lundi 10 août 2015

Novosibirsk and around (Tomsk)

Novosibirsk and around (Tomsk)
Comme toujours et partout, les taxis sont durs et cherchent à prendre l'avantage. Ils sont devant la gare, sans plaque, et hors la loi. Le mieux est de commander par tel. un taxi, qui rappelle pour donner les coordonnées de son vehicule, encore faut il avoir un téléphone. Hors cette voie, point de salut. L'hôtel est à 8 mn à pieds de la gare, et nous payons comme si c'était à 10 km... Ce n'est pas le montant à payer, il est ridicule, c'est la façon.
L'hôtel est un bon hôtel et les services sont bons et classiques, mais sans cuisine bien sûr. Cela nous donne l'occasion de fréquenter des " cantines" qui nous ont été recommandées. 
Novosibirsk est une grosse ville. Bruyante, en bordure de rivière aussi, l'Ob. Active, 3eme ville de Russie en population, superbe opéra, plus grand que le Bolchoï à Moscou. Lors de la 2eme guerre mondiale, beaucoup d'usines mais aussi nombreuses activités ont été "déménagées en Sibérie pour les protéger des allemands, y compris l'opéra national... Et il est resté très fameux à Novosibirsk en dépit de son retour à Moscou.
Il faisait beau, j'en ai profité pour arpenter le centre, mais c'était très bruyant, beaucoup de circulation, camions et autres. Très vite, nois sommes partis pour plus tranquille à Tomsk. 
Comme Tobolsk, en dehors des grands réseaux actuellement. Néanmoins, située sur un émissaire de l'Ob, la ville a été un commercial important à en juger par les belles et nombreuses maisons de bois. La ville existe depuis 400 ans, il ne reste rien du petit Kremlin qu'il a pu y avoir autrefois. Mais les maisons des riches marchands qui s'activaient là sont toujours là. Assez regroupées dans un quartier dit des Tatars, musulmans, commerçants, dynamiques.
La ville est organisée autour de la traditionnelle Ulitsa Lenina et s'achève au sud, je crois, par une magnifique statue qui lui est dédiée, dans le parc donnant en balcon sur la rivière. Malheureusement, 3 jours avant notre arrivée il y a eu un genre de tornade qui a fait pas mal de dégâts sur les arbres, surtout bouleaux et peupliers. 
1/5 de la population de Tomsk est étudiante, jeune et diplômée. Interressant pour le touriste qui comme moi ne parle pas l'anglais. Là, il fallait cibler jeune pour communiquer et avoir des infos. C'est ce qui nous est arrivé dans le parc ci dessus: une italienne des Pouilles, spécialiste en littérature russe des 19 et 20° s., à Tomsk depuis 6 ans, en voie d'achèvement de son PHD et enthousiaste pour rester en Russie. 
Comme nous arrivions en début de PM, je n'ai pas fait de résa d'hôtel, mais j'ai repéré un truc près de la gare. Errare humanum est....
Un genre de bouge non identifiable, mais des personnes qui nous ont conduit sur place et nous ont mis en position pour trouver mieux, sans parler anglais! Très serviables et aimables. En dépit de cet épisode décevant: nous avons perdu 2 heures à chercher pour finalement se retrouver à la case départ: la gare. Pour se détendre, nous n'étions pas chargés, nous avons cherché et trouvé le petit hostel recommandé par Lonely Planet et nous l'avons bien apprécié. Nous avions tout sous la main et cela permettait a Tommy de revenir dans ses quartiers dès qu'il voulait. Finalement, nous sommes restés là 2 jours peinards. En plus   Nous avons trouvé un resto italien avec de bonnes pizzas à pâte fine et croustillante et du risotto délicieux ! Que du bonheur!
Nous sommes retournés à Novosibirsk en bus, et depuis la gare de bus, avons pris le bus ( encore une épreuve)  pour rentrer à l'hôtel, nous changer et prendre une douche avant de prendre Tobolsk et Natalia, entrée en Sibériele train pour quelques 12 ou 14 h encore. Le trans-sibérien encore, oú nous avions la nourriture incluse sans le savoir. La nourriture à bord est assez simple: une poche par personne dans la cabine, avec une petite bouteille d'eau, une barre de céréales, un yaourt, un petit pain affreux, un sachet de thé, un nécessaire à dînette, un nécessaire à dents. Puis vient un plat chaud. Pour le petit dej., c'est réduit à du thé, parfois un porridge.
Le fait est que l'achat du ticket, si on arrive à ses fins, est à peu près ok pour moi. En revanche, déterminer le wagon, la qualité du service dans le wagon et autres, reste un mystère épais. Jamais je n'ai payé le prix annoncé sur internet ou au guichet, le montant prélevé a toujours été inférieur...?
Finalement, de Novo, je n'ai pas retenu grand chose en dehors de l'hôtel et de l'Opéra ainsi que mon premier contact avec les "cantines".

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