vendredi 24 février 2017

2017.02.14 CN Guizhou



Province de Guizhou :1154 km dont train 677 km   373 Y 

14 Février:  objectif Guizhou. 176 000 km2, 35 millions d'hbts.
La province est réputée être l'une des plus pauvres de Chine...je m'attends au pire.... 
Je quitte Kunming avec un train grande vitesse. Super confortable. Je m'arrête à Anshun pour aller aux chutes de Huangguoshu. Ca fait partie du programme établi par l'ami de XiaoLin. Tout se passe très bien pour y aller, changement de gare, trouver l'hôtel etc... Arrivée sur place, au lieu de campagne, je suis en pleine ville faite d'hôtels, hôtels....et parking pour autobus! Tout l'horizon n'était que ça, au loin les gens à la queue leu leu.... mon estomac n'a fait qu'un tour et je suis revenue à Anshun... je ne me sentais pas de recommencer le vécu en Parc Nationaux divers en Chine. Un coup d'épée dans l'eau....
J'ai donc regardé de quoi me consoler pour le jour suivant: Jianlong. En bus depuis Anshun. Joli vrai village, maisons de pierre sèche avec de superbes charpentes: les "tuiles" étant du calcaire bien plus épais que les ardoises. Il n'y avait pas grand monde et surtout, le village s'appuie sur une petite agglomération, longue rue. Les maisons sont particulièrement glaciales et beaucoup sont désaffectées. Cependant, il y avait pas mal d'explications et l'ensemble avait beaucoup d'allure le long d'un ruisseau réaménagé. Je présume qu'en été il y a quelques touristes dans les parages. J'ai passé un bon moment tranquille  avant de revenir dans la petite ville voisine pour prendre le bus vers Guiyang 60 km à l'est.
En arrivant à la gare routière de Guiyang, première surprise: nous sommes à 16 km du centre ville et pourtant tout est embouteillé. Les queues pour les bus sont invraisemblables. Et une fois dans le bus, ce sont les embouteillages sans fin...voilà l'entrée en matières.
Une fois rendue au centre ville, la recherche d'un hôtel près de la gare est également gratinée: tout est plein, genre de congrès dans le secteur. Une personne bienveillante dans l'un des hôtels me permet de chercher sur internet et de faire une réservation sur le champ. Il ne me reste qu'à prendre un taxi pour m'y rendre.
Aucun ne veut me prendre en charge jusqu'à l'arrivée d'un jeune homme qui monte dans le taxi et me dit qu'il va m'aider. Ce qu'il a fait. En arrivant près de l'hôtel, que je n'aurais jamais trouvé, il est allé en éclaireur voir de quoi il retournait, il est revenu au taxi et a porté ma valise tout en haut du mur auquel était accroché l'hôtel.... un exploit! Impossible de lui offrir quoi que ce soit, il a regagné le taxi  et s'est évaporé dans la nature.
La jeune femme de l'hotel s'est avéré très aimable aussi et en dépit d'une position haut perchée, l'hôtel se trouve à portée de tous les bus possibles. Je m'en sers comme base pour la suite.
La suite sera Zunyi. Place importante dans l'histoire de Mao à ses débuts en politique. ...La ville est très grande, il fait un très beau soleil et il n'est pas aisé de demander un taxi pour aller à l'hôtel là non plus. Il m'a fallu 2 taxis et 2 h pour y arriver, le 1 er m'ayant déposée où bon lui semblait sans que j'y prête attention. J'étais un peu énervée en arrivant. Ca m'a permis de visiter la ville dans les embouteillages à 15:00! Pour me relaxer. Je suis allée aux différents lieux de Mao au pas de course, bonne suée, fatigue, pour évacuer la mauvaise humeur. La rivière qui traverse la ville est plutôt belle car il y a des collines rocheuses partout et la rivière coule au travers, mais c'est aussi un égout à ciel ouvert et nauséabond. Dommage.
Hailongtun: la connexion internet est mauvaise. J'ai cette destination au programme mais je ne sais pas de quoi il s'agit et pas de moyen d'en savoir plus avant d'y aller. Une heure de bus à prévoir et sur place 3h au moins pour apprécier... Je me rends à la gare adéquate et là je trouve une chinoise qui vient vers moi . La gare n'est pas une gare mais le lieu d'où partent les minibus en question . J'ai donc eu du mal à comprendre qu'il s'agissait de tel véhicule. Donc elle m'a expliquait qu'elle travaillait en tant que conseillère en tourisme pour une société qui avait en charge le développement du secteur en question. Ce jour là, la société avait organisé une visite de la zone pour les membres de l'équipe afin qu'ils prennent la mesure du site. Lequel a été inscrit au patrimoine de ´Humanité depuis 14 mois.
Me voilà en partie renseignée sur le sujet. Et elle me sert d'interprète. Je suis intégrée à ce petit groupe de 3 jeunes tous ingénieurs de je ne sais quoi. Au terme du parcours en bus, nous nous joignons à un autre groupuscule et en avant: il s'agit de grimper, 2h vers une citadelle en ruine et ses avant postes, dans le même état par un sentier crée à la fin du 16°s., dernière période de la dynastie Ming...et quelles marches! Pour les chevaux et pour les hommes. La hauteur minimale m'arrivait à l'articulation du genoux, au milieu et parfois, au dessus de l'articulation.....
Un peu dur mais fort sympa comme grimpette avec les explications du chargé de communication ( prévu pour les membres de l'équipe) mais j'avais mon interprète particulière. Le site est " en voie" aménagements très lourds destinés surtout au tourisme chinois de masse. J'ai donc pu apprécier les lieux vides!!! Mais la plateforme de départ est déjà en cours: immense, de l'ancien neuf avec des ouvriers qualifiés, des ossatures bois, un chantier gigantesque, la vallée en plein remaniement et des info. croquantes: les personnes qui habitaient là ont été "mutées"  ailleurs, "pas loin, mais ne travailleront pas là". Les démolitions sont faites déjà et l'espace "reconstitué" . Je ressens encore l'effet " rouleau compresseur"....
Une fois atteint le sommet, je suis revenue seule de mon côté car ils poursuivaient une boucle beaucoup trop longue pour moi qui ai un train vers 15h30 pour revenir à Guiyang... 
Bonne journée, bien remplie car en arrivant à Guiyang, embouteillée, j'ai abandonné le bus pour me dégourdir les pattes. Les passages souterrains pour traverser les "rues" ont eu raison de nombreuses fois de mon sens de     l´orientation!!! Bilan, j'ai regagné l'hôtel à 21h en traversant des quartiers pas trop patibulaires...
Heureusement, j'avais une chambre seule, suspendue au dessus du vide sur la falaise...vue imprenable et très bruyante sur l'avenue en bas! J'étais crevée et j'ai bien dormi.
18 Fev.: destination les minorités Miao à Kaili et Xijiang. Là aussi, la journée a été longue. Tout était facile...partie à 10h de l'hotel, arrivée dans une chambre à 21h! Au total 220 km. Mais j'ai trouvé 3 anges gardiens qui m'ont phagocytée au dernier moment! Quelle épreuve.
D'abord en gare de train normal: pas de ticket!  Allez voir la gare des trains grande vitesse. Une heure après dans la dite gare, à nouveau, plus de ticket à vendre. C'est le week end, j'aurais dû y penser...au bord de la crise de nerfs, je suis repêchée par une anonyme à qui je donne ma dernière alternative: le bus. Elle me met dans un taxi direction la gare routière. Encore plus de une heure en taxi et embouteillages. Je décroche un ticket pour un départ à 14:00h , arrivée à 17:00. Changement de gare, en taxi, une heure de plus: plus de bus...! Encore un cable qui craque et une solution: un véhicule privé qui "racolle" pour la dernière destination. Il fait nuit déjà. Dans le véhicule, que des locaux..pas moyen de savoir où ni comment. Laissons faire. A Xijiang, je trouve ces 3 jeunes filles qui ne semblent pas être en meilleure posture que moi. Des chinoises, 2 locales, une de Pékin. La réservation d'hôtel, je laisse tomber et je décide de rester avec ces filles qui cherchent où dormir aussi. Nous finissons dans un bon hôtel avec deux chambres des 2 lits, il est 21 h et là aussi, nous sommes haut perchées sur une falaise! La pékinoise a une valise d'une 20taine de kilos, plus un sac de. voyage, plus le sac à main, plus la poche de provisions...!!! Pour 4 jours!
Impossible de payer ma part d'hotel, tradition chinoise oblige..et je dois bagarrer pour les inviter à dîner. 
Super weekend à Xijiang, je suis restée avec Lemon, 27 ans de Pékin et nous sommes revenues à Guiyang ensemble, au même hotel, elle afin de regagner Pékin et moi Hong Kong. Bien que la ville et ses abords aient été entièrement refaits, à l'ancienne ,pour amener les touristes chinois, surtout des hôtels, des guesthouses, des magasins et restaurants, il y a aussi un musée, bien intéressant, de l'artisanat, des Miao de la vie courante, intégrés à des fonctions touristiques et il y a aussi des paysans qui vivent là, avec du bétail de labour, des chevaux surtout. Le village de 4 à 5000 hbts travaille ses rizières, ils conservent leurs propres rituels, ils sont animistes, s'en remettent au shaman du clan pour l'organisation des funérailles, pour chasser les mauvais esprits et favoriser les bonnes récoltes, exorciser les démons si besoin. Et en plus, ces gens sont très souriants, ce qui n'est pas la caractéristique première du chinois...Au total un très bon souvenir et Lemon ravie, moi aussi, me m'avoir trouvée en route. Elle se sentait heureuse et en sécurité. Tout pour le mieux n'est ce pas? Nous avons été invitées à partager un repas de noces et l'alcool local, le tout très simplement avec des invités parfois déjà bien éméchés.  Normal lors d'un mariage, non?




dimanche 12 février 2017

2017.02.07 Yunnan Heijing à Kunming

Fevrier 7 Heijing. Ce n'est pas si loin, mais il y a des ruptures de charge, 4, et les erreurs d'aiguillages liées aux changements qui se multiplient... bref en dépit d'un départ à 8h30 de l'auberge, j'étais à destination à 16 h. Les paysages peints en jaune par des mimosas chinois et surtout des champs de colza en fleur! C'est la saison des fèves: il y en a partout sur les terrasses, dans les champs. Elles sont cueillies le matin et sont dans les assiettes le soir! J'en ai mangé souvent, ainsi que des petits pois. Ce n'est pas cuit comme chez nous: un peu sauté dans une poêle bombée et ensuite mouillé d'eau, légèrement, épicé ou non et c'est fait.
Je me trouve là à Heijing, dans la Chine profonde. L'âne est le fidèle compagnon au champ encore, l'araire toujours en usage, mais ce qui fait la richesse d'Heijing, c'est le sel. Il y a des mines de sel depuis très longtemps, les cours impériales en appréciaient la finesse...c'était une des denrées de la route des chevaux et du thé aussi. A ce titre, Heijing était fameuse et assez riche. Cependant cette richesse n'égale pas celle de Ligiang où j'ai pu voir les plus belles maisons classiques. Cour centrale autour de laquelle s'organise sur 2 niveaux le plus souvent la maison. Plus on est riche plus la cour se complique en ouvertures donnant sur des cours secondaires et d'autres bâtiments.
Ici à Heijing, c'est plus simple et plus chaleureux aussi, avec les couleurs rouges de la terre. La maison dans laquelle je suis, un genre de pension où je suis la seule cliente, c'est ce type de maison, à Shaxi aussi. Ici c'est plus ramassé, bonjour l'intimité. Je suis au lit, les fenêtres ouvertes, et les bruits du rez de chaussée montent: il y a un homme dont la gorge pique à en juger par les raclements de gorge violents et les crachats qui suivent...çi.je ne sais pas encore combien de temps ça va durer!
Assez longtemps pour me bercer...
J'enquête pour aller à Kunming et ce n'est pas très clair. Hier soir, j'ai dîné végétarien dans un temple. 2 jeunes filles y dormaient et partaient ce matin de bonne heure en repassant par Chuxiong en bus et de là 2 h de train à Kunming.... ça me plait moyennement car je viens de faire la route et elle a été plus longue que prévue. La jeune fille de l'hôtel me dit qu'un train passe à 19h pour Kunming, si ça dure 4 h , j'arrive à 23h. Pas trop bon non plus.
Je me lève donc, me prépare pour aller randonner à la mine et à un temple, au dessus de la ville.
Au retour de la mine, je continue mes investigations, prends ma  valise pour le cas où quelqu'un rentrerait sur Kunming. L'information touristique pour Chinois me dit que le train de 19h, je peux l'avoir, à Heinjing, la gare est à qq km. Départ du minibus pour m'y rendre, heure, emplacement. Tout baigne, je leur laisse la valise jusqu'au soir et je pars randonner vers un autre temple. Je dois pouvoir étre à Kunming, capitale de Yunnan vers 21 h.
Il n'en a rien été: tous les renseignements étaient faux ou erronés: le minibus ne passait pas là où prétendu, le train a mis 4h..arrivée à 23h.

Yunnan: 1880 km 633 Y

2017.02.13 CN Yunnan Kunming


Bien que de dimension réduite, "seulement" 3.5 millions d'habitants, je n'ai guère apprécié la ville. Le "centre" est très réduit, ville récente et paradoxalement peu organisée. Rien d'attractif car pas d'histoire et les ressources naturelles, dont l'eau, ne sont pas valorisées ou mises en scene. 
J'y ai acheté un nouveau téléphone, rencontré le couple de la Gorge du Saut du Tigre et sommes allés dîner dans un resto végétarien. C'est à peu près tout. En revanche , de là je suis allée voir une "forêt de pierre", fascinante, à Shilin. Des reliefs de karst magnifiques. Et ensuite, je suis allée visiter les caves, assidûment fréquentées par des hirondelles, à Jianshui. Ces oiseaux fabriquent tous les ans leurs nids au début du printemps, pondent, nourrissent leur couvée et  migrent vers des endroits plus propices à leurs besoins. C'est alors que la "magie" s'opère: les nids sont les enjeux. Ce sont des mets hautement prisés par les Chinois. Des rock-climbing se lancent sur les parois pour cueillir les nids. J'ai pu apprécier les hauteurs, les profondeurs....et les couleurs du light-show chinois.....à l'intérieur de cette merveille de la nature. Ces lumières étaient bien trop criardes pour moi, toutes les explications en chinois alors qu'ici nous avons payé double des autochtones...quelques para---doxes.
Néanmoins, les grottes sont superbement accessibles et belles. Ce n'était pas encore la saison des hirondelles, mais les bancs étaient prêts pour les spectateurs....
Demain, un long trajet m'attend pour aller au Guizhou, la prochaine province. Longue en temps: 400 km, 8 à 10h.....!

mercredi 8 février 2017

2917.01.29 CN Yunnan de Shangry- La à Shaxi

2017 Jan. 29 Vol Chengdu/ Shangri-la, arrivée  vers 29h et il fait nuit. Avons survolé la ville très éclairée, c'était très joli. Mais l'avion est allé virer beaucoup plus loin, je doutais d'être arrivée. A l'aéroport, personne ne voulait me prendre en charge, les taxis. Finalement, des jeunes filles à qui j'expliquais la situation et ma destination m'ont trouvé un taxi,  collectif, c'est très fréquent par endroit. Tout le monde a été déposé, je suis restée avec le chauffeur qui ne semblait pas savoir ou ne voulait pas savoir où me déposer. Le lendemain, sans chercher, j.ai trouvé les 2/3 hôtels possibles....bref, je lui ai dit de me déposer où  nous nous trouvions et j'ai trouvé une bonne auberge. La note se proposait d'être salée et j'ai ménagé mes effets, mais il a été payé au tiers de ses prétentions ce qui était déjà le double du tarif de nuit!
Les aubergistes ont été très accueillants; une grande chambre avec sanitaires et COUVERTURE CHAUFFANTE, plus ma bouillotte. Super! J'ai trouvé de quoi manger dans une épicerie et suis revenue à l'auberge, il était déjà 22h30. Il y avait un poêle a bois dans la salle de l'auberge, le tenancier fumait la cigarette via une pipe à eau. Jamais vu jusque là. Son épouse faisait la vaisselle et nous a rejoints au coin du feu. C'était amusant car le tuyau de poêle passait au travers d'une vitre, à peu près cassée pour laisser passer le tuyau qui partait horizontal dans la rue...
 Ce qui reste de la vielle ville est en adobe, , des maisons à 2 ou 3 niveaux. Très sensiblement différentes de ce que j'ai vu à Ganzi, Sishuan. Après j'ai surtout vu des maisons refaites de pied en cap, portes en bois livrées à la tonne...mais globalement ça donne une idée de ce qu'à pu être la ville et les rues sinueuses. Je suis allée voir les temples pour le point de vue que l'on peut y avoir, et un immense moulin à prières doré, 23m de haut et que font tourner les touristes.
Malheureusement, pas de photos car j'ai perdu mon téléphone 3 jours après sans avoir dégagé mes photos.....
J'ai visité durant une demi journée et je me rendais sur LE site de la Gorge du Saut du Tigre! LA rando à ne pas manquer! 
La rando., bien que longue en montée, + de 800m de dénivelée sur une courte distance s'est très bien passée. Beaucoup mieux que je n'imaginais et je me suis surprise. Peut être les préventions étaient elles trop fortes et j'attendais le pire..prête à renoncer. Aucun chinois sur le chemin, ce ne sont pas vraiment des sportifs, qq sud-coréens, qq japonais et moi... ça fait peu! Tant mieux mais aussi un peu effrayant rétrospectivement en cas d'accident, ce qui peut arriver....

Poursuivant la descente de la vallée, me voilà arrivée dans la "petite" ville de Lijiang. Toujours sur la même route du thé et chevaux! Des maisons très belles encore, des ruelles...gavées de monde, impossible d'avancer. La ville ancienne est très ramassée et assez importante. Les toits à touche touche s'étendent autour d'une résidence privée. Mr. Mu avait amassé, grace à des négoces fructueux assez d'argent pour édifier un mini palais. Au dessus du palais, la colline du Dragon ou du Tigre donne sur la ville....
C'est à Lijiang que j'ai perdu mon téléphone. Dans le taxi. Il a sûrement glissé de ma poche...
J'ai passé la nuit et suis partie pour Shaxi.

2017.02.02 super petit "village" beaucoup plus rural et moins sophistiqué que Lijiang, dans le même secteur. Un régal et pour la première fois la sensation d'être à la campagne...
Il y a pas mal d'artisans dans le coin, travail du fer, potiers, chanvre pour des toiles douces et superbes, coton et batik bleu....et des paysans, paysannes qui viennent au marché vendre ou acheter avec des paniers sur le dos,ptesants..
La guesthouse où je loge est très simple et très agréable ( couverture chauffante ET bouillotte) il fait beau, sec et très frais, sans problème! La nourriture aussi est fraîche et savoureuse.
Finalement, le coin est très agréable et je suis restée 3 jours dont un de rando dans les villages et un autre jour de rando avec les gens de la guesthouse et des clients comme moi. Objectif, la montagne et des temples isolés. Si bien isolés qu'après 4 h de marche nous n'étions toujours pas à la moitié du chemin et les temples sont restés nébuleux. Nous sommes revenus en arrière et nous nous étions égarés. Erreur d'aiguillage. Ça arrive, il faisait beau, nous étions dehors et peu importe où nous étions.