les retards, annulations et autres il fait nuit lorsque j’arrive à Colombo. Pour la 1ere fois, je vais loger dans un YWCA ( jeunes femmes catho....) supposé être super. Le bâtiment est super, une maison coloniale avec un joli mobilier. Les chambres, sans bêtes, sont monacales et l’hôtesse revêche. Comme je dois aller à l’hôpital le lendemain, je profite des lieux, bien placés aussi. Je verrai si je reste ou je change après la visite à l’hôpital.
Je passe un bonne nuit et le lendemain je me rends dans l’hôpital que m’a recommandé l’optométriste rencontré dans le train. C’est jour de fête islamique au Sri Lanka....je trouve une secrétaire qui est là pour prendre les RV....et j’en ai un pour le 2 dec.à 9h. Toujours sous des pluies fortes! Trempée comme je suis, un peu plus ou moins, ça ne change pas la situation. Toujours en marchant, je décide de visiter et de chercher un bouquin sur les Philippines....je fais ce jour là 18 km en ville! Je dois dire sans grand intérêt et infructueux pour les bouquins. Demain je visiterai le côté ouest. Je suis un peu dépitée, toujours seule, pas de visiteurs là oú je me trouve et locaux à peine aimables.
 2 Dec. l’ophtalmo diagnostique une kératite aigue sur l’oeil droit et un peu moindre à gauche. La prescription est pour quelques jours, je dois à nouveau consulter avant de partir.  Vraisemblablement due à la pollution terrible à Delhi. Toujours sous de fortes pluies, je visite et je finis par avoir des ampoules partout aux pieds, cette fois ils sont hydratés!!!!....et je change d’hôtel, idée lumineuse car je rencontre des gens sympas bien sûr, des étrangers et aussi les jeunes de l’hostel, locaux, astucieux et très aidants. Ca fait du bien. Hormis à Galle, j’ai peu eu l’occasion de rencontrer des voyageurs. Je me rattrape ici avec Corrie( Canada/Philippines), Elizabeth (England) et une Québécoise. Le logement étant en chambre d’hôtes ou hotel et hors saison, souvent je me retrouvais seule.
Le ciel semble vouloir rester serein et après avoir laissé mes pieds au sec et à l’air une journée entière les ampoules me laissent tranquille.
La visite des marais au nord de Colombo s’est aussi révélée décevante, un martin pêcheur, un varang, un cormoran/ serpent, ça a été peu, mais en bateau, dans la mangrove, 1 heure durant et avec le soleil, c’était agréable.
5 dec. Negombo: je suis de retour à mon point de départ, il fait beau, je n’ai rien à faire et je n’ai pas de wifi. Je suis dans un hôtel, propre, tranquille, près de l’océan indien: 3 jours pour organiser le RV chez un ophtalmo., envoyer un colis, donner à laver tout ce que j’ai utilisé, soigner mains et pieds, aller faire un peu de bronzette et lire un polar ou deux.
 sur la plage. Ce sera mon ambition ultime au Sri Lanka.
N’ayant trouvé aucun guide au sujet des Philippines, sans wifi, je ne peux pas anticiper.

Au total, je ne peux pas dire que j’ai été séduite. Pour partie car je suis encore empreinte de mon aventure en Inde; les gens sont assez similaires surtout dans les sites touristiques. Pour partie aussi, parce que plus de la moitié des hébergements, sur un même créneau de prix sont de peu d’interêt, et la nourriture avec. Certes, j’ai eu de très bonnes surprises et je suis restée plus longtemps sur place dans ces cas là mais pas plus de 2/3  nuits, le temps de me faire un petit repos. Les plages ne m’ont pas impressionnée non plus. Seule la zone du thé m’a séduite.

2017.11 S.Lanka Côte est


 Je rappelle pour ceux qui lisent le blog et correspondent avec moi par mail, que mon adresse mail est: 
  • 11atol01@gmail.com  
  • -que j’ai perdu leur adresse mail lorsque mon portable a été volé. Je ne peux donc pas leur envoyer de message.

25 nov Badulla: je quitte cette charmante région fraîche avec ces lits douillets. Quel plaisir de se coucher avec une bonne couverture et de se regarder dormir le matin quand le jour se lève!!!
Toute la journée en bus, changement 4 fois, au total près de 190 km et 10 heures de transport, mais pas seule: avec une musique tonitruante! Au départ, les routes sont étroites: il faut sortir de la zone de thé, les virages se suivent et la conduite est un tantinet folle. Mon estomac est au bord des lèvres, ma poche est prête... mais non, tout se passe pour le mieux pendant toute cette traversée de plantations embrumées.
Puis il a plu depuis, sans cesse, jusqu’à Puttovil et Arugan Bay.
La plaine dans laquelle nous arrivons est une vaste rizière. Un vert comme irréel, fluo.

Dim 26 nov: Arugam Bay Ca me semble drôle de noter que nous sommes dimanche! Tous les jours sont pareils ici. A Delhi, il y avait un semblant de WE: le samedi avait, près des centres commerciaux, à Connaught en particulier, un air de frénésie, fièvre acheteuse dans l’air bouillant. Rempli de jeunes, certains argentés, les autres non. Seule une partie entrait dans les Starbuck, les autres regardaient depuis dehors. Pareil pour les restos. Dans les magasins, il y a toujours un portier. Il ouvre ou pas la porte.... Le dimanche, ces coins sont pratiquement déserts. Si on peut dire. 
Ici au Sri Lanka, il y a des églises chrétiennes en plus des temples divers. Je n’ai pas vu foule jusqu’à présent, ni cérémonie particulière.
En ce moment, il est 7h du mat. et j’entend au loin un prêtre quelconque qui chante au micro, ce n’est pas in muezzin, il interprète librement des mélodies, de gros canards passent sur les notes....Chacun fait de son mieux!
Et il pleut. Il a plu toute la nuit, tout est gluant d’humidité et de moustiques, à nouveau il fait 27/28* C.
La guesthouse est agréable, à 50 m de la mer. Pas étonnant que le tsunami de 2004 les ai touchés: ils ont les pieds dans l’eau. La plage, réputée excellente pour le surf, est très étroite et pentue.
Il n’y a pas grand chose à faire sous la pluie. Je préfère me mouiller que servir de proie aux moustiques. Et je rencontre les pêcheurs: des musulmans pour la plus part. Pas une seule femme sur la plage. Ici, partout est écrit:” no bikini on street”. La rue est réduite à la plus simple expression: un ruban le long du rivage, bâti tout du long ....des constructions de tout genre, de la cabane en planche métallique au “resort” à 3 étages, le 3 eme prévu par le propriétaire, pour des temps à venir. C’est très classique, économique (pas besoin de toiture et utilisé en terrace en attendant la suite) . Les tropiques!
La cuisinière est non seulement aimable, elle est excellente. La nourriture est bien meilleure qu’au 5 étoiles de Relais et Châteaux.
Je ne m’attarde pas ici car je n’ai pas grand chose à faire. Mousson oblige, mais j’ai bien aimé le coin, très calme puisque ce  n’est pas la bonne saison pour le surf.

27/28 Tangalla: toujours sur cette côte Est. Pour y arriver, je refais la moitié du chemin en arrière : 2 parcs nat. séparent Arugan et Tangalla! La musique à fond les ballons à nouveau et à Tangalla, halte minimale pour me reposer. Ce n’est pas trop ma tasse de thé. C’est sale, touristique, gavé d’”hôtels” de tous calibres. L’hôtel que j’ai pressenti se révèle sans accueil, personne. En revanche, placardés sur tous les murs, plusieurs fois sur le même mur, les interdits. Un paquet! Ne pas ceci et cela, ne pas autre chose et plus etc
Je suis partie et j’ai fini dans une homestay, dont l’enseigne, je l’ai vu après, “Nature Holiday” était pour le moins, pompeuse. Mais c’était dans un jardin bien tenu. La chambre était propre et silencieuse; les propriétaires aimables et un peu pompeux aussi. La nourriture offerte par la homestay, que j’ai acceptée, a été horrible. Compte tenu que nous sommes dans un village de pêcheurs, je comptais sur du poisson frais...j’ai eu un maquereau  noir et pour curry du ketchup sur la bête... le riz qui venait avec ainsi que la salade étaient dans les mêmes standards. Les cuisinières n’ont pas toutes les mêmes capacités....J’étais plus gênée qu’autre chose car je ne pouvais rien avaler et les tenanciers restaient autour de moi...

Le petit dej a été pareil après une bonne nuit. Je suis partie après avoir trouvé une adresse où aller à Galle, à 3h au sud