mardi 28 août 2018

2018.08.21 Biélorussie Minsk

Biélorussie,  Belarus.
5 jours au total, mais seulement 3.50 pour profiter de la ville. C’était suffisant car c’est une ville neuve, d’après guerre, pillonnée complètement par les uns et les au tres. ( 90% de la ville détruite
En revanche, ce que j’ai trouvé agréable, c’est l’organisation. La ville s’est construite en bord de rivière, sur les hauteurs. La vieille ville du MA a disparu, ce qui reste a été rebâti. Il reste quelques rue étroites et coudées, c’est tout. Mais la reconstruction après guerre a ménagé tout le cours de la rivière en parcs, très fréquentés, les hameaux autour de Minsk ont été absorbés dans la ville avec de vastes espaces verts. Les transports publics permettent des liaisons faciles. Il y a quand même 2millions d’habitants à Minsk. (300 000hts à la veille de la WW2 dont 1/3 de juifs, il ne restait plus que 50 000 hts à la fin de la guerre....)

 La reconstruction a eu lieu sous l’instigation soviétique, très larges avenues, pour les « parades » monumentales! Et blocs de logements. Tout est grand! Les musées aussi mais vides ou peu attractifs car en russe ou biélorusse, et très orientés pro-soviets alors que, selon certaines personnes avec qui je me suis entretenue, les Bélarians n’aiment pas les Russes.

Ce que j’ai appris c’est qu’il y avait autre chose à voir, autour de Minsk. Cela me permet de programmer un retour plus long.
J’ai trouvé là des gens aimables, souriants, populations mêlées de russes, polonais, bélarians, et autres, origines de 4 ou 5 générations hors la Biélorussie. La langue est proche du russe, du polonais. Karol, rencontré à l’hostel est polonais, 26 ans,  de grands parents russes ou arrière grds parents, il s’est mis au russe il y a 4 mois et il se débrouille bien. 
Les ressources naturelles locales sont faibles: agriculture et forêts, un peu de gaz.  Développement de l’énergie renouvelable en turbines à vent.  Beaucoup d’exode rural encore. 
Prochaine fois, je visiterai les campagnes! La nourriture y était bonne: pommes de terre, soupes de légumes, crème fraiche. Et du moins en ville, tout ce qu’on peut chercher y est! Et à des prix moindres qu’à Helsinki.

2018.08.07 Estonie

Estonie 1 300 000 hts,     45 300 km2.
C’est le plus petit des 3 pays.
Arrivant de Latvia, j’ai piqué vers l’est pour atteindre la ville de Tartu, ville étudiante, très animée et loin d’être plate ce qui permet aussi de bons points de vue, ballades. Des rues pavées, une grande chambre et hauts plafonds dans un immeuble ancien plutôt bourgeois. C’était une ville marchande avant le XVIII s., une étape vers Parnu, le port à l’Ouest sur la Baltique. 
Finalement on peut voir que la Russie a toujours cherché ces débouchés sur la mer, ou depuis si longtemps...
Et je visite en suivant le même chemin.
Viljandi: superbe place forte dont il reste peu de choses mais les paysages sont superbes et les ruelles sont toujours là, quelques vieilles maisons de bois ou non encore et la ville récente tout autour. Le tourisme est la principale ressource là aussi.
09 Août, Parnu: la station balnéaire d’Estonie et plus. Les russes viennent se ressourcer, les biélorusses aussi. Avant poste russe depuis la fin du 19 eme avec le développement industriel , les fortunes, la mode des bains de mer.
C’est charmant et plat. Des ballades sur d’anciennes digues et sur le fort, porte d’ »entrée » maritime. Et le centre resté médiéval avec toute l’animation estivale qui va avec. Là aussi, j’étais en plein centre, immeuble très ancien, bien aménagé sauf isolation phonique... les concerts nocturnes et bars tard dans la nuit. On ne peut pas tout avoir d’un coup; mais j’ai pu goûter l’île juste à côté, où je suis restée car il y avait déjà bcp plus de calme et de tranquillité nocturne. Les moulins à vent faisaient partie du paysage. Les transports en commun sont limités donc il est aisé de faire du stop et en attendant, de marcher. 
Tallinn: la capitale. Un petit bijoux. C’est petit en effet, pentu, pavé et ravissant. Avec les touristes en groupe aussi. Il faut passer à travers, tôt le matin , tard l’après midi, classique.
J’ai passé de bons moments à me balader et à fouiner chez les antiquaires, marchands de tissus en lin, il y a de quoi faire. 
Les femmes habillées sont élégantes, souvent en robes. Il y a encore des magasins de tissus, importés d’Italie, de très belle qualité. Des étrangers viennent s’habiller à Tallinn; il y a des tailleurs pour hommes, des couturières etc  , non seulement bons en qualité mais créatifs.
Intéressant à constater.
De belles boutiques aussi, probablement pour touristes mais pas exclusivement.
Je prépare la suite du voyage aussi. Il m’a fallu un mois pour faire le tour des pays baltes, sans courir. 

Bilan pays baltes: fonds européens, tout pareil ou ça tend à être tout pareil. Valorisation de ressources douteuses. Estonie= la plus sémillante en population que Latvia et Lituanie. Semble la plus avancée économiquement. La ville de Tallinn est celle que j’ai préférée. De l’autre côté du spectre, se trouve Riga; au milieu, Vilnius.
Partout j’ai profité du beau temps et j’ai fait de bonnes rando. sportives. J’étais bien entrainée après 3 mois de vélo quotidien à Bordeaux! Mais il me faut bien ça pour dépasser un peu mes vicissitudes familiales et passer à autre chose, si possible. En effet, je me retrouve sujette aux crises d’angor. Il faut que retrouve une balance sans ces contacts toxiques.

Maintenant, sur un bilan des pays baltes, ce n’est pas une destination qui m’a emballée. Ils ont de l’artisanat sympa sous forme de lin et ambre, bois. Et la nature dont j’ai profité. Sauf exceptions, les gens ne sont très ouverts.

samedi 4 août 2018

2018.08.05 Fin de Lituanie



2018.08.03 Vilnius
Je finis mon séjour à Vilnius. Une semaine ou presque. Il y a de quoi satisfaire sa curiosité.
J’ai bien aimé leur artisanat autour du lin, du cuir ( des bijoux par exemple), l’ambre ( que j’ai trouvé très industriel, peu de créativité sauf exceptions ) et j’ai aimé me promener à travers la ville. Je suis passée de nombreuses fois aux mêmes endroits sans le préméditer et chaque fois avec un angle différent. Au total, en évitant la foule, tout va bien. J’ai pu bénéficier de recommandations délivrées par Liuda ou par d’autres personnes, fort utiles, donc j’ai pu valoriser tous les jours à Vilnius. Comme Trakai, Kernavé, Belmontas. Des excursions, randonnées ,à travers des visites guidées aussi à Vilnius. J’ai passé de bons moments, sauf dans l’Histoire. J’ai eu aussi le sentiment que les jeunes sont un peu des «  catalans » fiers de je ne sais quoi mais fiers quand même. Ils refont leur Histoire.
Pourquoi pas.
J’ai donc quitté Vilnius et me voilà un peu perdue dans la forêt et les lacs à Labanoras.
Certes c’est joli et..... perdu. Je dois trouver d’ici demain le moyen de rejoindre la voie ferrée et mon retour en Lettonie. La nuit portera conseil et solution. En effet, dans la salle à manger il y avait un couple d’allemands la veille avec un ou une athlète qui jouaient aux cartes alors que je dînais. 
Le matin, la dame s’est approchée de moi pour bavarder et finalement ils m’ont avancée jusqu’à 10km de la gare, Palusé et j’ai fini à pieds, dans les bois avec des myrtilles hautes jusqu’à la taille, des framboisiers idem ... et les gentils moustiques. Superbe rando, avec largement le temps d’arriver et des lacs tout le long pour arriver à 
Ignalina.
Là, l’histoire récente d’Ignalina est moins drôle. Du temps des Soviets il y avait une centrale nucléaire du type Tchernobyl dont le maintient au sein de EU a constitué une longue tracasserie et la Lettonie a du arrêter l’usine. A l’heure actuelle il semble y avoir des projets européens de conversion avec des process différents. Ici, il n’y a pas de ressources, seules de rares éoliennes.
Au demeurant, ce coin de Lituanie est ravissant et se prête bien aux vagabondages.



jeudi 2 août 2018

2018.07.11 Derniers jours à Bordeaux

11 Juillet 2018. Derniers jours d’escale à mon port d’attache.
Impression bizarre de peine, de solitude, de travail non fini. Je ne suis pas très optimiste.
Ce retour en France s’est révélé très toxique pour moi: des querelles, des  mauvaises humeurs, jamais d’excuses; je suis à coup sûr la coupable. Je ne sais pas trop de quoi.
Je n’accepte pas, donc après réflexion, je vais au contact, j’explique mon vécu, mon expérience. Mes frères prennent ou non, peu importe finalement; en ce qui me concerne, j’aurai dit, je me serai soulagée. 
André semble découvrir mon histoire avec une bonne suspicion de « mensonge ». Jean, ne croit pas, c’est plus qu’une suspicion de mensonge. Point.
Je suis agressée chez moi le 24 Juin. André ne s’est pas même déplacé, c’est dire le stress ou l’inquiétude que j’ai générée chez lui.
Depuis, il n’a pas même répondu à deux conversations que je lui ai envoyées en réponse à sa lettre du 23 juin....alors qu’il me demandait beaucoup d’attention à la lecture de la sienne.
Je suis donc dépitée et peu confiante.
Quant à Marie José, j’ai reçu de sa part un mot d’excuse que je crois sincère, auquel j’ai envie de croire. J’y ai répondu avec enthousiasme. Repartons nous dans la bonne direction? Je l’espère et le souhaite vivement. J’attends la suite à présent.
Départ dans 4 jours.