Sauve qui peut, à nouveau. Certes j'avais un transport, pas fiable car une fois rendue à mi chemin, pas sure d'avoir une correspondance ou bien quand? J'en trouve un autre qui repart après le festival; il retourne près de Morön, à vide...pas bon pour lui. Je suis un peu de baume et il va faire un détour pour me déposer à Ulaangom.
Je ne peux pas trouver mieux. Il part à 7 h demain matin et il est sur place, dans la guesthouse. Il n'est pas kazakh, ici, c'est compliqué pour lui. D'un seul coup d'un seul, je vais me trouver à Ulaangom, en passant par des pistes. Je l'aurais recherché ainsi, je n'aurais pas pu y arriver et ce chauffeur me sert sur un plateau, avec 9h de conduite, la piste off the beaten tracks. Si bien off que nous nous sommes perdus, retrouvés, avons mangé la poussière et étions fourbus, saupoudrés de "sucre glace" en arrivant à Ulaangom presque 10 h plus tard. Et lui, après un bref déjeuner, pris ensemble, il a repris la route pour 3 à 4 h de plus...
Arrivée à Ulaangom, je me suis couchée et j'ai dormi jusqu'au lendemain 8 h, sans me laver, ni diner. Trop contente d'avoir un lit. Le lendemain, objectif, trouver lit et douche....et voir comment je peux aller sur les sites souhaités.
Le lendemain, changé d'hotel et eu l'impression de faire un autre saut en avant: les hotesses, elles sont 3, ne parlent pas anglais mais sont dégourdies.....je dis ce que je veux et je préssent qu'elles ont compris. En effet j'ai 3 RV pour les 3 jours qui viennent pour 3 endroits differents avec un taxi privé. Aujourd'hui ne semble pas être menacé par les tourbillons et vents de poussière...important pour les plans! La ville, si on peut dire, a des limites assez proches du centre ville...et autour des limites rien de rien. Le désert, la poussière et rien. Je me demande bien ce que font les gens ici.
Mon tour est assez vite fait, même en trainant, surtout pour pourvoir à mes petits besoins alimentaires, chaussettes chaudes etc.
Le jour 1, je dois aller en taxi dans le village de Tarialan, voir les montagnes de plus prés, des sommets de 4000 environ. Je suis prête et voilà que l'hôtel m'apporte un petit dej. ( je ne sais jamais sur quoi compter, alors je ne compte sur rien, jamais déçue): des oeufs frits crevés, comme d'habitude avec une tranche de concombre et une rondelle de salami cuite et horriblement parfumée. Tout passe dans une poche que je mettrai à la poubelle ou que je donnerai à un chien...A la réception, je suis attendue par le "taxi" qui est le père de la réceptionniste et par une autre réceptionniste dont c'est le jour off et Ui va m'accompagner, première nouvelle. Pourquoi pas? Aprés m'avoir expliqué qu'elle est de Tarialan et sa famille aussi et que nous allons déjeuner là- bas, je vais faire des emplettes pour offrir à mes hôtes. J'ai une liste non exhaustive et indicative et je m'y conforme...et nous voilà partis, pas loin, car une des ses copines s'est jointe à nous. Plus on est de fous plus on rit! Et c'est vrai nous avons passé une bonne journée ensemble, sauf que nous n'avons pas déjeune, les filles ont préféré aller danser dans la salle municipale. Des valses, version mongole, mais ça marche super et il y avait beaucoup de danseurs sur la piste. C'était un jour sur semaine, l'après midi et c'était plein, avec un petit droit d'entrée. J'ai aperçu les sommets, mais plus interressant, le chauffeur m'a amenée au un torrent de montagne aménagé pour irriguer loin dans la steppe....et donner de l'eau au bétail éloigné.
Le retour à Ulaangom s'est fait avec les deux jeunes filles plus la maman de la réceptionniste, plus son ami. Nous étions chargés à l'arrière. J'étais devant.
Le jour 2, j'étais prévenue mais pas tant que ça: objectif, le lac salé Uvs Guur. A nouveau, le même chauffeur de taxi et l'autre réceptionniste, avec son bébé de 10 mois. Pas de problème, le bébé est nourri au sein à volonté. Pas besoin de bagages volumineux. J'ai pressenti un retour rapide dès le départ, donc j'étais préparée pour parer. Et fait l'itinéraire, mais néanmoins, nous ne sommes pas allés bien loin. J'ai donc annulé le 3 eme jour que j'ai consacré à autre chose, notamment photos etc. et à trouver un transport pour aller à Khov, sur le chemin du retour à Olgii. Bien m'en a pris car c'etait le jeudi matin, la réceptionniste, fille du taxi, n'était plus en mesure de me trouver un transport ou une solution pour aller à Khov et elle m'apprend que le vendredi pas de bus. Lard ou cochon, je ne sais pas mais j'ai filé à la "gare routière" et j'ai attendu dans une jeep qu'elle se remplisse pour partir...toujours sur les starting blocks! Ca fait partie de la fatigue qui s'accumile, toujours à trouver des solutions et vérifier, reverifier, 3 à 4 fois et recouper les infos. Exténuant parfois. Arrivée à Khov à 23 h, sans résa nulle part...
Tout s'arrange néanmoins. Avec la prononciation à l'envers, ou bien ce que le chauffeur a bien voulu faire, j'ai trouvé un lit. Pas celui que je pensais ou demandé au chauffeur mais peu importe. J'ai bien vu le lendemain. Et j'ai changé de crèmerie. Pas de bagage, grande mobilité..ç'est bien utile.
Néanmoins, stress, petites contrariétés, fatigue et voici les ingredients qui aident bien aux embarras gastriques. Et je les ai bien eus! Retour à Olgii deux jours aprés et toujours embarrassée,
Quitté le pays
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