lundi 24 décembre 2012

Cotes bresiliennes

Après avoir bien goûté les bus, qui par ailleurs sont bons, j'ai voyagé en avion de Brasilia a Recife en avion. Quelques jours a Recife le temps d'aller voir Olinda, la perle coloniale de Pernambuco et  je suis descendue vers le sud. Recife est truffée de gratte-ciels, le quartier ou je me trouvait était moderne, pas de risque de se faire trucider. Mais le quartier ancien colonial, je n'y ai pas mis les pieds. Carrefour et Leroy Merlin sont très dynamiques ici, comme a Brasilia d'ailleurs, on se croit chez nous.
Je suis passée dans de petits Etats, charmants, Alagoas, Sergipe, dont les cotes sont magiques et peu de stations balnéaires. Ces états sont "riches" car reçoivent de bons revenus de l'état fédéral a cause du pétrole off shore. Le revenu est important et ces états petits...où passent les sous? Mais ceci mis a part, c'était très agréable de visiter quelques petits villages, restes des richesses du temps des portugais, comme Larangeiras ou Sao Sevastao.
L'Etat de Bahia, grand est beaucoup plus contrasté: l'intérieur est hypersec, quelques 10 mois de sécheresse, le bétail est en très mauvais état...c'est le moins qui puisse être dit. Dans les poches de montagnes, tout y est vert, mais les poches sont aussi victimes du manque le pluie et les plans d'eau s'assèchent. Les paysages y sont superbes, la vie s'écoule lentement ici. C'est l'état le plus touristique, adoré par les brésiliens qui aiment a y venir passer une semaine, au soleil. En ce moment, c'est la "pic-saison", un peu dificile pour moi de trouver un hébergement, du moins sur la cote.
Il me reste encore quelques 700 km a faire sur la cote, que je vais entamer demain. Plusieurs stop sont prévus: j'ai trouvé un transport en van, plus rapide que le bus, plus petit et en l'occurence, rempli de joyeux fetards irlandais, americains et australiens. Histoire a suivre. Depart soi-disant demain 14h (lendemain du reveillon de Noel, j'ai quelques doutes...)
Je viens de passer 2 jours sur la plage, marches quotidiennes de 15 a 20 km sur le littoral, trés sauvage, un régal. A présent. je vais préparer le réveillon: au menu crevettes bouquet fraiches a l'ail et persil accompagnées de vin blanc du Chili, potage de légumes frais, recette portugaise avec beaucoup de choux vert finement cisellé (acheté tout pret).
Bonnes fetes

jeudi 13 décembre 2012

La terre ferme

La terre ferme s'avère plus consistante ,voire plus fatiguante. Et pour cause, l'espace est indéfini.
Je souhaitais avoir une idée de ce qui va être le prochain plus grand ouvrage de production hydroélectrique du monde: Bello Monte, Les engagements politiques ont été signes par la présidente du Brasil. Il va se situer sur le rio Madeira sur lequel j'ai parcouru 1300km jusqu'aux rapides, pres de Porto Velho, qui ne permettent pas d'aller plus loin mais qui vont donner lieu a l'ouvrage avec qq 400 000 ha de foret ennoyés et plusieurs communautés indigènes "déplacées", plus l'incidence écologique a venir. Le tout dans l'Etat de Rondonia bien connu pour avoir fait l'objet de déforestation dans les années 1970 et suivantes pour planter du soja et élever du bétail. Aujourd'hui, le coût de production de ce soja, avec le transport, est supérieur a celui du Paraguay voisin...
J'ai donc quitte ce domaine des eaux pour aller jusqu'à la frontière bolivienne, en bus, la campagne en ranchs de surfaces énormes. Visiblement, la terre n'appartient pas aux petits propriétaires: il n'y en a pas et pas de cultures vivrières non plus. De temps en temps, des abattoirs et les odeurs qui accompagnent les lieux dans ces températures.
Les lieux sont a l'ouest du Brésil et j'ai l'intention de connaître aussi la cote en passant par le centre.
L'Etat du Mato Grosso est l'étape suivante. On peut un peu schématiser en disant qu'il s'agit du far-west brésilien, on n'est pas très loin de la vérité. Très gros ranchs, fazendas, des clôtures a perte de vue, des champs de soja, de sorgho (pour nourrir le bétail), du mais, de la canne a sucre. Dans ce secteur est aussi un lieu très particulier, Le Pantanal. Savane humide, altitude de 100m env. au dessus du niveau de la mer mais a plusieurs milliers de km de cette dernière. Elle est  alimentée par les eaux de pluie des zones plus élevées environnantes. C'est une réserve en voie de disparition, appropriation pour y faire de l'élevage ce qui engendre la disparition des bestioles comme jaguars, pumas qui sont dérangeants pour le bétail, on peut aisément le comprendre....Les gens y sont très suffisants: belle bedaine, chapeau ranchero, gros 4 x4 rutilants, chaîne en or, poilus et couillus . Ma visite y a été de trois jours pour aller dans une réserve, mais elles sont privées et j'ai laisse tomber; je me suis tournée vers les mines d'or: ils m'ont vue venir aussi: pas possible d'approcher.
Je suis donc partie voir la savane sèche: Chapada et Cerrado. Les fameux plateaux dont les eaux alimentent le Pantanal. Le relief est somptueux avec de tres belles couleurs et la température y est agréable en soirée, il faut attendre le soir, c'est vrai! La aussi, les sites intéressants sont des propriétés privées. Les parcs nationaux ont beaucoup de personnel, de tickets gratuits, de sentiers condamnes et d'interdiction d'accès ce qui rend la visite très brève après plusieurs heures de transport...on apprend tous les jours et désormais je demande par anticipation si je trouve qqu'1 qui sait, ce qui est une autre paire de manches.
J'ai donc continue mon chemin vers l'Est et Brasilia. Les km traverses n'ont pas démenti ce que j'avais déjà vu: soja et soja et canne et mais....
Bien que la ville de Brasilia soit une ville nouvelle, il m'a semble utile d'aller voir. Coïncidence: Neimeyer est décédé durant mon séjour dans cette ville qui a été pour lui une expérience extraordinaire et pour nous une source d'inspiration de nos zonages dans les POS. Pour la première fois de ma vie, j'ai utilise un bus "city tour", pour faire le tour de la ville ou plus exactement voir les points essentiels. En conclusion, a mon point de vue, tout est bien emboîte et fonctionne bien. En revanche, le piéton a été oublie et le système de bus est très lourd, et sans grand rendement.
Mon long parcours en bus s'est arrête la et j'ai rejoint la cote, a Recife, en avion.
L'expérience depuis le frontière avec la Colombie, depuis un mois et demi déjà, bien que fatiguante bien des fois m'a beaucoup intéressée, le Brésil est réellement multifacette, non seulement les populations, mais les Etats, la nourriture, l'économie, les paysages. Les étendues y sont comme aux Etats Unis très importantes. Sur bien des points, j'ai trouve des ressemblances avec les USA; je vais amorcer la cote et d'autre sortilèges...



vendredi 23 novembre 2012

Rêves amazoniens,
Embarquement dans un bateau de charge a Tabatinga (Brazil), a savoir marchandises surtout et passagers. Une nouveaute pour moi, je savais que je devais porter mon hamac et des fruits si jén voulais car la vie a bord est rustique y compris pour lálimentation.
Compte tenu de mon age, je beneficie de tarifs tres competitifs: environ 50 euros pour naviguer 4 jours et 4 nuits, nourriture comprise! Le premier pont est reserve avec les cales, aux marchandises et les 2* et 3*ponts aux passagers munis de hamacs. Mais on peut aussi voyager dans des cellules partagees a 2 ou 4, ca depend du bateau. On suspend son hamac et le bateau sén va. On sait quant on part, lárrivee fluctue en fonction de multiples parametres et du temps mis pour decharger et recharger lors des escales. Le fleuve Amazonne est une mer, a peine voit on les rives, beaucoup díles sont la aussi. La navigation a lieu de jour et de nuit, comme un long fleuve tranquile car il ný a rien a faire sinon papoter avec les voisins de hamac ou autres. Attention, si on se "trompe " dìnterlocuteur, et que celui-ci est evangeliste, on a tout faux...mais il va surveiller les bagages si necessaire, situes sous le hamac...bref, il faut sóccuper, les paysages sont sympas mais un peu repetitifs, cést surtout la tranquilite que est super, et la nuit dehors dans le hamac.
Arrivee a Manaus, jái pu visiter la ville qui est un tres large bidonville excepte le centre; on peut y apercevoir quelques immeubles qui ont du etre beaux lors du boom de l`hevea, delabres et noirs et dáutres, plus rares, qui ont fait lóbjet de soins attentifs.
 Jávais un contact sur Manaus, jái donc pu rouler dans la ville et les environs grace a lui; la vie y est tres chere car rien de commestible ne pousse dans les environs: tout arrive de léxterieur, les fruits, lélevage, le soja,les produits frais arrivent des etats voisins (tomates, fruits) ou, comme les oignons, du Perou, les patates dÁrgentine et jén passe. Manaus est relie au reste du pays par avion et par le fleuve qui fonctionne comme une perfusion. En revanche, les usines de raffinage de petrole donnent du travail, export de produits petroliers vers línterieur, toute sorte de plastics, de papiers.
En tout, trois jours bien remplis et jái change de direction pour voir plus de foret, en remontant le rio Madeira qui arrive des Andes boliviennes, sur un bateau plus petit, plús sympa et plus longtemps avec au menu riz, haricots, poulet et pates le midi, le soir, la veille, le lendemain jusquá lárrivee 6 jours et 7 nuits plus tard. La, les berges du fleuve etaient plus proches, plus vivantes la nuit aussi grace aux animaux qui viennent boire et chasser sur le fleuve, genre anaconda, reptiles, crocodiles, oiseaux, porcs sauvages, chevreuils...et plein dóiseaux.
Arrivee a Porto Velho, peu de foret: Etat de Rondonia qui fut tristement celebre pour les luttes forestiers/indigenes/ eleveurs. Environ 50% de létat est destine a lélevage bovin qui part congele nourrir Manaus, il en va de meme pour lEtat a cote, Acre. Deforestation pour cultiver a grande echelle du soja qui descend aussi la riviere a Manaus.
Au total, je suis bien surprise, tres interessee, et je roule pas mal. Cést tres grand, jái roule 10h hier, 4h aujourdhui et je me pose ce soir au meme endroit, ravitaille par les bus dans une pousada qui a láir bien sympa, juste avant la frontiere de Bolivie. Je reste au Bresil jusquén Janvier au moins.
Les temperatures sont bonnes avec de bons ecarts jour/nuit, mais ca va bien. Le bemol cést la nourriture tres peu variee; je pense me mettre a boire car, la canne a sucre est tres presente et bien sur le produit derive: le rhum local que lón boit avec un sucre de synthese parfume a tout ce quón veut et qui ressemble a ce qui etait autrefois le "Mistral".
Les photos ne sont pas pour encore car les ordi sont "Linux", ils ne chargent pas Picasa, je ne peux pas pour línstant mettre les photos.

vendredi 9 novembre 2012

Trueque de español con portugues,
La  transition de l'español au portuguais n'est pas si aisee mais on va s'adapter....
Apres l'Ecuateur, dont les Galapagos, me voila au Bresil. Les Galapagos m'ont surprise par la distance entre l'image et la realite. A part les animaux et de tres belles plages de corail, du snorkeling dans des eaux hyper belles avec des requins marteau, inofensifs et autres requins endemiques inofensifs aussi, l'animation a ete tres modeste pendant les 7 jours passes sur ces iles. La navigation a ete parfois nauséeuse et longue dans ces conditions.
J'ai quitté ces iles dites "enchantées" pour la terre ferme, si on peut dire car j'embarque demain sur l'Amazone en direction de Manaos. Superbe experience dans des communautés indigenes de ces lieux, notamment pres de Puerto Nariño: pas de voiture ni de mobilettes ni velo; tout a pieds ou bien 1 cheval de charge pour le village! Pas d'eclairage public non plus, et la nuit arrive a 18h, ideal pour se reposer et entendre les bruits de la foret.....et les orages, tous les jours. C'est la rancon, mais en vacances, est-ce bien genant?
Tout va bien meme avec la chaleur, car on se douche ou bien on est douché trés souvent...minimum 2 fois par jour voire plus! Pas besoin d'eau chaude. L'ambiance est trés agréable, je suis encore dans la partie Colombienne d'Amazonie, mais la frontiere avec le Pérou et le Brézil est le fleuve...
Je n'ose pas dire que coté moustiques tout est bien et pourtant c'est vrai, pour l'instant...

jeudi 25 octobre 2012

Arrivee en Ecuador

Après avoir quitté les Llanos et revenue dans la Cordillère, jai traversé Nord/Sud une grande partie du territoire, en bus jusqu'au plus grand port du Pacifique colombien Buennaventura et ensuite j'ai voulu gouter les saveurs des plages ouest. Definitivement, le sable gris ne m'enchante pas; cependant les couchers de soleil ont ete tres sympa. Puis revenue sur la cordillere a nouveau, ce qui represente pas mal de bus encore, dans de tres beaux paysages j'ai revisite la ville coloniale de Popayan, fait des escursions dans le "Páramo" dans les Parcs Nationaux. Cette zone,autour de 3200 et 3600m env. est un reservoir d'eau: les plantes ont plein de poils qui absorbent l'eau et la restituent lentement. Pays des orchidées aussi. Tout trés bien sauf un gros rhume gagne en dormant dans un gite sans chauffage et humide, mais ca va quand meme. Puis,en continuant a descendre vers l'Ecuateur, le temps ne s'ameliore pas. L'altiplano,environ 2600/2800m est un vaste champ de pommes de terre, maïs, pois et lupins de toute nature et riche en elevage aussi. L'arrivée en Ecuateur, a Otavalo, village emblématique m'a un peu decue; a part une population beaucoup plus indigene qu'en Colombie et des voiries en bien meilleur état,je ne suis pas tombée amoureuse des lieux. Du Nord au Sud, le pays a environ 1000 km, avec dans toute la partie centrale, la cordillere. De part et d'autre, les zones humides dela cote et celles en direction de la foret amazonienne. J'ai fait un arret a Quito pour gouter la ville coloniale: tres agréable a découvrir en marchant dans tous les sens. Musées dans d'anciennes demeures privées ou bien anciens couvents autrefois tout-puissants. Dans ces dispositions tres propices a la ballade j'ai fait l'expérience d'une agression a main armée; avec un couteau de 35cm de long au moins je fus mise en condition de donner tout ce que j'avais sur moi. Après la surprise, mon subconcient a jugé utile de se defendre.Ce que j'ai fait, comme dans un film au ralenti;j'ai hurlé,d'abord; dans la rue les gens regardaient sans bouger, le gars faisait mine de me poignarder et de m'enlever le contenu d'un sac ventral. Comment j'ai fait, je n'en sais rien, mais au final, c'est moi qui ai eu le couteau. Pas une goutte de sang, et le bonhomme a détalé. Je suis trés fiere de mon self control d'une part et de mes réflexes d'autre part: je n'ai pas cherché a le menacer ou a le tuer! Il était parti, c'était le principal. A postériori j'ai éprouvé quelque crainte, cependant j'ai cherche la police,(avec mon nouveau couteau) qui a été polie: du moment que rien ne m'a été volé et que je n'ai rien eu...... Ceci et le temps trés bas ne m'ont pas incitée aller voir de plus près le Cotopaxi et j'ai fini ma découverte de Quito dans les musées ou sous la pluie. Je suis désormais a Cuenca, 2500m encore et je me dirige ,le 29 octobre a Guayaquil et les Galapagos. Les photos restent de bons témoins des passages a droite et a gauche sans état d'ame d'agression. Mon moral n'est pas altéré et je me découvre plein de qualités. Sur ce, a plus de bonnes nouvelles

jeudi 11 octobre 2012

Bogota Colombie

Climat tropical pendant que s'installe l'automne en Europe, c'est pas mal. Il fait bon et frais a Bogota a cause de l'altitude. Mais nous venons de passer, avec Natty, une semaine dans"los Llanos", il n'y a pas si longtemps, 4ans, territoire de la guerrilla. Bien sur les forces armees sont tres presentes et il faut rester dans ces zones protegees. ce qui ne pose aucun probleme d'ailleurs. Les paysages sont tres beaux, mer de verdure, temperatures autour de 32 degres, humide, dans la savane propice a l'elevage ou bien zones humides propices a la cultue du riz, palmier a huile et canne a sucre a tres grande echelle pour faire du biocarburant; les savanes sont aussi tres riches en petrole. La nourriture n'y est pas variee mais tres saine: riz et riz ou bien poulet et boeuf avec bananes, ananas. Tout est local. Ce petit tour tres super m'a donc permis de decouvrir ce secteur tres typique et tres peu connu des colombiens eux memes car l'acces en est tres recent et en avion seulement. Donc une organisation un peu spartiate et peu touristique encore.Les fincas ou haciendas sont tres grandes, tres "politiques", leurs proprietaires sont bien installes diront nous. La localisation? le centre geographique de la Colombie ou peu s'en faut. Le systeme hydrographique est tres tres fourni et beaucoup de transport, notament de betail se fait par barges: 2 500 tetes a la fois pour 15 jours....tant pis si il a le mal de mer ou si il y a un obstacle en route de quelque nature qu'il soit! bonjour les betes!mais par route c'est pas mieux: tout est toujours en chantier et les chauffeurs sont nerveux et un peu degentes il faut le dire.Nous avons mis 4heures hier pour traverser partie de la cordillere certes mais sur 135 km et dans des tunnels tres souvent: les camions, cars et tout le monde, allegrement, depasse les autres lorsque les doubles lignes orange sont marquees au sol, dans les virages de preference, genre Fangio. C'est assez impressionnant, car comme tout se fait a l'aise on peut se demander si le code de la route est internationnal je crois, pour ma part, a des exceptions. Hormis les moustiques qui se sont servi, tout va bien; et je n'en ai pas fini avec eux car dans 15 jours environ, je serai sur le rio Amazonas pour une semaine environ encore. Que le vent du bonheur vous transporte a bon port!

samedi 16 juin 2012

Me voilà de retour depuis près de 1 mois. Je n'ai pas encore eu le temps de me poser car je suis avec des visiteurs venus de Nelle Zélande et du Japon;lee retour à Bordeaux sera pour les environs du 18 juillet jusqu'au debut d'aout! le temps passe tres vite il me semble.... A bientôt par mail, Francoise

mardi 17 avril 2012

Retour de Cuba

Le dernier message date de debut mars alors que je pensais avoir alimente le blog juste avant de partir a Cuba.Une erreur de touche de ma part surement
Me voila de retour a Panama apres une bonne experience a Cuba, tres interressant et a refaire en velo ou autre, vraiment super.La nourriture est similaire a l'Amerique Centrale, mais les gens et les usages differents. Malheureusement je n'aurai pas de photo a montrer car j'ai ete privee de camera tres tot, elle vit sa vie sans moi desormais et je n'en ai pas achete une nouvelle...
La saison humide commence exceptionnellement tot ce qui fait que je suis proche de mes amis les moustiques, j'ai fait l'acquisition d'une mousticaire...les temperatures restent tres elevees.
J'ai quelques jours de repos avant de retourner en Colombie et je vais esseyer d'ápprecier les plages panameennes.
A tres bientot

mercredi 7 mars 2012

Nicaragua

Les villes coloniales: nous y voila. Les photos qui sont dans les albums montrent pour Leon des immeubles en piteux etat sanitaire mais l'agencement global de la ville a du caractere. Je suis restee dans un hotel "eco-touristique" ce qui ne veut pas dire grand chose, mais j'ai esseye. Normalement les actes tendent a avoir une empreinte " sustanable". Le marche etait tres actif et couleur locale.
A Granada aussi sauf que les americains en ont fait une ville musee. Les achats ont fait monter les prix et la ville devient inaccessible aux locaux. Les renovations sont tres belles et faites avec gout, il n'y a pas que des avantages ou que des inconvenients. Cependant, a l'oeil, c'est tres plaisant.
En filant vers le sud, arret a Rivas et le Lac de Nicaragua et ses volcans de Concepcion et Madeira. Tres beaux paysages, toujours sous un soleil de plomb dans une region d'elevage.
J'ai profite de ces paysages en marchant dans un parc national et j'ai goute les eaux du lac ( en me baignant); j'en suis sortie avec une allergie piquante a l'eau ou au soleil ou aux deux et j'ai un genre d'urticaire sur le coprs tres irritant depuis cette baignade.
J'ai quitte les lieux comme prevu et je suis sur la cote Pacifique de Costa Rica.
Ici, ce n'est pas trop mieux: en ce moment, il y a comme des bacteries qui se developpent a grande vitesse en consommant l'oxygene de l'eau. Ce faisant, les poissons s'asphixient et viennent s'echouer sur le rivage, polluant de plus belle...bonjour la peau!
Je me contente de regarder l'eau dans la presqu'ile de Nicoya. Ce sont de tres beaux paysages aussi, bien secs, bien poussiereux.
A plus, vers le sud.

mardi 28 février 2012

Nicaragua

La sortie de Costa Rica s'est tres bien passee, en revanche l'experience au Nicaragua n'a pas ete aussi concluante:les transports vers la zone est etaient dificiles et aleatoires.
A l'arrivee au lac de Nicaragua, par un rio frontiere, le bateau vers les Iles etait parti; j'ai opte pour la zone des marais avec un depart de nuit en bus, (changement de bus de nuit au milieu de nulle part et une arrivee a 4h du matin en pleine jungle a l'hotel "du voyageur" pour prendre le bateau a 9h). Mieux valait l'hotel que de rester sur le carreau.Le depart en bateau jusqu'a Bluefields, 2h30 de plus et la , la "zone", sur une lagune, chacun fait ce qu'il veut quand il veut, n'importe quel prix, la chaleur, l'humidite, les betes ( celles qu'on n'aime pas a la maison...)les eaux sales...la totale. Je suis allee voir plus loin, les paysages super, les gens un peu moins a mon point de vue. Retour a la case depart et exit de ces secteurs cotiers vers l'interieur et la ville d'Exelí, plus a ma convenance et la frontiere avec le Honduras.
L'arrivee en soiree a la capitale ne m'a pas permis de voir comment etait la capitale. En revanche, le lendemain: la surprise! un joli foutoir partout, desorganise, tonitruant, puant et colore eparpille sur les colines et montagnes alentour! Du jamais vu depuis la ville de Lima au Perou, il y a 25 ans!
La capitale est plus que surprenante, j'ai quitte les lieux en direction du centre. Les paysages sont superbes, montagneux, belles vallees et je suis arrivee ainsi jusqu'a la ville coloniale d'Omayagua, et Puerto Cortes en direction de Belize mais j'ai ete rattrappee par la tourista....
Ravagee serait plus adapte. Arret obligatoire de quelques jours pour recuperer en depit de la moiteur ambiante et sutout, j'ai abandonne l'idee de continuer sur cette cote.
Je viens de traverser le Honduras en beau pullman grand luxe pour rejoindre Leon au Nicaragua pres de la cote Pacifique. Mon projet est de voir les villes coloniales et ce qu'il en reste. J'espere un peu de charme....a suivre.

samedi 18 février 2012

Costa Rica

Le sejour a Panama s'est termine par la cote caribe mais sans stop. Cependant auparavant, je suis allee voir un petit village, siege des manif. indigenes qui ont bloque tout le pays. Qui le croirait!Mais ces gens la cultivent 80% de la conso. de legumes du pays, ca pese dans les transports...et si ils ne sont pas contents ils le font facilement savoir.
Bref, le site est tout a fait agreable et charmant, heureuse aussi d'avoir trouve des locaux et d'avoir passe une nuit au frais.
Le passage de la frontiere Panama/ Costa Rica se faitt par un pont ou on passe a travers si on ne prete pas attention ou on met les pieds. Un poeme mais facile.Mon premier arret etait a quelques 45 km, 1h de bus encore, Puerto Viejo avec des Parcs Nationaux de part et d'áutre. A velo, bon pour l'exercice, avec les plages en chemin pour le pique nique ou pour se rincer de l'effort consenti. Meme si c'ést plat, il fait tres chaud...Super; les gens sont relax parcequ'il fait chaud; apres 18h, ils ne sont plus relax, ils sont impregnes...il vaut mieux se garer ou rester chez soi .Eh oui, le rhum est facile. La population est tres bigaree dans ces zones la: des jeunes europeens qui trouvent la vie facile ici: qq heures de "boulot" quelques jours par semaine contre le logement, pour le reste, ils sont a charge des autres, un peu a cote des chaussures, avec des joints et de l'alcool; pour les autres, beaucoup de touristes genre hyppies des annees 60, des touristes trad aussi, qui font de la rando et des Parcs Nationaux. Une vie nocturne appuyee et arrosee. C'est la seule chose arrosee d'ailleurs hors les bananeraies.
Je suis remontee vers le nord, toujours le long de la cote caribe, en bateau, au travers de la foret tropicale et de canaux et rivieres. Une experience aussi: humidite, animaux, arbres en fleurs,beaucoup de chants, cris divers, assez impressionnant. Parcs classes, a la rame parfois pour voir les animaux au lever du jour. Ainsi etait le Parc de Tortuguero ou plusieurs especes endemiques de tortues viennent pondre. Ce n'est pas la periode en ce moment mais on voit quelques egarees tout de meme.
Depart en barque a nouveau ce matin, en direction de la frontiere avec le Nicaraga ou je passe toujours en bateau, demain matin.Cette vie lacustre est un peu surprenante au motif que le cours d'eau a son rythme, si il y a moins d'eau, il faut faire attention et sortir le barque des bancs de sable et la riviere est habitee, les caimans sont sur les rives...C'est du "je t'aime, moi non plus"...
C'est nouveau et deconcertant, une bonne experience.
Je compte recommencer une fois encore au Nicaragua, sur la partie est du pays avant d'aller sur le Honduras et Belize, sur la meme cote.
A bientot, plus au nord

vendredi 10 février 2012

Panama

Bien, ma valise est arrivee mais delestee des pieces techniques comme l'ordinateur, le telephone etc, le tout pas indispensable mais bien utile ne serait ce que pour l'heure.
J'ai negocie avec le transporteur dans des conditions convenables mais j'attends une cle USB laissee a Bogota pour en cas...le cas est la.
Sinon je ne peux pas acceder a la banque pour regler le courant si besoin.
Je fais des mouvements en etoile depuis la petite ville de Santiago de Veraguas. Les acces a internet ne sont pas tres nombreux hors les grandes villes et surtout tres lents, j'ai vite fait de zaper..
Il fait une chaleur tres accablante, aussi je pars faire des escursions en montagne ou il fait plus frais. Cela me permet de rester chez des locaux, rudimentaire mais tres gentils et aussi de voir les investissements du pays.
Beaucoup d'infrastructures de routes sont en cours, seront elles achevees[je ne trouve pas la ponctuation]un jour ou dans le mandat. Toujours est-il que ce que je vois n'a rien d'ecologique. Les percees dans la montagne sont enormes, les ouvrages aussi, cela ne me parait pas etre pour les beaux yeux de la population car il y a peu de gens dans cette zone.Il y a surement des mines a exploiter...
Je me suis octroye un sejour a la plage dans un coin bien retire, tenu par des allemands et je suis a la plage depuis 2 jours en attendant la cle USB qui doit arriver aujourd'hui ou demain. J'en profite pour varier mes menus. Il y a un cuistot professionnel et du bon vin...
Pour les photos, vous n'en aurez que lorque j'aurai trouve un chargeur cela ne semble pas evident...
Je pense me diriger vers l'ouest du pays en direction des plages carribeennes et du seul volcan de Panama pres de la frontiere avec le Costa Rica.
Probablement je quitte Panama et ses dollars milieu de semaine prochaine.

vendredi 3 février 2012

Fin des vacances a Manizales

Apres un bon sejour a Manizales, corrida, averses et autres, les vacances se sont terminees en queue de poisson pour Gerardo: nous avions des lits supperposes, il a pense surement etre au Rch lorsqu'il s'est leve le jour du retour a Bogota; bilan: une luxation et une fracture de la clavicule...
Le retour a Bogota en avion s'est passe tant bien que mal et Gerardo a ete opere une semaine apres. Les ligaments ont ete recousus je crois(?)
Je suis partie a Medellin; cette ville m´a semble etre la plus organisee de tout ce que j'ai vu a ce jour en Colombie. Les appels a la population pour etre partenaires dans le maintien de la cite sont partout presents, tres constructifs et les resultats sont tres palpables. Tres interressant. Je crois que les gens de la capitale sont un peu jaloux de cette reussite. Un peu comme la Catalogne est a l'Espagne, la region de Medellin titille la capitale...en depit d'un passe recent assez sulfureux et encore parfois.
Peut etre les photos rendent-elles cette atmosphere?
Pas trop de passe colonial a Medellin; pour ce faire je me suis rendue a Santa Fe de Antioquia, charmante bourgade endormie ou jái pu faire des escursions dans la vallee du Cauca et je suis descendue sur la cote caribeenne de Turbo, decrite comme affreuse ce qui est un peu excessif. Cependant la vie est un peu comme a Cartagena: comme un fleuve lent au fond d'un golfe, a l'abri. Negoce du bois, bois precieux de la region du Choco sur la frontiere de Panama.
Mon idee etait de passer la frontiere par ce secteur, par la mer...Si j'ai l'occasion de recommencer, j'eviterai: le premier parcours en bateau avec 4h de traversee du golfe s'est passe. L'arrivee au paradis des colombiens s'est averee un peu decevante en depit d'un site qui pourrait etre enchanteur: le ravitaillement des lieux est effectue en "lancha" bateau a moteur, 1 fois par semaine...on ne peut pas dire que la nourriture est variee ou abondante a l'exception du riz et ...du riz!La plage unique est dediee a la musique sans nuance:a fond les ballons, et le sable y est rare. De plus, sur le plan sanitaire, il faudra penser a devier les eaux de rebut ou souillees.Tout n'est pas perdu pour autant: cela m'a permis de faire de la rando...avec des militaires partout; on est a la frontiere avec Panama et ce n'est pas l'entente cordiale entre les 2 pays qui se detestent la aussi sans nuance alors que ce sont les memes gens.Je reviendrai sur le sujet plus tard car je suis dans l'attente de mes bagages, petits, qui sont perdus qqpart entre Panama-city et Santiago. Le bagagiste a oublie de les mettre dans le bus...notre bus est bien arrive a destination mais le suivant ou l'un des suivants, qui a mon bagage est bloque qqpart avec une greve nationnale de transports...ca continue. Je crois que Panama et moi ca fera 2..
A bientot de mes peripeties.

mercredi 11 janvier 2012

Nouvelle annee 2012

La nouvelle annee a debute avec la region cotiere de Carthagene de Indias.Il y fait tres chaud, c'est toujours la fete las bas, le rhum est tres rapide aussi. Le centre historique est tres charmeur, entoure de murailles puissantes, on peut dire aussi que les soins apportes a la cite s'arretent aux murailles....
C'est la ville de villegiature des colombiens,ils adorent la plage,etroite et les uns sur les autres. Apres tout, nous aussi parfois!
Cette zone mi-nord de la cote caribeenne est un peu amphibie: il y fait tres chaud, et la vie s'ecoule lentement. La nature y est tres genereuse aussi, jén ai profite pour decouvrir des parcs nationnaux superbes apres de longs efforts de marche....mais la recompense etait au bout!Les rencontres sont souvent tres inattendues,j'ai fait du camping avec des venezueliens, j'ai utilise les moyens de transport locaux, la mobilette, ma fois ca defrise un peu,mais ca passe!
Apres Carthagene, Manizales et la feria la aussi' avec en plus la corrida: encore une fois un indulto de Bolivar, peu convaincant, mais ca passe avec le public et la presidence; il me reste a ecrire a la presidence pour manifester ma desaprobation...Ce jour la, nous avons eu un orage terrible; UNE HEURE ET DEMIE DE PLUIE TORRENTIELLE sur Manizales deja bien eprouvee par les pluies cette annee.
J'ai la chance cette semaine de voyager avec Natty et Gerardo, ils n'ont pas l'habitude de ce type de tourisme mais ca leur va tres bien et cést tres interressant ainsi. Nous etions aujourd'hui dans le parc national de la Cocora, 6h de marche a 2800m pour voir des palmiers a cire dans leur environnement propre, plante endemique et embleme national de la Colombie.
Tout baigne, prochainement deux autres provinces de Colombie: Boyaca et le parc national del Cocuy et Medellin et la zone cafetiere puis migration vers Panama. A bientot.