19 juillet 2018
Ne voici dans les Pays Baltes. Je n’ai reçu aucune nouvelle de la part de mes frères et soeur. Je n’ai aucune idée du sens à donner à cet état de fait.
Pour ma part, j’attends des nouvelles de Marie José et de Jean; de la part d’André, je n’ ai pas eu d’écho à ma tentative de remise en ordre sur l’interprétation de
« l’environnement toxique » qu’il a ressentie comme personnelle.
Arrivée à Riga, LA capitale des Pays Baltes. C’est bien vivant...de touristes! Il y a plein de cafés, de terrasses occupées par les touristes de partout, y compris Chinois. C’est propre partout. Balayé, poubelles propres et pas mal de pavés encore dans les rues. Des trams en site propre, des bus, il est commode de se diriger et, il faut le dire aussi, les attractions sont centrales. Beaucoup d’argent a été consacré à la rénovation depuis une 50 taine d’années. Le résultat est là.Il est donc agréable et facile de se promener dans la vieille ville, moyenâgeuse, il reste bien encore de quoi faire, mais vu l’importance des dégâts consécutifs à la guerre, j’ai trouvé agréable. J’avais oublié que les musées et églises étaient fermés les lundis...j’ai donc zappé pas mal de musées.
J’en ai visité d’autres, très instructifs, tels le Musée de la Guerre avec la naissance de la Lettonie au 13ºs.; le musée du Ghetto de Riga, où j’ai eu pour la première fois un aperçu de ce qu’avait été le génocide Arménien; le musée de la Guilde des Têtes Noires, partie du groupe de la Hanse, fondatrice de la richesse de Riga dès le 13ºs.
Au total, des visites enrichissantes, des rénovations, des formes artistiques locales, en sculptures surtout, des saveurs largement de charcuteries, et de poissons; des bières locales, plein de baies diverses et variées, des girolles déjà! Bien sûr de l’alcool.
Les gens ne sont pas très gracieux, hommes et femmes sont corpulents sauf les jeunes.
J’ai retrouvé des formes russes, et ils sont nombreux ici. Ils occupent de bons postes aussi, de bonnes situations. Le frère d’Irena, Oleg et son épouse, Ludmila sont russes et habitent Riga depuis 1991. Ils ont tous les 2 des diplômes russes d’ingénieurs et Ludmila me disait qu’ils ont du mal à recruter du personnel technique de qualité: ici aussi il y a des phénomènes migratoires, comme du temps de l’URSS. Les Lettons partent en Russie et les Russes arrivent.....Les deux communautés vivent côte à côte, tout le monde parle russe, ou peut le parler; de plus en plus les jeunes ne parlent pas le russe et les Russes apprennent le Letton( pas tous) Oleg parle russe, Ludmila le Letton et le reste...
La campagne est légèrement vallonnée et le paysage se partage entre les champs de blés en tous genres et la forêt. Chaque maisonnée a aussi son jardin et sa serre, plus l’eau partout sous forme de ruisseaux, lacs, rivières. Ça a du charme et c’est tranquille.
Les distances sont assez courtes et les transports en commun fonctionnent bien dans la mesure où, au bout, il y du monde. Si c’est une frontière, le service est plus que modeste, donc il fait se rabattre sue le stop....
Sortie de la capitale, l’avantage: la foule diminue promptement. Vintspils: 2º ville du pays, pas un chat, mais tout brille. C’est propre, j’étais chez l’habitant et j’ai passé là 2 car je m’en suis servi de base pour aller à Kurdiga, joli village en fête. Finalement je marche beaucoup, mais il fait bien chaud. Plus que je ne pensais.
Pour manger, ça va aussi. Il y a ce pain noir que je trouve délicieux, je me fais des sandwiches avec du fromage, du persil, de la tomate. C’est bon, sain et facile. Pour dîner, je vais parfois au resto si je ne peux pas me préparer un repas. C’est souvent assez gras, même pour des légumes: pâtes feuilletées pour faire les peroshskis.... et les portions sont généralement très copieuses. Ils ont aussi des raviolis géants, aux légumes ou à la viande; ils sont si gros Ue ça me décourage un peu. A côté des petits momos du Cachemire, il y a un monde!
La bière coule à flots.
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