vendredi 24 mars 2023

Goa City 24.03. 2023

 Je reprends le blog depuis longtemps interrompu. Interrompu depuis 2019 à peu de choses près

Quel interrêt pour moi de donner des nouvelles, et à qui? Je le rrr et prends pour moi, pour me souvenir et pour éventuellement un regard qui tombe sur un texte.

Mars 2023, le 24. Il y a 63 ans mon père mourrait. Nous laissant par surprise et sans comprendre ce qui se passait.63 ans après, je me demande quelle incidence cela a eu sur nous, sur moi. Je suis à Goa, Inde du Sud. Je me promène, seule. Je profite des lieux, du temps qui m’est donné pour cela. Je suis reposée , tranquille, devant la mer, au lieu dit Miramar Campal.

J’ai ctoisé une jeune indienne, Simran, 26 ans. Elle m’a cédé volontiers, avec plaisir, son lit situé en bas de 2 lits superposés. Avec un superbe sourire!après une brève introduction, je l’ai invitée à dîner pour le lendemain soir. Elle quittait l’hôtel le matin même.

Nous avons papité de choses et d’autres et notamment de son investissement dans l’éducation des enfants et de faćon plus générale de sa vie d’indienne de la région de Delhi. Une famille simple, 4 enfants, dont trois filles et un garçon. Tous vivant mariés chez leurs parents, sauf elle, célibataire, par choix, comme Padma. 

Elle m’a incité à reprendre le blog , raconter mes aventures ou plutôt mon vagabondage à mon âge. Ça pouvait intéresser des personnes hésitantes , ce pouvait être une émulation. La boucle est bouclée, j’I retrouvé le blog grâce à Google!

vendredi 23 octobre 2020

Bordeaux Nancy Metz

 16.10.2020 Voyage Bordeaux Metz via Nancy

Les températures étaient annoncées froides et j’étais over-couverte. Trop de poids donc, mais  le plaisir ne se trouve pas là! 
Il a fait sec et pas si froid ! Donc, ça fait partie de la facilité de se mouvoir, se baguenauder dans le centre ancien, bien marqué de Nancy. Un appartement bien lumineux et spacieux, facile et bien placé.
Avec tout ça, bien accompagnée, nous avons bien ri de nos  aventures, il y en a toujours lorsque on tâtonne dans les emplois du temps  ou dans les choix des choses « à faire ».
C’est bien ainsi, pas de stress, et tout s’est organisé gentiment dans les quartiers XVIIIe , Art Nouveau, Médiéval  et  musées. Nous n’avons pas satisfait nos papilles à la hauteur de nos espoirs faute de réserver en avance, et pour cause, sur un WE je n’y ai pas même pensé, tout était complet! La prochaine fois!
A renouveler, bien sûr et Stéphanie  est toujours prête à se bouger, à manger, visiter. Profitons de notre bonne santé et de notre souplesse d’emploi du temps!!!
Metz aussi m’est apparue beaucoup plus attractive que la représentation que j’en faisais ( ville de garnison..) Certes, le patrimoine bâti de la ville est riche en casernes mais aussi en édifices riches et denses. 2 jours m’ont permis de mesurer un peu ce patrimoine et les équipements nouveaux autour de la gare, dont le Centre des Congrès et le Centre Pompidou-Metz!

Autriche-Italie

 


09.04  Autriche Salzburg Mozart: ça pue Mozart! Tout est marchandisé, tout est à vendre avec Mozart inclus. Genre très médiatisé, très touristique; ça casse l’atmosphere; la mise en scene est superbe: la rivière traverse la ville à travers des coteaux, ces derniers, occupés par des forteresses, ou couvents, les 2 allant de pair bien sûr.


15.04 Autriche Salzbourg. Ville très touristique, elle joue à fond la carte Mozart: à toutes les sauces, sous toutes les formes.


18.04 Innsbruck: la ville s’étire le long du fleuve Inn et entre les deux bourrelets montagneux qui étaient bien enneigés. J’ai trouvé très agréable, touristique moins prétentieuse que Salzbourg. Les pistes de ski sont à portée des citadins et autres visiteurs. En 20mn on est sur les pistes à 2300m d’alt.. Ce ne sont pas n’importe quelles pistes: parmi les plus pentues d’Europe. Et de plus en plus apprivoisées et skiées....Zaha Hadid y a laissé son empreinte sous la forme de chaque station de téléphérique d’Hafelekar et du saut à ski de Bergisel. La vue de la ville y est magnifique et j’ai pu me promener en faisant attention car je n’avais pas de crampons et je n’étais pas seule dans ce cas. 

En redescendant, je me suis baladée en vieille ville : c’était gavé et agréable, munie d’un bon plan je peux dire que j’ai apprécié cette découverte. Dans un mouchoir de poche, la ville médiévale est très attachante et belle. Tout autour, la ville est d’architecture plus néo-classique et au delà c’est très actif et dynamique. Je m’étais logée en centre ville et cette situation me permettait d’accéder à tous les lieux intéressants. J’ai ainsi fini la journée le long de l´Inn, dans un petit resto turc oú j’ai mangé des aubergines farcies délicieuses..!!! Ravie.

19.04 Prutz: Gertraud est venue me chercher à la gare et nous étions contentes de nous retrouver l’une et l’autre. Plaisir simple et vrai, ça fait du bien.

Je suis restée qq jours avec Gertraud et Apolo le chien de son fils.Nous l’avons promené longuement et avons aussi visité les petits villages alentour,  berceau de Gertraud. Puis Gertraud a invité Sylvia, aux cheveux rouges et mince comme un jour sans pin, car elle parle un peu anglais. Mais sa personnalité est un peu particulière. 

 Malheureusement, le beau frère de Gertraud est décédé, elle a dû se rendre chez sa soeur et me laisser avec Apolo. Pour moi pas de problème mais c’était triste pour elle. Sylvia est venue me tenir compagnie. C’était Pâques et la coutume ici, est un échange de pâtisseries, des oeufs de couleur, et le lapin fait partie des festivités! Il n’y a pas de poules qui font des oeufs.... amusant!


24.04.2019 Italie Turin Ivrea: j’ai porté des oeufs à Caterina. En Italie, non, il n’y a pas cette coutume d’échange de pâtisseries. J’ai donc fait la connaissance de ses parents, de son frère et famille et de la ferme. C’est un rude travail pour Caterina car Ivrea est hors des grands courants de passage; elle voit peu de monde et doit travailler, se créer le travail. Je l’ai trouvée un peu triste. Nous sommes allées au resto à Torino, le plus chic resto! C’était super, bonne soirée avant de revenir en France. Nous sommes allées dans le Val d’Aoste, avons goûté des polentas fabuleuses!!!! C’est très mignon tout autour de chez elle, des villages qui vivent d’agriculture: maïs, riz, vigne sur les coteaux. Les paysages sont  charmants et nous sommes très près de la France.

Je rentre pour l’anniversaire de Jo, le 5 mai!

lundi 25 mars 2019

Allemagne, les anciennes provinces de l’Est

6.03 Saxe-Anhalt: Magdeburg: C’est partie de l’ex All. de l’Est. On le note surtout, visuellement, à l’architecture, en arrivant à la gare ou dès que l’on sort du centre. Baignée par l’Elbe, tjs navigable (  on est à 340 km de son embouchure et  840 km de sa source en Tchékie)
Cours de l’Elbe doublé de canaux.
J’y ai découvert l’initiateur du baromètre qui a défini la pression atmosphérique et matérialisée par des exemples simples qui ont médusé ses contemporains. 
J’étais hébergée dans une auberge de jeunesse très centrale et j’y ai eu au moins une des raisons pour lesquelles on ne cuisine pas dans les auberges en Allemagne: les règles d’hygiène en collectivité. Les cuisines sont sous haute surveillance: entrées,  sorties, gants, chapeaux et +.... incompatibles avec une cuisine ouverte à tous. L’établissement prépare les petits dej. (compris dans la nuitée) et les repas sur commande.
Je me suis promenée le long de l’Elbe et retour par le « centre ville » peu attractif. Et je me suis reposée, l’angine restant la principale source de cette fatigue, du moins c’est ce que j’espère.  

19.03 Saxe-Anhalt: Halle: très proche de Leipzig et c’est de là que je viens aujourd’hui. Il grêle des grêlons mais du froid aussi...et ça ne me décide pas beaucoup à avancer. Il y avait plein de salines à Halle et exploitées depuis le 12 eme s. Elles produisent encore, pour le folklore surtout ou pour LE sel, la gloire du Musée et quelques restaurants en Ville.
La fabrique est fermée mais le site est assez joli. 
La ville a vu naître Haendel aussi, et vu mourir Luther en février 1546 qui a oeuvré beaucoup et a eu fort à faire face au Cardinal Albrecht!! catho à qui la ville doit les plus belles pièces d’architecture.Luther  a eu gain de cause largement non seulement en Europe mais aussi en Amérique. 
Finalement, je ne suis pas restée à Halle; un petit tour et rentrée à Leipzig.

07 mars Brandeburg: Berlin: après quelques tours de force avec mon app. pour les trains en Allemagne, je crois être à peu près OK . 
Je suis à Generator hotel, au centre, dans l’ancien quartier juif de Berlin, Oranienbourg St. C’est bien placé pour tous les déplacements et j’ai un pass complet pour tous transports dans un rayon de 50 km autour de Berlin et remise de 25 /100 sur les musées nationaux, opéras, ballets. J’ai le temps et une bonne marge de manoeuvre. Je partage la chambre avec 5 jeunes américains de la côte Est, la plus part de NYC. Ils sont jeunes, super sympas et très curieux. De fil en aiguilles, l’un dont la famille est originaire de Colombie est homosexuel et ravi de chitchater avec moi, 3 filles sont strait et du NJersey, et le dernier membre, le plus grand mais tjs 20ans, Lian d’origine irlandaise et du Massachuset. Ils sont à l’école de langues de Grenade pour 5 mois et en vacances pour 5 jours à Berlin avec un vol AR de 50€! Qui dit mieux? Ils sortent le soir mais rentrent tôt et sans bruit et dorment le jour... ils préparent leur « starter » avant d’aller en boite pour s’amuser plus tout en restant très sérieux. Ils sont trop mignons! 
De mon côté, les 2 premiers jours à Berlin sont pour me familiariser avec les lieux, directions, ce qui m’intéresse le plus et ensuite y aller !
Il y a de quoi faire vu le nombre de musées qu’il faut trier, leur dispersion, leur intérêt etc, la ville elle même. .
J’ai trouvé peu attachante et comme un verre fractionné mais pas brisé. Il nous appartient de connecter ou non les pièces. La ville est froide, elle se montre sans se donner. C’est particulièrement vrai dans le secteur neuf, refait à neuf de façon très monumentale. Certes c’est attractif pour l’oeil et l’esprit: tant de créativité à nouveau pour revitaliser une zone de  non accès, non liberté. L’histoire est là.
J’ai ressenti aussi une certaine gentillesse, que je rattache à ce que j’ai souvent expérimenté en Russie. Les gens sont prêts à l’accueil. Dans les quartiers moins vus, au nord du Mitte ou Shoenberg. 
Etant donné que je ne passe pas ma vie dans les bars, ou dans les quartiers dits chauds, et si je compare à d’autres villes, Berlin ne m’a pas convaincue.
Côté musées, certes il y a de quoi faire. J’ai donc choisi Nefertiti et de l’art très contemporain dans l’ancienne gare d’Haubahnorf.... j’ai eu du mal à entrer dans la plus part des oeuvres exposées. Très intellectualisé, j’avais la sensation de revenir sur les cours de philosophie des années 1968......Pas vraiment impressionnée si ce n’est par la virtuosité des critiques d’art qui illustrent et « éclairent » les oeuvres.

11.03 Brandeburg  Sachsenhausen : un camp de concentration. Le premier construit des 1933 pour les « inclassables » allemands ( tout, issus de dénonciations de voisinage, de famille, loin d’être vérifié mais bon prétexte pour le débarras....) puis siège central du pays pour l’organisation systématique des camps en vue de détruire tout le « hors norme » ou aussi pour organiser le travail « de guerre forcé », l’expérimentation médicale et autres originalités....! Il y avait non seulement l’organisation centrale mais l’expérience in vitro des mesures à prendre en matière d’organisation. Mais ce n’était pas LE camp organisé pour l’extermination de masse, mais y avait bien sûr sur place le nécéssaire pour exterminer. 
Le camp a atteint 400ha à la fin de la guerre y compris une usine de  briques, de quoi fabriquer de l’armement où travaillaient les prisonniers etc.
Le temps était pluvieux à souhait, j’étais bien couverte avec une cape de pluie en sus, les conditions idéales pour ce type de visite. 
Le premier camp que j’ai visité était celui de Gurs, Pyrénées Atlantiques, oú papa avait été prisonnier. Très émouvant aussi. Le projet que j’avais eu de visiter le camp russe de Perm, était tombé à l’eau si on peut dire car les visites venaient d’être interrompues pour une durée indéterminée. J’avais donc abandonné l’idée. Je n’ai aucune affection pour ces situations, mais ce sont des piqûres de rappel de la cruauté humaine et de l’insanité de penser que c’est fini...
Autre chose que j’ai apprise  aussi est la sensibilité à fleur de peau de beaucoup d’Allemands sur le sujet. J’ai rencontré dans le train une fille de 24 ans, elle parlait bien l’anglais et nous étions les 2 seules dans le compartiment; elle me racontait comment elle avait rencontré un jeune gars dans une boîte et ils s’étaient présentés, elle, « allemande », et il l’avait gratifiée en riant de «  Hi Hitler ». Profondément choquée...
J’ai beaucoup marché ce jour là durant la visite, tout étant en plein air. Et il y avait aussi beaucoup de documentation, les recherches se poursuivent toujours. 
Autre chose notable est que de tout le personnel actif dans ces camps, volontaires allemands, professionnels de l’armée, des hôpitaux et autres, rares sont ceux qui ont été poursuivis, punis. A l’exception de ceux que les russes ont chassés dès leur arrivée et tués sans procès.Volonté de fermer le bouquin? Pardon de la population civile? Passons à autre chose?

12.03  Brandeburg Potsdam: évidemment sémillante. C’est aussi un musée à ciel ouvert. A 30 mn de Berlin. Finalement, chacun des « roitelets »de Brandeburg, Saxe, et d’autres aussi, ont établi leur gloire, successivement: Frédérick Auguste de Saxe  , relayé, mais pas par la même famille et pas au même endroit, par Frédérick le Grand de Brandebourg et ainsi de suite jusqu’à l’unification de l’Allemagne. Ça me fait penser aux sultans malais, leur cour, leur apparat, leurs élections à 13 tous les 5 ans pour élire un nouveau roi pour 5 années nouvelles...
Néanmoins, la visite de Sans souci se fait rapidement  si on ne rentre pas dans les musées. Là aussi, un paquet d’art, trésors, palais meublés et dans la ville même de Potsdam, des galeries et des musées. Une attention toute particulière était apportée à Berlin, au moins dans 2 musées sur la provenance des oeuvres exposées, pour plusieurs raisons dont au moins 2 étaient développées: la connaissance de leur « voyage » renseigne sur leur vie auprès de personnes qui les ont eu en possession et sur leur provenance leur dernier propriétaire, comme t les musées en sont devenus propriétaires de façon à éviter de produire des pièces indûment saisies ou confisquées.
Sur Potsdam, la famille a bâti nombre de palaces pour des membres divers. Le dernier en date sur lequel je me suis rendue, se nomme Cecilienhof, de la famille Hohenzollern, 1917. Il a été utilisé pour la signature du traité de Versailles entre les 3 puissances alors Alliées USA, Royaume Uni, URSS sur une table spécialement réalisée à Moscou pour la circonstance. Le palais inspiré des Tudor, a conservé la table et l’étoile dans un parterre de fleurs à la mémoire de Staline....Aujourd’hui c’est au moins partiellement un hôtel. 
Le parc, Neuer Garten, s’étire le long de Helliger See, parsemé d’autres palais de moindre dimensions mais tout aussi luxueux: celui de Marbre, l’Orangerie, (on en retrouve partout des orangeries...) . Ca a été une bonne promenade, paisible et ensoleillée.
Côté opposé de la rivière, l’aristocratie venue s’installer près de la famille royale, a édifié des palais que l’on aperçoit. C’est amusant: pareil sur le Bosphore, à Biarritz, à Arcachon, en Lithuanie . Rien de nouveau sous ces cieux.

13.03 Saxe: Dresden: opera Smetana Die verkaufte Braut, » La mariée troquée » ( The bartered bride) . Les 2 villes de Dresde: le musée et la vie quotidienne. C’est fastueux et amusant. Il y a un mélange non désagréable de constructions » staliniennes », des logements surtout et plus récemment des centres commerciaux, et ceux à venir dans les vides non touchés suite à la guerre et le centre ancien, reconstruit ou réhabilité après guerre. Et lorsque on y est, c’est époustouflant! Ce roi de Saxe F.Auguste avait un super ego et tout est à son image, il mettait son nez partout, un très long nez, ville nouvelle de l’autre côté de l’Elbe, le prolongement de l’existant, baroque aussi et d’un peuplement différent ou plutôt colonisée de façon différente bien que baroque également.
J’ai trouvé les 2 très attractives. 
Beaucoup de jardins « ouvriers » autour des villes, datent ils de l’époque des Soviets? Ils sont actifs dans tous les cas.

16.03 Saxe: Meissen et Saxonie Bohémienne. Je suis dans le train pour Leipzig et le temps est superbement ensoleillé! 
Les paysages se sont aplanis depuis Dresde, c’est devenu légèrement vallonné,  cultures en plein champs. Les méandres de l’Elbe se sont agrandis. C’est très bucolique, verdoyant. Comme Pâques approche c’est un festival d’oeufs, en chocolat ou en déco. Partout ils sont à l’honneur. Particulièrement à Meissen, à la manufacture de porcelaine. J’ai simplement trouvé la production «  ringarde » pour le moins: les couleurs, les thèmes dessinés, des mignardises à la Mignard, bref,  rien qui me satisfasse. Un tour pour rien, mais maintenant je sais. Mais j’ai goûté une spécialité pâtissière de Saxe, au Musée de la manufacture.
La ville est bâtie autour d’un rocher sur lequel se trouve....la cathédrale, le « Dom » . Comme partout dans le nord de l’Europe, les cathos se sont avancés loin, ont conforté les royaumes jusqu’au jour où ils ont tout perdu au profit des luthériens ou des calvinistes plus au sud, dans une grande simplicité. Les monastères ont été souvent démolis, les églises, cathédrales, sont restées et il faut le dire, sont magnifiques! La plupart du temps. Autour du Dom, la ville médiévale est un bijou!

Le matin, belle randonnée dans la « Suisse » Saxo- Bohémienne. Une 20-taine de km en balcon ou au bord de l’Elbe. Sous une pluie fine...Journée riche 


17.03 Saxe:Leipzig: St Thomas, LA capitale de JSB qui y a composé, y est mort et enterré. Il y a donné au choeur créé en 1212, une renommée qui est toujours justifiée.  Des mâles de 9 à 18 ans, qui suivent une scolarité spécifique dans une école spécifique et ils s’appellent les « Thomaners », plus d’une centaine. En 2012 ils ont fêté les 800 ans d’existence de l’institution mondialement connue.
La ville de Liepzig est de taille comparable à Dresde; entièrement différente. La monumentalité vient ici de l’époque des soviets. L’Opéra 1960, la Philharmonie 1980, pur jus. Ils se font face à 400 m de distance sur la même esplanade avec une façade d’Université en forme d’Eglise en camaïeu de bleus sur un côté suivie d’un bâtiment dédié au travail, également brutal mais différent, plus années 50.
Elle est juxtaposée au coeur du vieux Leipzig , Renaissance. 
Comme c’est tout resserré dans une périmètre étroit le tour est rapidement fait. Cependant c’est agréable. Des immeubles de 4 à 5 étages, neufs ou anciens et bien intégrés, il y a de quoi flâner. C’est très plaisant et plein de Musées aussi, de Bach avec des Archives, de Mendelssohn qui est mort à Leipzig aussi ( 38 ans), la musique est à l’honneur à Leipzig mais je n’ai pas la chance de trouver quelque concert pour moi..! Je suis allée à l’Opéra pour la Tosca dont j’ai trouvé la fin un peu longuette...La Tosca était donnée à Dresde aussi, et à Weimar. Serait-ce comme Casse-noisettes ou le Lac des Cygnes, chez nous pour la Noël?
Les Soviets ont laissé leurs empreintes caractéristiques, notamment dans la place Augustus dans laquellese trouvent rassemblés autour d’un grand rectangle l’Opéra qui fait le pendant de la Philarmonie, l’un néoclassique monumental et sans chaleur, l’autre qui ressemble à un rocher érodé marron, carrément pas beau, flanqué de l’Université qui ressemble à une église gris- bleu....Tout est réuni au même endroit, le quartier peut s’éviter et surtout ces grands espaçes vides.v

20.03 Thuringe Weimar. La route Leipzig à Weimer est très jolie. On suit la rivière encadrée par des collines.
Concert de la famille Bach: JS,Michael,Ludwig. Des choeurs et des orgues. J’y suis arrivée! Mais pas beaucoup d’émotion...
Je me suis promenée, il faisait très beau et je ne suis allée que dans le musée de Weimar. La République. Instructif lorsque comme moi, tout est découverte. J’y ai passé 4 h. Et je me suis aérée dans parcs, rues pavées et parcs en attendant le concert à l’église st Pierre et St Paul. Rococo quant aux décos, peintures ...

22.03 Thuringe Iéna. Ce n’est pas rien! À 4 km se trouve le champ de bataille de Napoléon. Cospeda. Une partie du champ de bataille où se trouve le musée consacré à Napoléon. Et le coeur du «  je t’aime, moi non plus » des allemands face aux français. Des déculottées nécessaires dont ils ont pris le positif, pour sortir les meilleurs à la fin. C’est du moins mon point de vue!C’est peut être la différence de base entre nous : ils sont pragmatiques,  nous sommes intellos et polémistes (?) pas forcément mieux...
C’était intéressant. Je me suis rapprochée un peu , légèrement, de Schiller et de Goethe qui sont très à l’honneur dans les parages y ayant travaillé, enseigné et reposé aussi. J’ai fait la connaissance de Zeiss aussi, entreprise créée à Iéna, et qui existe toujours dans des sphères de recherche très élevées: laser, médecine, et beaucoup plus... 
Je me suis rendue au jardin botanique auquel a contribué Goethe et qui est partie de l’université de sciences de Iéna, réputée. Là, j’ai réchauffé mes os au soleil. Il faisait au moins 20 degrés abritée. Un vrai plaisir!

23.03 Thuringe Erfurt: mêmes températures! J’ai laissé ma valise à Weimar. Je  vais faire une boucle. Erfurt, je suis en plein centre, jusqu’à 16:30 les rues étaient pleines, Puis les terrasses se sont vidées, les rues aussi et les magasins ont fermé leurs portes...adieu mon petit marché pour le petit dej..... A 17:00 j’ai trouvé un choeur encore ,mais comme je ne comprends pas tout, je ne sais pas ce que je vais avoir..c’est un office avec des choeurs. C’est mon premier office protestant je pense.1h au total dont la plus grande partie en chorale. Moyen...Et pendant ce temps les épiceries fermaient... vers 18:30, les restos se sont remplis et plus que ça. Et ça fume beaucoup je trouve, depuis un bon moment en Allemagne, je trouve qu’ils fument plus que chez nous, peut être simplement une impression?
Et je suis toujours moins tolérante sur le sujet, le bruit, la foule...A Weimar, il y avait dans l’auberge plusieurs écoles, avec des jeunes de 15/17 ans. Claquer les portes, musique à tue tête jusque dans les toilettes, parler en criant, rire à gorge déployée, ajouté à une mauvaise isolation phonique: je me sentais mal. Lorsque les groupes sont partis, je me suis sentie mieux! La fumée de cigarette me fait pareil.
Je me suis promenée à Erfurt.  C´est la capitale de Thuringe, ce n’est pas une grosse ville, mais elle est en bon état, beaucoup de chantiers en cours ici aussi. L’industrie du bâtiment est une affaire qui marche ici... C’est impressionnant! Et agréable d’en profiter. C’est aussi le premier week end dont je fais l’expérience avec des températures si élevées.
 Il me semble que les gens sont bronzés aussi, les salles d’UV marchent à fond en dépit des recommandations .

24.03 Eisenach: petite ville de l’Ouest de la Thuringe. Je loge dans un hostel ouvert depuis 2 jours..tout est neuf! C’est dimanche, la ville est morte. Là aussi, Luther est passé. Où n’est il pas allé? Des maisons à colombage, garnis soit de briquettes, soit d’adobe de paille et terre argileuse, soit un mélange des deux. J’ai vu aussi des crépis sur grillage. Il y a des rêves de seigneurs devenus réalité, su4 les hauteurs bien sûr et je suis allée voir de plus près. Sauf erreur de vallée...j’ai eu un point de vue, sans le château. Mais j’ai pu apercevoir des échafaudages sur le dit château, et je n’ai pas cherché à l’atteindre. .un peu mort tout de même. Même la maison où a vécu Luther ne m’a pas fait exulter de joie! Le palais, face à l’Eglise, aménagé en  Musée était intéressant, mais tt en allemand. Un peu restrictif.
Encore une fois, le protestantisme s’est couché dans le lit des cathos, comme le coucou...les monastères des Ursulines, Dominicains, Augustiniens entre autres sont devenus les centres universitaires du protestantisme dés la Réforme dans les années 1550.

25.03 Schmalkalden: 20000 hts. Des colombages, c’est vraiment très joli. Je pense avoir fait le plein des colombages pour un certain temps...Niché au milieu de collines boisées, tout a beaucoup de charme, Le temps brouillé gâche un peu les randos; certes je suis bien couverte, mais lorsque le soleil arrive c’est l’horreur! Pour monter aussi, mais les courants d’air nécessitent la prudence: bref, il faut tout en 1....
Les km défilent en marchant et c’est charmant.

jeudi 21 mars 2019

25.02.2019 Allemagne

25.02.2019 Allemagne Schleisvig Holstein Hamburg. Le train pour commencer mon entrée en Allemagne, avec un ticket qui a été raté dès le début. Je suis montée dans le bon train mais pas descendue au bon endroit, trop loin. À partir de là, des misères car je n’étais plus en règle pour revenir sur mes pas et pas de personnel à bord pour des amorces de solutions... Lorsque j’ai été contrôlée, j’étais déjà sur les bons rails, pas dans les temps mais la préposée n’a rien objecté, tout allait bien sur territoire danois. Pour le territoire allemand, le contrôle est arrivé à 40 km de Hambourg et à nouveau la préposée a été très constructive. Elle a annulé le parcours effectué, a facturé à partir de là où nous étions jusqu’à 5 km de Hamburg où il n’y a plus de contrôle. Bilan: 12,5€  et pas de reproches, et elle ne parlait pas l’anglais. En revanche, ma jeune voisine qui parlait anglais et à qui je m’étais ouverte, m’a aidée dans mes tribulations.
Ouf, j’ai bien transpiré et passé plus du double de temps en train et attente de...

Hotel Generator à nouveau à Hamburg. C’est l’usine vraiment. Mes partenaires de chambre, des canadiennes ont été parfaitement désagréables et se sont comportées comme si elles étaient dans leur bulle. Ca arrive. Je suis restée 5 j à Hamburg, et les 2 dernières nuits ont été meilleures dès leur départ.
C’est un port très important sur l’Estuaire de l’Elbe, au fond. C’est très à l’abri. Mais pas par air: durant la guerre, la ville a été TRÈS arrosée par les air, bombes incendiaires. J’y ai eu mon premier contact in situ avec la guerre, sans les chercher mais on ne peut pas les rater, il y en a tant, laissés en l´état, pour la mémoire. Plusieurs fois, des bombardements contestés quant à leur utilité, à 4 mois de l’armistice, et sur des sites sans importance stratégique. Le savons nous? Les états majors alliés l’ont reconnu ultérieurement. Le problème  c’est la population civile, un nombre impressionnant de morts pour rien.

La ville est superbe. C’est le seul point positif. On refait du neuf, intensivement et non sans caractère. C’était un port de la Hanse, architecture spécifique du travail alliée à une opulence protestante. Des maisons à façade en espalier, poulie pour alimenter les entrepôts tout en haut, du bateau au dépôt, direct. Et des constructions très modernes, très peu protestantes, comme la Philharmonie , gouffre financier, plus de 10 fois le budget initial.... même en Allemagne ça existe, comme les trains en retard..
Je me trouvais dans un quartier rempli de restos turc, (mais sans aubergine), des marchés turcs aussi, plein de légumes mais je ne pouvais pas cuisiner..  en revanche des fruits en abondance et de délicieux avocats et tous types de fruits secs, graines et noix. J’avais donc droit à un muesli musclé par mes soins. 
J’ai pu arpenter la ville et ses quartiers, quelques musées aussi mais plutôt hors les murs avec le beau temps. Très facile à marcher et à s’orienter ou divaguer.

01.03 Schleisvig Lübeck: arrivée le soir après la visite de Wismar, dans un hotel de jeunesse traditionnel, maison dont la façade est en espalier. Je suis contente d’accéder à « mon étage » privatif, au 3 eme. J’ai de jolies vues. 
La ville est dans un écrin constitué de plusieurs bras de la Talle. Du Moyen âge, brillante, riche, pas dégradée par la guerre car son rôle marchand a été pris par Hamburg. Néanmoins, c’est un petit joyau. Quelqu’un m’avait dit qu’il n’y avait rien a voir dans le nord de l’Allemagne...! C’est bourgeois, 2 tailles au dessus de Wismar au moins. La ville était LE point de mire au 15/16 s.. Un régal, plein de photos, quelques touristes, Allemands surtout et un patrimoine très bien préservé. J’étais très contente. La sensation est « confort ». Les rues sont assez étroites pour donner de la proximité sans étouffement. 


02.03 Basse Saxe: Lüneburg: ravissante et animée. Un jour de marché actif et où il y avait bcp de touristes allemands en goguette. Très agréable, le centre ancien, comme bcp de ces villes Hanséatiques, est entouré de canaux. J’ai voulu visiter le musée du sel mais tt en allemand; j’ai voulu visiter une brasserie, idem. 
Les restos sont pleins, les portions énormes, comme dans les pâtisseries et les gens se régalent. Mais apparemment, nous n’avons pas les mêmes horaires pour manger.

03.03 B.Saxe: Brème. Train encore. J’ai acheté un billet pour 1 transport. Pas d’heure, pas de numéro de train, un droit de circuler que seuls les contrôleurs savent lire. Mais je n’en sais rien. Le gars de l’info en gare me dit que c’est le même train qui fait Lüneburg -Brème, il s’arrête à Hamburg qq minutes et repart. Donc tout baigne. En arrivant le matin, je laisse la valise en consigne et quand j’ai fini ma visite, je prends le prochain train.
Là, ça commence à se compliquer et j’ai failli manquer le train, pas sur le bon quai et aussi, changement à Hamburg. Il y a eu des contrôles et tout allait bien pour eux. Mais finalement, je ne sais pas ce qui a cloché et donc pour la prochaine fois, comment faire? De plus les horaires des trains que j’ai pris ne correspondaient pas à ceux des tableaux. Finalement, je suis arrivée en retard par rapport aux prévisions. Il semble qu’eux mêmes naviguent et pas toujours simplement; le tout lié aux accords entre prestataires, ouverture des marchés oblige.
Pareil pour l’hôtel à Brème, je me suis aperçue le jour même que je n’avais pas réservé, j’ai fait ça vite et quand je suis arrivée, l’hôtesse m’a dit que j’arrivais avec un mois d’avance...sans problème en cette saison. Tout s’arrange mais quels stress. En plus j’ai une angine hébergée entre 2 changements de température... facile..et je dois m’en débarrasser au plus vite.
Je vais rester 2 nuits ici pour ça. Le gîte est bon, l’auberge aussi et je peux me reposer. Pour ne pas rouiller, après la matinée au lit je suis allée visiter Brême sous la pluie. Il y a plus d’1 million d’habitants, le centre ville est dense, petit et a été bombardé. Les immeubles les plus remarquables ont été préservés et  restaurés après la guerre; la ville a été beaucoup plus touchée que les dernières petites villes de Lüneburg, Lübeck ou Wismar.
La caractéristique des églises de Brème est qu’elles sont terriblement sombres, voilà ce j’en ai retenu et je n’y suis pas restée. 
La ville semble plus bigarrée, un peu upside- down et sympa, branchée, plein de petits créateurs de tout et n’importe quoi, pourquoi pas?
Un Hôtel de ville impressionnant, de même la maison du célèbre marchant, Rosélius, qui a fait fortune en trouvant le process du café décafeiné au début du 20°s. (50% du café importé en Allemagne passe par Brème)Il a financé la reconstruction de ce bloc de rue avec un édifice consacré à Robinson Crusoe, l’actuel syndicat d’initiative avec un musée. Au total, en 3 heures j’avais fait le tour et je suis revenue à l’hôtel.
J’ai comme un grand temps de solitude. Pas de voyageurs, peu de contacts, fatiguée; et peu de chose qui me captivent. 
Je suis contente néanmoins de cette succession de villes Hanséatiques et leur architecture.

05 mars:  Basse Saxe: Hanovre. Une halte pour me reposer et faire suivre photos et bla-bla. Hôtel en centre ville et arrivée à 11:30, j’ai commencé par me reposer et suis sortie pendant 2:30 sans avoir de pluie...rien de très rigolo à voir et tout touché par la guerre. Bien sûr tout a été réaménagé, le centre ancien est tout petit et refait en partie.



28 .02 Meklemburg- Poméranie: Wismar: All de l’Est
Impressionnante cathédrale St Nicolas. Un resto végétarien pour m’accueillir en arrivant avec une grosse soupe épaisse de lentilles et autres secretes saveurs. Ouf, ça fait du bien . En réalité, il y a beaucoup de restos végétariens, vegans,; le problème est que quand je tombe dessus, je n’ai pas faim ou bien ce n’est pas le moment.Je ne sais pas manger si je n’ai pas faim.
Là, c’était une bonne introduction avant la visite. La ville est restée très médiévale, avec des canaux étroits, des maisons à colombages, et est très bien préservé car elle n’était pas un enjeu pendant la guerre. À l’écart de l’action. Son rôle Hanséatique était depuis longtemps sur la touche, derrière Hamburg ou Brème avec d’autres moyens. Néanmoins, une petite ville plein de cachet et  charmante que j’ai pu parcourir à l’aise, sans valise; toute la journée.

lundi 25 février 2019

2019.Fevrier 04 Danemark

Entrée au Danemark le 4 fev. 
41 000 km2 , 5,8 millions hts, 1300 km parcourus, 83€/j

4 Février Danemark Zealand Copenhague
999 interventions armées danoises dans le cadre de l’ONU depuis la 1ere, en 1948, Israël! Vu sur un mémorial récemment édifié en l’honneur des soldats disparus.

On est assurément dans une aire très cosmopolitaine sur le plan culturel, à Copenhague. Nous ne sommes plus chez les Nordiques...du nord! Certes, c’est la capitale. A voir, pour le reste du pays.
Carte crédit bloquée, le WE bien sûr, parceque j’ai fait plus de 30 paiements dans la semaine dans un des pays où à l’horizon 2020, plus de cash ne sera accepté en paiement....J’ai bien sûr passé un mauvais quart d’heure, sans pouvoir bouger de Copenhague.

Jolis travaux créatifs en joaillerie, design, poterie, fashion. Généralement cher. 
Magasins 2d hand Croix rouge de très haute qualité, bien agencés et bon produits pas chers.
A nouveau, changement des app pour trains et bus, partiellement en anglais, le reste en danois. Pas trop commode.
En revanche, ouf encore plus.Le Sud? Possible. C’était vrai aussi un peu en Norvège du Sud, les gens un peu moins farouches. 
Je suis scotchée par le design, autant qu’en Finlande, et par le nombre de produits très communs qui sont danois: Velux, mes couvercles plats, Electrolux Suede, et beaucoup qui m’échappent à présent, dans la vie quotidienne.
Et de super lignes. Dans la mode aussi. Ca confine le fonctionnalisme des années 30/50 oú les besoins étaient importants et quelques personnes se sont intéressées á des productions en qualité et quantité adaptées aux spécificités.
En plus le temps s’est mis de la partie, non seulement sec mais avec un peu de soleil.
Le territoire est petit, je suis sortie de Copenhague, voir les palaces, les forteresses, citadelles, tous royaux et je ne sais pas pour quelle raison, ça m’a amusée. A part quelques créations monumentales qui ont traversé les siècles et dont je n’ai fait que m’approcher, sans entrer dans les édifices, c’était un parcours plaisant dans une campagne verte ou boisée, très doucement vallonnée et bien irriguée dans tous les sens. Le sol est assez pauvre et les surfaces cultivées sont surtout du fourrage pour des animaux en stabulation fermée. Parfois on voit des chevaux, mais ils élèvent beaucoup de porcs en énormes batteries et des bovins,
que l’on ne voit pas... 
J’y ai bien mangé aussi. J’étais dans un gros hôtel, une chaîne internationale que j’ai goûtée á Paris, place du Colonel Fabien. C’est propre, vivant, diversifié et il y a du monde. Quand c’est plein, ce doit être moins drôle mais c’est bien pensé. Proche de tout à pieds. Parfait. Je m’en suis servi de base dans le Zealand pour visiter autour de Copenhague. 
J’ai trouvé la ville comme un bon compromis ancien /moderne et j’ai pris beaucoup de plaisir à me promener, visiter. C’est phénoménal, le déploiement urbain intramuros, la dynamique, sans effervescence. Très énergétique. Encore des bibliothèques fantastiques!!! Je crois que c’est quelque chose que je répète parce que nous ne connaissons pas ça. Nous sommes plus arides ou mono fonctionnels dans le domaine de la connaissance ou de la mise en oeuvre de cette balance ouverte de confiance et d’ouverture au nouveau. Je ne sais pas ce qu’il y a mais nous aurions beaucoup á gagner pour la société á ouvrir des passerelles dans tous les sens.

12 Février Funen Kerteminde: compte tenu des congés scolaires, mobilité des familles, la saison, j’ai dû m’organiser un plan en fonction des disponibilités hôtelières.
Je suis bien tombée dans un B&B où l’hôtesse, Margit, m’attendait pour me voir, me montrer, papoter un peu. Ca faisait longtemps que je n’avais pas eu cet accueil! Le coin était très cosy aussi, l’info touristique aussi; ils louaient des vélos et je me suis mise au guidon! C’est plat mais pas comme une crêpe....et le vélo un peu lourd et mon entraînement un peu loin derrière, mais avec le programme que je m’étais fait et la location faite il ne me restait qu’à pédaler. C’était superbe et je n’ai pas rencontré beaucoup de cycliste dans le secteur mais je buvais du petit lait. Et j’ai passé l’après midi ainsi, une grosse boucle à faire en rêvant du menu pour le soir après une bonne douche; car il ne faisait pas chaud mais je n’avais pas froid! Les pauvres diables qui font ça en été sont moins chanceux que moi. En revanche, peut être trouvent ils quelques gargotes pour se désaltérer...moi non!


14/02 Jutland Aarhus super, premier pique nique!!!ARoS magique et bibli géniale. + des restos... Ca décoiffe sans façon. Je trouve très tonique, pas mal de français rencontrés á l’hôtel ou dans la rue, de jeunes ménages qui vivent là et s’y trouvent bien. C’est une ville que je sens très dynamique á tous les niveaux: de nombreux projets d’architecture de grande ampleur orientés vers le futur( changements climatiques, recyclage, hausse des niveaux des eaux etc) , dans l’existant, des réalisations phénoménales, des liens entre buildings sur les rues, et j’en passe. Je m’y sens bien et c’est ma base pour visiter le Jutland. Les distances sont courtes en train et bus et les connexions faciles.

16.fev. : Jutland Aalborg, j’ai bien fait de faire une visite à la journée. Rien à voir avec Aarhus. J’ai bien aimé la ballade au musée conçu par Alvar Aaldo , le Kunsten, superbe marbre blanc et bois clair.c’était gavé de familles avec enfants et personnes agées, à 10h du matin! Jamais vu ça chez nous! 
Puis je me suis promenée en “front de mer”, sur les bords du fjord qui traverse le Jutland d’Est en Ouest. Tout y est en réforme là aussi, réjuvénation des quais amorcée depuis quelques années déjà qui comprend le dernier édifice créé par Urzon, (l’architecte de l’Opéra de Sydney et de l”usine” Lego á Billund) 2008; la cité de la musique plus récente et du résidentiel attractif. Ça m’a semblé une ville tranquille, 120 000hts.
Dans la campagne, bcp d’élevages de porcs, de grande dimensions, pas mal de chevaux aussi. Et des usines, mais difficile de dite de quoi et c’est joliment vert; au flair, il y a pas d’engrais pour ce qui me semble être du fourrage....
Viborg.: c’est tout fermé le samedi pm. Assez décevant de voir une cité vide et nue. Il y a quelques maisons du 16 eme s.! Ça a été le siège d’une église catho romaine puissante avant la Réforme. Et puis tout s’est assoupi...dans un emploi du temps léger.....!
De retour à Aarhus, je prépare mon départ pour Jelling et Kolding en train et le soir repos à Kolding.

18/02 Jelling: 
Pas grand monde s’arrête à Jelling... genre ville morte ou presque au premier abord. Avant d’y arriver, nous passions en rase campagne et plusieurs fois j’ai vu des chevreuils, daims, dans la brume, si jolis et si effarouchés!!
Jelling est le berceau de la dynastie royale actuelle... et aussi le siege de la première église catholique danoise au 10 eme s., c’est Gorm l’ancien qui non seulement a réuni sous son commandement les tribus rivales du territoire mais les a fait passer du paganisme su catholicisme par sa propre conversion....
C’était aussi le bon vieux temps des Vikings et Jelling était le siège du pouvoir. Les fouilles ont fait apparaitre la “ forteresse de bois” les pieux de l’enceinte du camp. 
A ce double titre, Jelling est ancré au coeur de l’histoire danoise. Il y a peu à observer, le site est classè au Patrimoine mondial et c’est désert, au moins en cette saison; il y avait qq danois en famille, accueillants.
Je me suis appuyée sur la bibli pour acheter un billet de train en direction de Kolding, on peut tout faire en bibli et avec le concours du personnel si besoin est.

18.02 Kolding: l’hôtel est sur les hauteurs.. mes jambes sont coupées par l’arrêt en train. Il fsut que je fasse redémarrer ma bête et ça monte, récompense: la vue est belle. L’hôtel aussi et je décide de rester là 2 nuits en oubliant ma résa à Esbjerg... on vera quand j’y serai!
La ville de 60 000 hts gravite autour du fjord du même nom. C’est assez industriel mais propre: industrie mécanique, pâte à papier, et plein de cheminées qui fument blanc ( vapeurs?) plus des constructions top tech. : musée, piscine, bibliothèque, chateau du 13 eme, moins tech. 
J’ai traversé toute la ville pour atteindre les hauteurs, c’était bien animé, plein de boutiques, design, très spécialisées aussi, j’ai fsit un peu de lèche vitrine car mes jambes tiraillaient...
Arrivée à destination, il me restait à faire des provisions pour cuisiner, depuis longtemps je n’avais pas accès à une si bonne opportunité, j’ai donc eu les yeux un peu plus gros que le ventre...
Bien qu’ils aient sûrement les plus grandes qualités techniques,
je n’ai pas trouvé les musée, bibli, piscine visuellement attractifs sur le plan architectural; ills ne m’ont pas fait rêver; en revanche, j’ai beaucoup marché pour tout boucler et la rando sur les hauteurs a été très agréable en dépit des giboulées qui tombaient brutalement suivies de rayons de soleil blafards. Je suis à présent sur les rotules et je vais préparer mon repas! 

20/02 Esbjerg au S.Ouest du Jutland.
Traverser d’Est en Ouest cette portion du Jutland m’a permis de voir des “champs de porcs” des vrais, en stabulation libre. Première fois! La viande sent elle moins mauvais???
La halte à Esbjerg m’a permis d’aller sur l’ile de Fanø, des paysages comme en baie de Somme ou le Mont St Michel à plus grande échelle avec hauts fonds très importants, très riches en vie animale de tous poils et corollaire: les oiseaux! Les villages sont tapis à l’intérieur de dunes et charmants. C’était l’hiver, mais il y a une petite population résidente à l’année.
J’ai passé une bonne journée à marcher le long du rivage et de l’un des villages.
A Esbjerg, l’Opéra de Utzon, surtout l’entrée était un peu décevante. Quand à la ville même, récente, début du 20 eme siècle, la découverte de pétrole sur la plateforme dans les années 70 a permis un redéploiement et une attractivité.
 Le plan est en damier, rien de spécial si ce n’est la proximité de ces petits paradis à proximité.L’hôtel était un peu éloigné du port, ce fut une journée riche en marche. Le bâtiment, ancien collège était très confortable, une cuisine où j’ai achevé les provisions de légumes et tout super bien entretenu et équipé.

21 Fev. Ribe
Le temps est mitigé, frais et venté. C’est normal, c’est notre même côte ouest. 
Pour atteindre l’hôtel, il faut se diriger au feeling: plan moyen-âgeux, sinueux et on se perd volontiers car c’est tellement joli, bien léché, que l’on a le nez au vent. Et tant mieux. C’est la plus vieille ville du Danemark, j'imagine que ça veut dire « ayant reçu le statut se ville » car depuis que je vois le + vieux ceci ou cela....
Pas de problème. Ce que je trouve interessant, dans ces « vieilleries » c’est qu’elles sont dûment pavées, avec des cheminements dallés pour vélos ou déambulateurs ou autres. Ca reste confortable et très adapté.
Je trouve une super pâtisserie, les morceaux sont très gros comme partout ici, et je craque pour 1/4 de patisserie, 259 gr quand même!...Bien sûr je ne sais pas de quoi il s’agit et en cas, j’attends jusqu’à l’hôtel pour y toucher...
Je ne suis pas déçue: un gâteau aux noix léger avec des noix entières. Délicieux et j’en ai pour plusieurs jours.
La ballade dans la cité est touchante, charmante, pleine de surprises et vivante. J’ai pu constituer un album de portes, tant elles sont jolies!
J’ai visité le musée Vikings qui avait un étage consacré à la recherche archéologique et les moyens toujours plus puissants et sophistiqués pour « lire » les paysages et les comprendre. Explications très pédagogiques et fort interessantes. Une autre partie était consacrée aux Vikings et le reste àxla ville de Ribe et son évolution à travers les siècles dans un environnement marin qui l’éloigne toujours plus des rivages de la mer du nord. Et puis j’ai pris des coups de vent, normal, il y a pas mal d’éoliennes et je cherchais l’air marin.
Je suis au régime légumes crus cette fois! Je fais de bonnes salades, citronnées avec des légumes locaux , sous serre ou non, mais qui ont de la saveur; pareil pour les fromages et du pain. Ils sont bons. Mais je n’ai pas encore fait de soupe faute de mixer ou blender..... J’utilise le réseau local d’auberges qui est super, propre et bien équipé et avec du personnel...Danhostels. Ca change un peu la donne des contacts aussi.
Ça va bien et les gens sont avenants et courtois.
Je prends le train pour Odense, la ville d’Andersen. 1:30 de voyage partagée avec une n  (?) de Samoa qui avant d’être indépendante était Neo Zélandaise, et avant, British et avant, Allemande et avant, indépendante... Vit au Danemark depuis son marriage avec 1 Danois rencontré en NZ où elle faisait ses études... un film en trente secondes! Et on papote....et j’apprends que l’agriculture est bonne, seigle et orge pour le pain et la bière, pommes de terre, et raves de toutes sortes pour les porcs et les humains.

23 Fev. Odense. Les travaux continuent, un chantier qui est général, des projets ambitieux comme partout où je suis passée au Danemark. Je n’arrive pas à me faire une opinion à ce sujet. Sont ils plus dynamique que nous? Il me semble que les prises de décisions sont plus rapides et ils ne lésinent pas sur les moyens: les chantiers sont actifs, certains, y compris les dimanches. Travailleurs polonais surtout. Il y a des vues globales de la ville: que reconvertit- on? Pour remplacer dans quelle direction thématique, les moyens mis en oeuvre pour y parvenir etc.
Aujourd’hui dimanche j’ai marché le long du canal qui relie Odense à la mer;  creusé au début du 19 eme s.Il faisait très beau, beaucoup de promeneurs à bicyclette et pour le retour, je suis passée par le petit village de Stije, jardin maraîcher d’Odense. Il n’y avait rien de spécial en dehors de l’air frais et des oiseaux dont quelques cormorans qui pêchaient.

Fini mon tour du Danemark. C’est l’Aquitaine en superficie, sans le Groenland bien sûr!J’ai trouvé très agréable, cosy, des maisons douillettes, beaucoup de restes médiévaux mais aussi beaucoup de créativité, vers l’avenir. Il m’a semblé aussi que le rythme de vie est paisible: le nombre d’heures travaillées au quotidien est inférieur au notre et ils ne semblent pas choqués de travailler jusqu’à 71 ans. J’ai rencontré de jeunes couples ayant ainsi un mode de vie simple et agréable, vacances régulières de 1 semaine avec les enfants et contrepartie travailler plus longuement à postériori. Qu’en penseront ils si ils y arrivent? Ou pas? Les standards sont élevés au quotidien pour beaucoup.





Champ de porcs, charmilles




jeudi 7 février 2019

09.01.2019 Sud Est Suede

Sud de Suède 09. 01 Kalmar: un hotel qui sent l’hopital Swan hotel; mais deux villes anciennes, ceinturées de fortifications. En plus, un beau temps piquant très agréable mais qui m’a donné un froid aux mains qui m’a presque fait virer de l’oeil.. pourquoi? je ne sais pas; il m’a fallu bien 15 mn pour m’en remettre! Les 2 villes étaient attractives pour différentes raisons: Gamla Stan pour le plan primitif médiéval, il n’en demeure aucune trace bâtie, mais des maisons bois s’y sont ultérieurement installées, fin 19eme. C’est chaleureux et charmant. La deuxième ville, Kvarnholmen, plus récente, 18/19 eme s., présente un plan damier, la plus part des bâtiments sont de pierre et quelques maisons bois: moitié bourgeoises, moitié plus populaires et charmantes. Tout ça doté de bcp de magasins et majoritairement piéton. Le tout très plaisant et qui permet de bien se promener le long de l’eau et l’extension de la mer Baltique, au large, l’île de Gotland, la plus grosse île de la mer Baltique, et juste à un jet de pierre du continent, la résidence d’été de la famille royale sur l’île de Öland.

10/11 Jan. Karlkrona: clef de la défense maritime suédoise, centre d’innovations techniques en construction navale dès la fin du 17 eme s.
Dés que la Suède a récupéré du Danemark les cités sur la côte sud , situées au milieu de la Mer Baltique en considérant les pays baltes et scandinaves, les rois suédois ont déployé leur commerce et leur défense contre les agressions et la puissance germanique. La Hanse était hyper-puissante et pouvait constituer un danger politique.
D’où des villes et avant postes forts. Dans le cas de Karlskrona, les marchands des autres villes sud, les personnes importantes ont dû quitter leurs résidences et venir s’installer à Karlskrona dès le début du 18e s. par ordre des majestés..
La ville a, au centre, sur l’le de Trossö, un caractère très militaire, casernes en pierre, bâtiments publics en pierre etc.,amirauté etc , autour, l’archipel est très diversifié et c’est charmant. Les quartiers anciens se gentrifient, les maisons bois, anciennes concessions de marins ont été prises en main, les lots sont plutôt très petits et l’impression est très chaleureuse. Chaque île a son caractère, son étape de gentrification et sa façon sur un relief varié essentiellement rocheux.
J’ai passé là 2 jours, avec du beau temps et j’ai arpenté. Notamment l’île Aspö, un peu comme Maubuisson, le matin de bonne heure, dans une forêt maigre de pins, lande humide de molinie, des sentiers dans tous les sens, périmètre de l’Île environ 10km. À la fin de mon périmètre d’un bon pas, j’ai bien cru manquer le ferry et j’ai fait du stop pour 1,5km! Finalement, j’étais en avance! J’ai été prise en charge tout de suite. C’était mon anniversaire...la journée a été bien remplie à droite et à gauche et je me suis octroyée un green curry et un verre de vin chilien délicieux, mais pas en même temps: le bar à vin n’avait pas un menu à ma convenance et le resto. thaï n’avait pas de vin!
La ville est restée un gros centre militaire et de construction navale, et a toujours une prodution de porcelaine depuis 100 ans.

12 jan. Vaxjö: rien de spécial si ce n’est que le soleil n’est pas sorti de sa tanière, il bruinait toute la journée, les bus et trains ont joué aux abonnés absents ou cache cache, allongeant d’autant le voyage. Ne comprenant pas les annonces, j’avais un interprète perso charmant qui me disait que, dans cette région, hors la ligne Malmö/Stockholm il fallait intégrer quelques mésaventures comme celles là. J’avais le temps donc c’éta it sans conséquence pour moi...
En arrivant, un chantier monumental: la construction du nouvel hôtel de ville, en face de la gare! Sur des normes nouvelles, toutes les fonctionalités possibles: 
En revanche, bonne surprise, un concert libre dans une église à 2 clochers hors du commun, un musée de l’émigration suédoise vers les USA, intéressant et un musée du verre avec de belles créations. Pour terminer, j’ai arrosé mon anniversaire avec un vin rouge Sud Africain. 
L’hotel était cher pour ce que c’était et la ville, au moins en cette saison, n’avait pas de charme particulier.

13 janv: Eksjö. Je m’attends à des désordres sur le parcours et je pense au plan Finalement tout était bien huilé pour les transports; Eksjö a été le top des visites du sud en matière des maisons locales, c’était super mais je n’ai pas trouvé à me loger. J’ai dû continuer, plan B.
Huskvarna: pas de réservation, ... mais je sais oú aller. L’arrivée à Huskvarna se fait par le haut, la ville s’étale au bord d’un lac et sur les versants d’une faille. C’est ce qui a décidé de son avenir il y a 350 ans: la force des chutes d’eau et leur hauteur!!! Et ça a permis de développer de la métallurgie et plus tard la créativité autour.Et ainsi de suite , machines a coudre, électroménager, armes, ....
14 Janvier: Vadsterna. Du vent et du moyen age et du retour dans l’imagerie et les saints de l’église catho romaine; en l’occurence, Ste Brigitte! Rigolo en matière de reliques...vénérées aveuglément durant des centaines d’années et qui se révèlent étrangères á la sainte:)))
Il ventait tant que la promenade s’est vite avérée inconfortable et les solutions pour y remédier innexistantes. C’est une grosse réputation, riche en histoire et architecture mais un petit village, peu de commerces et restos fermés hors saison. Il reste peu á faire sans roues propres.

15Janvier: Norrköping . Avant d’y arriver j’ai traversé une campagne cultivée et industrielle à la fois. Des chevaux, nombreux stops du train sur une distance courte, significatifs de la fréquentation de la ligne, des populations desservies, de l’utilité de la desserte et plus.. Je crois que c’est assez représentatif du sud de la Suède avec la culture médiévale colorée de catholicisme romain et protestantisme réformé. Amusant.
Et enfin Norrköping. La partie intéressante est un peu étroite si comparée à Tampéré, plus marquée par l’industrie textile, les grosses usines et des sites énormes, qui avaient bcp de caractère.
L’hôtel qui me loge est une ancienne usine, au milieu du campus et des musées, au 5 eme étage. C’est très bien; je ne suis pas seule mais pas loin: 88 lits, remplissage 15%, prix 49€.
Petit dej inclus et draps aussi. La patronne est une vietnamienne; sa soeur habite près de Valenciennes. Ses parents habitent tjs Saigon et elle y va tous les ans. Le soleil et la chaleur lui manquent!!! Je me suis promenée dans ce centre, mais sans enchantement et suis rentrée tôt á l’hotel. J’avais eu un lunch dans un resto dans une usine, très lumineux et je n’avais pas faim pour dîner.
Demain retour á Stockholm pour une nuit et cap sur Oslo, pour le sud de la Norvège.