22 juin: Je reprends l’écriture, en crise.
En effet, l’abcès chez le jeune frère n’est pas nettoyé: c’un cratère qui se lâche, se répand. Sur le passage, ça brule. Voilà ce que je vis. Décidément, je me sens comme en « zone empoisonnée, nocive, toxique»; mon environnement familial explose, de partout et simultanément. J’ai l’impression d’avoir appuyé sur un détonateur.
Est-ce accidentel, fortuit, prémédité?
Je ne sais pas; en revanche, ça me trouble, me fait mal. Je me sens comme la proie au milieu de carnassiers.
Je suis en bonne santé, ma tête va bien, je suis fragilisée émotionnellement depuis l’Inde et mon retour en France, mais je garde mon sang froid.
Je vais donc prendre congé de cet environnement hostile en gardant une grande distance. Je ne me sens pas capable de remonter le temps sur 70 ans et de le re-tricoter à la guise de mes frères et soeur. Si j’ai un peu d’avenir, je vais plutôt regarder de l’avant. Mais il n’est pas question pour moi de bâtir avec eux l’avenir sur des braises.
Envoyé de mon iPhone
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire