lundi 20 juin 2011

Le train Japonnais

Il fallait que ca arrive! La plupart de mes deplacements se sont faits en train et en bus. Pour ce faire, j'avais souscrit a des "pass" qui permettent dans une duree et pour un montant proportionnel de se deplacer dans presque tous les trains publics y compris les trains ultrarapides designes sous le vocable : shinkansen.
Ce preambule pose, tout est pret pour le voyage. Avec le pass je peux demander sans supplement de prix une place assise, a droite fenetre, puisque je suis malentandante et dans tous les trains. Quel bonheur. En France ce n'est pas possible, les sieges ne sont pas mobiles, la place a droite fenetre ne peut pas etre reservee comme telle, tant mieux si on l'a...
Sur le quai rien ne permet de distinguer le bon train du moins bon, ou de celui qui ne va pas ou on veut. Peut etre voyez-vous ou je veux en venir?
Tout est tres bien explique, plein de pictogrammes partout, meme la file ou il faut attendre pour monter au bon endroit dans la voiture ou la place est reservee, sauf que ,comme toujours, si on arrive un peu en avance et que l'on monte dans le train et bien on n'arrive pas forcement ou on veux. Ce fut ma derniere experience, trois fois en 2 jours ou j'ai fait preuve d'une grande desinvolture avec les horaires en arrivant trop tot en gare, surtout le matin. En effet, les japonnais n'ont pas d'horaire d'ete ou d'hiver: il fait nuit a 19h30, et jour a 4h30, donc je suis sur le pont tot le matin; et certains pensent que je suis en vacances...et les trains sont on ne peut plus ponctuels ici......
Pour conclure, je  suis toujours  retombee sur mes pates parceque il y a beaucoup de trains et en descendant a la gare suivante, j'ai souvent pu me debrouiller. Se tromper 3 fois, en fin de parcours, sur 3 mois et sur le moyen de transport le plus souvent utilise, je me trouve pas si mauvaise!
Mais je ne pense pas remonter dans un train de si tot!
Je viens de terminer mon dernier "pass", il fut brillant. Je suis presque rendue a Tokyo!

vendredi 3 juin 2011

Shikoku

Je viens de quitter Shikoku apres avoir essuye un typhon...trains annules et recommandations de rester chez soi.
Heureusement et par hasard j'ai consulte une association pour le tourisme a Shikoku, les hotesses m'ont vivement recommande de modifier les projets et notamment d'eviter  d'aller dans le sud de l'ile, sauvage, certes, mais aussi en prise directe sur le Pacifique avec le typhon qui arrivait de..Okinawa, visite il y a 1 mois.
Le debut de mon periple a donc commence tres sombre, ciel tres couvert toute la journee et pluie des le matin, puis vent puissant et depuis 6 jours 27 degres humides.
Je suis entree dans l'ile en train, qui ne pouvait pas passer ailleurs qu'a Sendai et Fukushima, c'est la route! Par contre pas de stop a Fukushima... et j'ai quitte l'ile par une serie de ponts aussi beaux que nombreux.
On peut faire la traversee a velo,( 80 km ) je me suis contentee de faire 15 km aller sur 4 ponts ce qui me faisait un petit exercice de plus de 30km avec les acces...ca va bien. Dommage, le ciel etait brumeux, les photos ne seront pas manifiques mais c'etait tres interressant a faire, tres vente la haut et plein d'iles dans la Mer Interieure. C'est grace a ces iles que les ponts ont ete realises. Bref, tres agreable.
J'ai aussi visite beacoup de temples a Shikoku, ile de pelerins. Il y a 88 temples, sur 1400 km, consacres a Kusai, un sage Japonais qui a introduit le Boudhisme au Japon au 8eme siecle. La plupart sont haut-perches ce qui m'a fait faire de l'exercice, mais je ne suis pas allee dans tous les temples...rassurez-vous, mais assez pour etre en forme en depit de mon genou qui reste tres susceptible dans les flexions apres la chute a White Island en Nelle Zelande.
Pour le bronzage ca va aussi car bien que le ciel soit couvert, le soleil est la. Finalement il y a les japonaises et moi: les unes avec le chapeau, manches longues,collants et shorts pour les plus jeunes mais pantalons pour les autres et l'ombrelle et, l'autre avec pantalons aux genoux et T-shirt decollete et sans manche mais avec sac a dos.
A Shikoku, j'ai rencontre une japonaise tres gourmande, c'est son metier aussi: someliere et cuisiniere qui developpe l'usage du Yuba, version pure du tofu, reservee autrefois aux nobles et aux pretres dans les temples. Avec elle j'ai plonge plus avant dans les sakes et les plats japonnais....quelques temps de plus et je suis mure pour cuisiner nippon!
Donc, je suis a Himeji, prefecture de Osaka. Sur la carte vous observerez comme moi que j'amorce la procedure d'approche de Tokyo qui sera mon point de depart de l'ile de Honshu via Paris. N'anticipons pas, il me reste aussi le Fuji a approcher...
A bientot