dimanche 22 mai 2016

Mandalay aux Etats Rakkine et Chin en passant par Naw Pyi Taw

 30.04 C'est samedi, je rentre à Mandalay et je commence la journée par le chemin des écoliers. Je me suis trompée de route en rêvassant. Il n'est pas loin de 9h lorsque j'atteins la route principale pour prendre le bus. 1h30 de tuc tuc ouvert pour 60 km. C'est une autoroute birmane. Pour les voitures, chacun sa route pour monter ou descendre. Le gars conduit vite. Assise sur le dernier strapontin du pick up j'ai l'avantage d'avoir de l'air et l'inconvénient d'être assise sur les ridelles... Je vais à pieds à l'hotel histoire de me dégourdir les jambes. La chaleur est accablante. Et c'est tout ce que je fais de la journée....J'achète, à l'hotel, le billet de bus pour le lendemain,, je me douche, m'étends avec la clim. 

1.05 pas de célébration ici. Je me suis arrêtée à Naw Pyi Taw. La capitale de Myanmar depuis 2005. Un espace assez étrange. Aucun bruit pour plusieurs raisons: peut être n'y a-t-il personne? Il n'y a pas de voiture ni de mobylette, de plus, l'espace entre les bâtiments garantit le secret... Inimaginable. Tout ce qui s'appelle internet était HS pour raison.. de typhon..????je ne saurai jamais et je ne pouvais pas payer l'hotel jusqu'au moment où j'ai pensé à payer en euros. C'est tout ce que j'avais! Je suis partie aussitôt de ce monstre vide pour Yangon où m'attendaient d'autres surprises. 
J'étais supposée avoir un bus de nuit pour Sitwee avec 11 h de route... Que neni.
J'ai bien cru disjoncter! Je me suis fait expliquer les options disponibles et je me suis dirigée vers l'hôtel bien confortable pour reprendre des forces, et des idées pour la suite.
Le temps de mettre en place un parcours sur mesure pour aller à l'ouest de Myanmar. C'est ce que j'ai appelé ma Rolls Royce, investissement élevé pour un rapport qualité/ prix défavorable. Cela m'a donné l'occasion de me laisser faire pendant 5 jours et tout arrivait tout prêt sauf le nécéssaire...rigolo.
5.05.2016: vol pour Sittwe. 2h avec 2 décollages, 2 atterrissages.  En arrivant, le ciel est très bas, bien noir et je pars en bateau...je n'ai rien amené en prévision de la pluie. Nous arrivons à la "jetée", marée basse et j'embarque sur mon rafiot pour revenir "à quai" quelques minutes plus tard car il semble que la météo ne soit pas encourageante. Changement de plans. Le taxi va m'amener à Mrauk U. ( miaou) Trois heures 30 de route au lieu de 6 en bateau. Finalement en route, je n'ai rien vu du typhon, le soleil brillait, nous avons longé le fleuve tout du long, l'avons traversé etc..
Arrivée tôt, j'ai dégourdi mes pattes en commençant à arpenter "la ville". Ce fut une capitale aussi, du 15° au 18°s. 
En dehors d'un dénuement plus grand, pas d'éclairage dans la ville, rues en terre,  etc,  je n'ai rien vu de bien différent avec le reste de Myanmar.
Il y a de quoi se promener et c'est plaisant. Les "temples" sont à une distance telle que l'on peut en voir un bon nombre. D'autant que pour moi je me contente des extérieurs...Leur construction diffère en ce sens que la pierre est utilisée, davantage que la brique, la couleur est donc différente, les sculptures ont aussi une vie plus longue que dans le stuc.. Les mises en scène sont comme toujours sur un promontoire si possible et pour la première fois je vois des temples de forme massive et rectangulaire qui me font penser à des temples sud américains par exemple, à des forteresses.
J'ai prévu de voir des femmes tatouées dans l'état de Chin, voisin, et je passe une journée dans plusieurs villages. Mais comme pour les femmes au long cous, ça manque un peu de naturel. En revanche, les ballades en barque, le long des rivières sont délicieuses: très vivantes, tout se fait par la rivière, comme un cordon ombilical. Les populations vivent chichement mais personne ne meurt de faim, c'est propre partout, le balayage est l'occupation n°1, celui des feuilles et de la poussière; autant dire qu'il y a là une source d'emploi assuré pour la vie...le seul handicap à mon point de vue est que, le résidu, quel qu'il soit, est balancé un peu plus loin....c'est vrai partout!

Je me suis un peu agacée avec ma Rolls Royce. Pour un peu j'avais le taxi pour me faire traverser la rue! Mais le chauffeur de taxi m'a perdue au travers de ma promenade autour des pagodes....seule touriste, un peu dur! Donc je leur ai dit que je n'avais pas besoin de leurs services, mais c'est dur de faire comprendre. Ici à Sittwe, même chanson, pas besoin de nounou! C'est la dernière fois que je m'en remets à une agence! 
J'ai quitté Mrauk U avec un jour d'avance pour pouvoir visiter Sittwe, sur le golfe du Bengale. 6 h de petit bateau, seule passagère et à nouveau, descente sur le fleuve. La marée remonte très profondément à l'intérieur des terres. C'est un peu amphibie. 
Comme c'est un mélange eau douce/ eau salée, il y a peu de culture de riz, dans les parties basses tout au moins, mais j'ai vu pas mal de palmiers qui ont l'air de se plaire dans ces eaux. Et de la pêche. On est dans un secteur très concerné par les moussons, excellente source d'eau douce mais aussi terriblement dévastatrice. Surtout dans la partie amont: avec les collines pelées ou monts chauves, le niveau des rivières monte vertigineusement de 3/4 m et emporte tout si on n'a pas vu venir la tempête. Sinon, les gens se réfugient sur les collines autour pendant la durée de la furie! ...Tout est précaire ici.
Sittwe a peu d'attrait. Le plus terrible marché que j'aie jamais vu! Tout y est dans le décors: les odeurs, les couleurs, les musiques. J'ai pris sur moi pour aller au bout, mais je ne suis pas prête à me mettre à table non plus pour quelques heures! Compte tenu de la chaleur, je suis retournée à l'hotel. 
Un peu plus tard, la brise s'étant levée, je suis allée lire face au Golfe du Bengale. La marée était basse, les oiseaux venaient chercher les vers... J'ai fait une petite salade de tomates à l'hôtel et des infusions pour compenser la transpiration...demain 10 mai, retour sur Yangon, prendre mes commandes.

11 .05. Bus pour Inle lake. Destination touristique en Myanmar s'il en est. C'est l'est du pays. J'en attend un peu de fraîcheur! Je vais être déçue! Comme d'ab. sur ce dernier point. Mais j'aurai d'autres satisfactions.


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Dernière étape en Shan State autour de Kyaung Tong

18.05: vol Heho/ Chyang Tong, 3 décollages, 3 atterrissages...je n'avais pas prêté attention encore une fois au billet illisible de toutes les façons, mais j'avais acheté un billet avec une autre compagnie que celle avec laquelle j'ai volé et j'étais présumée arriver en 1 h... Probablement mauvaise compréhension...
Je suis rendue.J'ai pu contacter Simon au dernier moment à Nyaung Shwe et il doit m'attendre à l'aéroport. Je l'ai rencontré en Thailande, au nord et nous avions fait une ballade en scooter. Super.

19/20/21.05: Nous  sommes convenus avec Simon du nombre de jours à chevaucher la mobylette.... et à peu près ce que je souhaitais faire. 
Après avoir déposé mes affaires à l'hôtel, nous voilà partis à pieds à travers la ville de Kyaing Tong. Assez amusant, un lac au milieu comme ce que j'ai déjà vu en Thailande à Mae Hong Son et le curé de Colombie...Les temples aussi sont décorés comme en Thailande, au fer blanc. 
La population est majoritairement Shan, parle Shan et Burmese. Les tribus autour ont leur propre idiome, non écrit. Ils parlent un peu Shan mais pas Burmese.
La vie est chère ici. Au marché les prix ont doublé, la bière aussi, l'hôtel, pour les services aussi...la ville est confortablement agencée, la campagne bien équipée de routes. Pas la montagne ou les collines alentour...
Il semble que cette aisance résulte du traffic tout autour, drogue surtout, avec la Chine. Les chefs du commerce depuis longtemps sont les Akha; ils ne cultivent ni ne chassent: ce sont des commerçants. Tous ne vivent pas dans les tribus, il s'en faut...
Nous avons eux 2 jours de mobylette, à raison de 6 et 7h dessus. Ça fait pas mal. D'autant que les routes n'étaient que des sentiers dans la montagne: en cas de pluie au retour, nous étions bons pour pousser la moto...ou coucher sur place..
La visite des nombreux villages a été édifiante: dénuement complet.Les enfants ne mendient pas et sont gracieux. L'habitat est léger, fait avec les végétaux alentour, bambous et palmiers. Pas d'adduction d'eau potable. Parfois des plaques solaires, pas d'école. Cependant, dès qu'il y a une religion, celle ci va de pair avec une organisation scolaire, légère mais présente, un lieu de culte et parfois une organisation urbaine si on peut dire: des allées larges, un lieu de réunion etc..les Baptistes sont omni présents, puis les Cathos, puis les Bouddhistes. J'aurais dû commencer par eux d'ailleurs quoi que dans ces coins reculés, ce n'est pas sûr.
Dans la vile de Kyaung Tong, et c'est souvent ainsi, les lieux de culte sont regroupés de façon semble-t-il assez délibérée. Je me pose la question du pourquoi et des conséquences en cas de conflit. Car les parties coexistent mais ne se mélangent pas. De même dans les tribus: les animistes d'une tribu ne vivent pas au milieu des chrétiens ou des bouddhistes. Chacun son village. C'est assez drôle. Les villages se ressemblent assez sur le plan des constructions de maisons et les habitants tendent tous dans la même direction pour construire: du dur en briquettes de mauvaise qualité et toiture en tôle ondulée, l'étape au dessus et bien au dessus, c'est la maison maçonnée et peinte de couleur pastel avec partout des déco de garde corps, de balustres, de clôtures en "inox" chinois. Celle ci grimpe sur plusieurs étages.

22.05 C'est la fin de Myanmar. Presque deux mois et demi. Je finis super grâce à Simon. Drôle de gars. Il vit au jour le jour. Il ne compte pas et n'est pas gourmand. Il fait avec ce qu'il a. Si il n'a rien, il va au monastère et va aider pour être nourri et logé lorsqu'il est en Myanmar. En Thailande, il a différents petits jobs qu'il peut quitter au pied levé...il n'est pas économe, il serait plutôt prodigue. C'est son pb.
Néanmoins, il est à fond dans les excursions quand il est avec qq1 et je le recommande bien sûr. Une jeune italienne est arrivée hier, je l'ai vue aujourd'hui seulement car aussitôt arrivée elle a trouvé des garçons avec un skate, et elle est montée dessus. Elle a fait une mauvaise chute dans les minutes qui ont suivi. Conclusion, une nuit à l'hôpital et le poignet cassé. Elle est donc emplâtrée. Simon va la balader en moto., tout ne sera pas perdu pour elle.

Inle Lake et Kayah State

11 .05. Bus pour Inle lake. Destination touristique en Myanmar s'il en est. C'est l'est du pays. J'en attend un peu de fraîcheur! Je vais être déçue! Comme d'ab. sur ce dernier point. Mais j'aurai d'autres satisfactions.

 12.05:  je pars pour Loikaw, Kayah State et j'ai la chance de trouver 2 conseillères en route. L'une va passer un entretien pour avoir un poste d'enseignante d'Etat dans son village, elle parle un bon anglais , l'autre va au mariage de son frère, parle peu mais comprend. Des conseils, des suggestions et me voilà parée après 6 h de route sud en minivan. Les paysages sont superbes, terres rouge, très plumées, exploitations forestières de teck et aussi royaume des fruits et légumes tout du long. La dépression depuis Inle est humide, le niveau d'eau très bas, il n'y a pas de continuité d'eau en cette saison pour descendre en bateau. L'eau est de l'eau douce, sur des bases d'argiles bleues, ( les briquettes sont blanches par ici, il y a aussi des mines d'or, d'argent). Il règne une certaine aisance dans les campagnes, les maisons sont en dur.
Les recommandations hôtelières tombent à l'eau: pas ouvertes aux étrangers...mais sur place, les locaux me trouvent des solutions très aimablement et j'arrive à trouver mon compte après 2 stops inefficaces. Mô-ou m'héberge. Son fils Le-mô est une brute épaisse, de 28 ans, qui bat sa mère. Il a fait ses études d'engenierie à Melbourne, il y est tombé en dépression nerveuse et ne s'en relève pas. Il est cependant bon pour consommer ce qu'il ne gagne pas et ne fait rien, vit du travail de sa mère dont il extorque manu militari les fonds....un peu dur. Néanmoins, ils m'accueillent très chaleureusement. Je suis la seule cliente dans cet endroit un peu reculé des Kayah.
Eux aussi me dégottent les endroits où aller, m'y amènent et je reviens à pieds et je papote bcp avec Mô-ou..il fait très chaud. Jusque là, aucun répit avec les températures!
J'ai passé de bons moments avec chacun d'eux. Et je me suis bien dégourdi les jambes en prévision du minivan pour revenir à ma case départ Inlé. Il n'y a pas d'option pour faire le tour de cette zone humide. Et la jeune enseignante s'est occupée de faire la résa pour moi et le pick up à domicile par le minivan! Et tout marche comme prévu.
Le retour est un peu plus rapide, 5 h seulement! Des risques aussi, les chaussées sont étroites...arrivée à Shwe Nyaung, je décide de rentrer à pieds sur Nyaung Shwe ( ils ne se cassent pas la tête pour les noms). 13 km à pieds, et l'orage menace. Finalement, à part quelques très grosses gouttes, rien pour m'empêcher de marcher. Et c'est heureux car c'est plat et je profite des vues tout le long du chemin et des serpents...Renseignements pris postérieurement, ils sont venimeux et dangereux car petits. J'en ai vu un de plus d'un m qui s'échappait, mais j'en ai vu deux petits, dressés, menaçants et j'ai dévié.....Depuis lors, j'ai marché sur l'étroite chaussée pour leur laisser la place entre route et eau......
J'étais bien contente d'arriver.
16.05 :Promenade sur le lac. Très agréable le long des canaux, je serais bien restée indéfiniment ainsi! En revanche, je dois dire heureusement que c'est la période creuse, sans quoi je pense que je n'aurais pas apprécié. Sur le lac, il y a des ensembles hoteliers qui étaient fermés car hors saison, mais qui comptent les chambres par centaines...et dans la ville de Nyang Shwe aussi, la capacité hôtelière est supérieure à 1000 lits, remplis en saison haute...je considère que je suis arrivée de mon point de vue là, à la bonne période. Cependant, il y avait des touristes, un peu trop à mon goût....quand même.
J'ai passé de bons moments de farniente, de ballades, de vélo. J'ai préparé mes repas aussi, histoire de récupérer un petit équilibre, instable à vrai dire.

lundi 16 mai 2016

Shan State Est

24.04.2016
Train pour Lashio. Hsipaw
Hsipaw est à 700m d'altitude et au NE de Mandalay, en route vers la Chine. C'est très vivant, rural bien sûr et il y a de quoi se promener dans la vallée. Les paysages sont très ouverts, les vallées larges et recouvertes de limons. C'est riche, le sol est généreux. C'est un genre d'abondance.
Il y a tout le long de la route depuis Mandalay, des collines, des failles je pense aussi. Sous l'épaisse couche de limons, il y a des coteaux de calcaire, et aussi, de vieilles formes volcaniques. Ca tremble ici aussi, mais les éruptions sont de l'histoire ancienne.
Bref, avec un peu de fraîcheur, je me suis laissée couler, comme la rivière. Je me suis promenée dans les alentours, puis j'ai fait une rando moitié barque, moitié marche. Pas besoin de penser au temps: pour le moment la constante c'est beau fixe et parfois quelques gouttes en soirée. Je suppose que la saison des pluie doit être quelque chose. Comme le sol est limoneux/argileux, les routes sont impraticables, les glissements de terrain quotidiens ainsi que les accidents. 
J'ai trouvé d'autres churros pour le petit dej., ...
Au delà de Hsipaw, Lashio. On peut s'y rendre, mais c'est une ville plus importante que Hsipaw, et on ne peut pas aller dans les environs pour de multiples raisons déjà évoquées. Compte tenu des "rigueurs" des déplacements, je n'irai pas. Je vais m'arrêter à Pyin Oo Lwin, villégiature des anglais coloniaux. On en fait grand cas autour de moi. Lorsque je suis passée au large de la ville, en train, vu la vitesse de déplacement, j'ai pu noter son étalement, les collines sont entièrement déboisées le long de la voie férrée etc...rien ne m'a vraiment inspirée...

27.04 Pyin Oo Lwin. L'arrivée est bien dans le genre prévu. Rien de la ville coloniale. Il faut s'enfoncer davantage. Comme je ne suis pas chargée, en dépit du soleil, je m'engage à pieds pour chercher un hôtel, j'ai mangé des haricots verts pour me refaire l'estomac après la route en lacets que nous avons empruntée. Tout le commerce avec la Chine passe par là. Le commerce légal. Et il y en a , dans les 2 sens. Il y a des matériaux qui transitent: j'ai vu du charbon, en quantité. Ca m'a fait penser à la Mongolie. Ici aussi, on utilise le charbon de bois et le charbon tout court, d'ou la déforestation, la pollution, la fumée partout, les photos embrumées....
Pyin Oo Lwin ne fait pas exception. C'est un centre académique militaire important. Les gradés bien sûr. Il y a de l'argent, de " belles" maisons. La classe moyenne upgrade de Mandalay aussi vient en villégiature, soit disant pour le climat. Je n'ai pas senti la différence pendant la journée...
J'ai visité le jardin botanique qui valait bien la peine et le temps consacré. Des arbres, dont un ébène, une première pour moi, et bien d'autres bien sûr. Les pelouses à l'anglaise étaient surprenantes aussi. Tout bien considéré, les locaux ont maintenu les lieux avantageusement. Les bâtiments coloniaux sont présents mais très dispersés dans une aire géographique située au sud de la ville. Là il fait bon se promener et c'est là que sont regroupés les petits trésors. Tous ne sont pas en bon état mais on peut se faire une petite idée, bien que les logements civils des colons ne sont pas apparents. Il n'y a pas un quartier résidentiel des britanniques comme il en est en Afrique par exemple.

 30.04 C'est samedi, je rentre à Mandalay, et je commence la journée par le chemin des écoliers. Je me suis trompée de route en rêvassant. Il n'est pas loin de 9h lorsque j'atteins la route principale pour prendre le bus. 1h30 de tuc tuc ouvert pour 60 km. C'est une autoroute birmane. Le plateau est entaillé avec de l'eau ou non au fond. Pour les voitures, chacun sa route pour monter ou descendre. Le gars conduit vite. Assise sur le dernier strapontin du pick up j'ai l'avantage d'avoir de l'air et l'inconvénient d'être assise sur les ridelles... Je vais à pieds à l'hotel histoire de me dégourdir les jambes. La chaleur est accablante. Et c'est tout ce que je fais de la journée....J'achète, à l'hotel, le billet de bus pour le lendemain,, je me douche, m'étends avec la clim. 
- 1 er Mai