jeudi 25 octobre 2012

Arrivee en Ecuador

Après avoir quitté les Llanos et revenue dans la Cordillère, jai traversé Nord/Sud une grande partie du territoire, en bus jusqu'au plus grand port du Pacifique colombien Buennaventura et ensuite j'ai voulu gouter les saveurs des plages ouest. Definitivement, le sable gris ne m'enchante pas; cependant les couchers de soleil ont ete tres sympa. Puis revenue sur la cordillere a nouveau, ce qui represente pas mal de bus encore, dans de tres beaux paysages j'ai revisite la ville coloniale de Popayan, fait des escursions dans le "Páramo" dans les Parcs Nationaux. Cette zone,autour de 3200 et 3600m env. est un reservoir d'eau: les plantes ont plein de poils qui absorbent l'eau et la restituent lentement. Pays des orchidées aussi. Tout trés bien sauf un gros rhume gagne en dormant dans un gite sans chauffage et humide, mais ca va quand meme. Puis,en continuant a descendre vers l'Ecuateur, le temps ne s'ameliore pas. L'altiplano,environ 2600/2800m est un vaste champ de pommes de terre, maïs, pois et lupins de toute nature et riche en elevage aussi. L'arrivée en Ecuateur, a Otavalo, village emblématique m'a un peu decue; a part une population beaucoup plus indigene qu'en Colombie et des voiries en bien meilleur état,je ne suis pas tombée amoureuse des lieux. Du Nord au Sud, le pays a environ 1000 km, avec dans toute la partie centrale, la cordillere. De part et d'autre, les zones humides dela cote et celles en direction de la foret amazonienne. J'ai fait un arret a Quito pour gouter la ville coloniale: tres agréable a découvrir en marchant dans tous les sens. Musées dans d'anciennes demeures privées ou bien anciens couvents autrefois tout-puissants. Dans ces dispositions tres propices a la ballade j'ai fait l'expérience d'une agression a main armée; avec un couteau de 35cm de long au moins je fus mise en condition de donner tout ce que j'avais sur moi. Après la surprise, mon subconcient a jugé utile de se defendre.Ce que j'ai fait, comme dans un film au ralenti;j'ai hurlé,d'abord; dans la rue les gens regardaient sans bouger, le gars faisait mine de me poignarder et de m'enlever le contenu d'un sac ventral. Comment j'ai fait, je n'en sais rien, mais au final, c'est moi qui ai eu le couteau. Pas une goutte de sang, et le bonhomme a détalé. Je suis trés fiere de mon self control d'une part et de mes réflexes d'autre part: je n'ai pas cherché a le menacer ou a le tuer! Il était parti, c'était le principal. A postériori j'ai éprouvé quelque crainte, cependant j'ai cherche la police,(avec mon nouveau couteau) qui a été polie: du moment que rien ne m'a été volé et que je n'ai rien eu...... Ceci et le temps trés bas ne m'ont pas incitée aller voir de plus près le Cotopaxi et j'ai fini ma découverte de Quito dans les musées ou sous la pluie. Je suis désormais a Cuenca, 2500m encore et je me dirige ,le 29 octobre a Guayaquil et les Galapagos. Les photos restent de bons témoins des passages a droite et a gauche sans état d'ame d'agression. Mon moral n'est pas altéré et je me découvre plein de qualités. Sur ce, a plus de bonnes nouvelles

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