Les espoirs nourris pour le Vénézuéla se sont avérés décevants. Les informations aléatoires, les bus, les surveillances des routes par les militaires ou la police ont fait que il m'a fallu plus de 12h pour faire quelques 400 km! L'arrivée à Caracas la nuit n'a pas été une réussite sans compter la dangerosité existante partout la nuit et tout spécialement a Caracas!
Rien de grave si ce n'est une très vive sensation d'insécurité, qui pollue tout. Trouver un hôtel correct et abordable sans accès a internet, salut les dégâts; or depuis la sortie de Bogota, 15 jours avant ou plus, je n'avais je n'avais pas pu accéder à quelconque information par internet et là, les gens étaient peu fiables au Vénézuéla. Pour les durées de trajet également; Les prix: inflation galopante, marché noir de devises, etc....tout incertain.
J'ai bien essayé de sortir de Caracas, dans le nord Est, parc nationaux ou semblable, mais les prix étaient exorbitants et sans infrastructure et on se retrouvait vite seul, éloigné de tout et près de tout hasard...Je suis donc revenue à Caracas pour prendre un vol vers les Caraïbes. Heureusement, il existe des anges gardiens disons et j'ai beaucoup de chance à ce niveau là. Une jeune femme m'a pilotée lorsque je suis revenue à Caracas/ après une journée en bus, des haltes obligées par des routes bloquées par des manifestants, le pont que s'écroule après le passage du bus et la baignade forcée de plusieurs véhicules et morts, j'étais un peu comme un zombie dans le métro vers 18h, heure de pointe dans la capitale.
Elle m'a dégoté un hôtel décent, avons pris un pot avec elle et son mari, j'ai pu changer de l'argent par transfert de comptes avec eux et j'ai dormi tranquille pour aller à l'aéroport le jour suivant à l'aurore. Finalement, j'ai eu un vol pour Curaçao après une journée à l'aéroport.
Un autre ange gardien veillait, car là j'ai trouvé une autre personne, Olga, et avons voyagé ensemble vers Curaçao. Trouvé un hôtel et partagé 3 jours bien tranquilles dans la capitale Willemstagt.
Le souci des Caraïbes est le suivant: j'ai l'habitude de ne pas avoir de limite dans le temps et de rester un peu là où je suis bien. Ici,pour l'entrée sur les îles, toutes Etats Souverains ou presque, il faut avoir en main le billet de sortie et pour l'île à côté, idem ou bien il faut acheter un billet aller-retour.....
C'est ainsi que j'ai acheté un billet aller-retour pour pouvoir aller à Curaçao. Sur place, à moi de trouver une sortie autre; or les compagnies qui desservent ont des territoires protégés et là ça devient très vite barbare et pénible; Je passe sur les détails mais j'avoue que cela me pollue bien les étapes.
Pour l'instant je suis passée à Curaçao, San Maarten/Saint Martin, Antigua, Ste Lucie,La Barbade, La Dominique avant d'atteindre La Martinique...demain je pars à La Dominique en bateau avec un billet AR...
C'est mieux que de n'avoir rien a faire, mais j'avoue que depuis 8h ce matin, je suis sur internet pour chercher des issues pour les îles qui suivent comme Porto Rico, territoire américain, Saint Domingue indépendant, et la Jamaïque. Je fais des coupes car c'est bcp trop compliqué pour faire à sa guise!
J'ai réussi à mettre des photos de la Martinique et Saint Martin, mais les commentaires sont légers et les corrections inexistantes car le programme ne fonctionne pas correctement...
Sur le plan alimentaire/ les fruits sont plutôt rares ici a La Martinique, à part le rhum qui peut couler à flots.....
A bientôt sur la toile
mardi 22 octobre 2013
mercredi 2 octobre 2013
Bienvenue au Venezuela
En effet, le séjour en Colombie vient de se terminer.
Je viens de passer une grande semaine dans le département de Guajira, habité par l'ethnie Wayuu, très isolée mais aussi bien orientée vers un écotourisme de qualité. Ici, on ne négocie pas les prix et le service est de qualité, bienque pouvant être spartiate pour certains; pour ma part j'ai adoré. Les indigènes vivent en petites communautés familiales, ils connaissent le planning familial et sont ouverts à un tourisme très cible et limité: il faut vouloir y aller et se contenter d'une nourriture peu diversifiée mais bonne (des langoustes tous les jours pour 10 euros les 2). La boisson est pareillement unique: l'eau que l'on amène ou des bières du Venezuela tout proche. Sinon, il y a des usines de désalinisation dont l'eau n'est pas potable pour nous mais qui nous servait pour les toilettes de chat. Le logement en cases ouvertes avec la brise nocturne! Les photos sont, je crois, éloquentes.
Nous avions de larges "chinchoros", très confortables et superbes faits par les indigènes.
De plus, le désert alentour, les paysages et les couleurs de l'eau ont rendu ce séjour très agréable. J'étais avec Natty, la marche ne l'a pas trop fatiguée car elle passait plus de temps a se reposer. Rien a voir avec le tohu-bohu de Bogota, les "trancones" (embouteillages pour les non inities).
La semaine précédente j'étais dans la savane du "Llano" colombien: Très différent et bien agréable aussi, avec des animaux dans une finca d'amis.
Me voici désormais au Venézuela. La légendaire gentillesse des colombiens me manque un peu, c'est normal. Ici, les premières sensations ou palpations ressemblent a celles reçues a Cuba! Une catastrophe! Les gens font la queue et se battent pour recevoir du gratuit, type produits de base comme riz, lait, etc....l'approvisionnement est aléatoire et j'ai l'impression qu'il y a beaucoup de gens qui attendent les promesses de feu Chavez...
Je viens de passer la journée a vaquer dans Maracaibo centre, c'est assez lamentable sur le plan gestion des édifices...assez dégradé aussi et sale. L'accès au centre était peu ragoûtant aussi; les taxis ont la même allure que ceux de Cuba: années 50 des USA...
Je passe a Caracas demain ou je vais essayer de voir plus loin dans les Caraibes.
A bientôt
Je viens de passer une grande semaine dans le département de Guajira, habité par l'ethnie Wayuu, très isolée mais aussi bien orientée vers un écotourisme de qualité. Ici, on ne négocie pas les prix et le service est de qualité, bienque pouvant être spartiate pour certains; pour ma part j'ai adoré. Les indigènes vivent en petites communautés familiales, ils connaissent le planning familial et sont ouverts à un tourisme très cible et limité: il faut vouloir y aller et se contenter d'une nourriture peu diversifiée mais bonne (des langoustes tous les jours pour 10 euros les 2). La boisson est pareillement unique: l'eau que l'on amène ou des bières du Venezuela tout proche. Sinon, il y a des usines de désalinisation dont l'eau n'est pas potable pour nous mais qui nous servait pour les toilettes de chat. Le logement en cases ouvertes avec la brise nocturne! Les photos sont, je crois, éloquentes.
Nous avions de larges "chinchoros", très confortables et superbes faits par les indigènes.
De plus, le désert alentour, les paysages et les couleurs de l'eau ont rendu ce séjour très agréable. J'étais avec Natty, la marche ne l'a pas trop fatiguée car elle passait plus de temps a se reposer. Rien a voir avec le tohu-bohu de Bogota, les "trancones" (embouteillages pour les non inities).
La semaine précédente j'étais dans la savane du "Llano" colombien: Très différent et bien agréable aussi, avec des animaux dans une finca d'amis.
Me voici désormais au Venézuela. La légendaire gentillesse des colombiens me manque un peu, c'est normal. Ici, les premières sensations ou palpations ressemblent a celles reçues a Cuba! Une catastrophe! Les gens font la queue et se battent pour recevoir du gratuit, type produits de base comme riz, lait, etc....l'approvisionnement est aléatoire et j'ai l'impression qu'il y a beaucoup de gens qui attendent les promesses de feu Chavez...
Je viens de passer la journée a vaquer dans Maracaibo centre, c'est assez lamentable sur le plan gestion des édifices...assez dégradé aussi et sale. L'accès au centre était peu ragoûtant aussi; les taxis ont la même allure que ceux de Cuba: années 50 des USA...
Je passe a Caracas demain ou je vais essayer de voir plus loin dans les Caraibes.
A bientôt
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