vendredi 23 novembre 2012

Rêves amazoniens,
Embarquement dans un bateau de charge a Tabatinga (Brazil), a savoir marchandises surtout et passagers. Une nouveaute pour moi, je savais que je devais porter mon hamac et des fruits si jén voulais car la vie a bord est rustique y compris pour lálimentation.
Compte tenu de mon age, je beneficie de tarifs tres competitifs: environ 50 euros pour naviguer 4 jours et 4 nuits, nourriture comprise! Le premier pont est reserve avec les cales, aux marchandises et les 2* et 3*ponts aux passagers munis de hamacs. Mais on peut aussi voyager dans des cellules partagees a 2 ou 4, ca depend du bateau. On suspend son hamac et le bateau sén va. On sait quant on part, lárrivee fluctue en fonction de multiples parametres et du temps mis pour decharger et recharger lors des escales. Le fleuve Amazonne est une mer, a peine voit on les rives, beaucoup díles sont la aussi. La navigation a lieu de jour et de nuit, comme un long fleuve tranquile car il ný a rien a faire sinon papoter avec les voisins de hamac ou autres. Attention, si on se "trompe " dìnterlocuteur, et que celui-ci est evangeliste, on a tout faux...mais il va surveiller les bagages si necessaire, situes sous le hamac...bref, il faut sóccuper, les paysages sont sympas mais un peu repetitifs, cést surtout la tranquilite que est super, et la nuit dehors dans le hamac.
Arrivee a Manaus, jái pu visiter la ville qui est un tres large bidonville excepte le centre; on peut y apercevoir quelques immeubles qui ont du etre beaux lors du boom de l`hevea, delabres et noirs et dáutres, plus rares, qui ont fait lóbjet de soins attentifs.
 Jávais un contact sur Manaus, jái donc pu rouler dans la ville et les environs grace a lui; la vie y est tres chere car rien de commestible ne pousse dans les environs: tout arrive de léxterieur, les fruits, lélevage, le soja,les produits frais arrivent des etats voisins (tomates, fruits) ou, comme les oignons, du Perou, les patates dÁrgentine et jén passe. Manaus est relie au reste du pays par avion et par le fleuve qui fonctionne comme une perfusion. En revanche, les usines de raffinage de petrole donnent du travail, export de produits petroliers vers línterieur, toute sorte de plastics, de papiers.
En tout, trois jours bien remplis et jái change de direction pour voir plus de foret, en remontant le rio Madeira qui arrive des Andes boliviennes, sur un bateau plus petit, plús sympa et plus longtemps avec au menu riz, haricots, poulet et pates le midi, le soir, la veille, le lendemain jusquá lárrivee 6 jours et 7 nuits plus tard. La, les berges du fleuve etaient plus proches, plus vivantes la nuit aussi grace aux animaux qui viennent boire et chasser sur le fleuve, genre anaconda, reptiles, crocodiles, oiseaux, porcs sauvages, chevreuils...et plein dóiseaux.
Arrivee a Porto Velho, peu de foret: Etat de Rondonia qui fut tristement celebre pour les luttes forestiers/indigenes/ eleveurs. Environ 50% de létat est destine a lélevage bovin qui part congele nourrir Manaus, il en va de meme pour lEtat a cote, Acre. Deforestation pour cultiver a grande echelle du soja qui descend aussi la riviere a Manaus.
Au total, je suis bien surprise, tres interessee, et je roule pas mal. Cést tres grand, jái roule 10h hier, 4h aujourdhui et je me pose ce soir au meme endroit, ravitaille par les bus dans une pousada qui a láir bien sympa, juste avant la frontiere de Bolivie. Je reste au Bresil jusquén Janvier au moins.
Les temperatures sont bonnes avec de bons ecarts jour/nuit, mais ca va bien. Le bemol cést la nourriture tres peu variee; je pense me mettre a boire car, la canne a sucre est tres presente et bien sur le produit derive: le rhum local que lón boit avec un sucre de synthese parfume a tout ce quón veut et qui ressemble a ce qui etait autrefois le "Mistral".
Les photos ne sont pas pour encore car les ordi sont "Linux", ils ne chargent pas Picasa, je ne peux pas pour línstant mettre les photos.

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