21 juillet 2018.
Me voici déjà en Lituanie. Transports un peu difficiles à cause de la frontière, mais finalement l’auto-stop a bien fonctionné et non seulement j’ai bien marché mais j’étais rendue à l’hôtel à 18h. Vu la longueur des journées, c’était parfait.
Je suis dans une auberge, près du lagon et c’est très joli. Le lagoon n’a pas toujours été un lieu de plaisir; la pêche était l’unique ressource et les conditions de vie n’étaient pas roses...Aujourd’hui tout a changé avec le tourisme et les maisons de pêcheurs ont été reloockées.
Charmant, vélos accessibles, ça me fait penser à Maubuisson; à partir de 18h il n’y a plus de touristes, ils sont rentrés sur Klaipeda. Les dunes ne sont pas hautes, faciles à franchir. J’étais bien récompensée de mes aventures de la journée et de tous ces changements de moyens de transport.
Après avoir bien marché pendant mon séjour, je suis allée à Klaipeda. L’hôtel est à côté de la gare routière, c’est bien pratique. De plus souvent les gares routières sont attenantes à un supermarché Maxima, bien achalandé ce qui ne gâche rien. La jf qui tient l’auberge est très efficace et bien sympa, tout va dans le bon sens. Il n’y a pas vraiment grand chose à visiter à Klaipeda à l’exception du débouché de la rivière sur le lagon et de la vieille ville dont j’ai fait rapidement le tour, car de petite dimension. Malheureusement, le musée ouvert ce lundi, le seul, n’offrait aucune explication en anglais. C’est un peu dommage bien sûr pour un musée d’histoire....
Mais il faisait très beau et c’est bien agréable de traîner par ci par là. La place principale de Klaipeda, où se trouve le théâtre, était gavée de touristes descendus de ces immenses bateaux à je ne sais combien de ponts. Je ne suis pas restée longtemps dans le coin.
En revanche, je me suis organisée pour aller faire un tour à Palanga. Et j’étais agréablement surprise. Fut un temps où le coin, sur des km2 appartenait à une famille de la haute bourgeoisie polonaise. Leur fortune a duré jusqu’à la confiscation de leurs biens par les soviétiques. Mais ce sont eux qui ont entre autres, contribué à lancer la station de Palanga en vendant du terrain ou des villas à des nobles locaux. C’est ainsi que, comme à Arcachon, on trouve de superbes villas de la fin du XIX et début du XXº. Elles sont souvent bien conservées et partiellement propriétés de la ville. L’ensemble est agréable à parcourir.
C’est ainsi que je suis arrivée jusqu’à un ensemble, assez peu beau, dont on m’avait dit grand bien en tant qu’hôtel que Mr Brejnev avait fait construire pour lui même. A l’exception du cadre qui était très agréable, rien ne valait le déplacement.
Je suis donc revenue à mon point de départ après une brève station sur la plage de la mer Baltique où, là aussi, l’eau n’était que très peu salée. J’avais fait une bonne promenade!
J’ai trouvé à l’hôtel Suzan, de Chicago et le jour suivant nous sommes parties ensemble à Siouliai .
Départ en train à 6:40.... un peu tôt mais Suzan se rendait à Vilnius en suivant. Nous sommes allées ensemble à cette fameuse collines des croix! Et nous étions les premières. Nous n’avions pas pensé à ça mais c’est plus agréable de profiter des sites lorsqu’il n’y a pas trop de monde autour.
Je suis restée à Siouliai, dans un hôtel genre Soviet, propre et sans âme, tranquille et bien équipé en cuisine, frigo etc. Ici aussi, les travaux vont bon train pour présenter une ville attractive aux touristes. J’ai l’impression que c’est la seule ressource. Les industries ont disparu avec les Soviets et avec les russes.... Il y a un fort ressenti anti russe. Et il est e core plus fort à Vilnius.
En revanche, les lacs sont là, source de récréation, détente, et il y a de quoi se promener, voir ces anciennes maisons de bois, un peu de guingois.
Birzai, vieille ville autour d’un château, qui n’a résisté, ni au temps, ni aux assaults. Mais là encore, des plans d’eau, liés à la géologie locale, des dolines et j’ai pris l’air, humé les jardins et suis rentrée contente à Siouliai.
Kaunas, un joli site, à la confluence de 2 rivières et tout autour, des collines. Le centre est un noyau serré de couvents ou ce qu´il en reste, églises, du XVIIºs. C’est un vendredi, partout où je passe, ce sont des mariages qui se succedent à l’hôtel de ville et dans les églises. Un vrai festival.
Des travaux en cours partout également. Je ne suis pas restée, une nuit m’a suffi. Le lendemain j’étais à Vilnius.