jeudi 28 novembre 2013

Haiti

Quel choc et quelle horreur!
Apres 6 jours, j'etais au bout de ce que je pouvais acepter...En arrivant a Port au Prince, la saleté, les odeurs d'urine partout m'ont attrappé a la gorge. Sans parler de la densité de la population et des gens sur la rue. Tous veulent te transporter, te vendre et parlent  créole avec quelques mots de francais. J'ai eu soudain l'impression d'une agression comme au Maroc....
Le lendemain de l'arrivée, une manif. est annoncée pour renverser le gouvernement. je n'étais pas au centre mais a 12 km environ, a Petion Ville, banlieue"résidentielle"; bien sur, l'objectif était de faire savoir au Président qu'il doit partir et il habite ce quartier. Prudence vivement recommendée a l'hotel. Pas la peine de prévoir un transport pour sortir ni meme d'aller a P.Prince, on est sur la voie d'acces de la manif.
J'en ai profite pour esseyer de voir les options que que je pouvais avoir pour visiter cette partie de l'ile d'Hespagnola. J'ai rapidement compris quelles étaient limitées et pleines d'incertitudes si je n'avais pas de voiture ou un guide perso., 2 accessoires qui ne font pas partie de mon outillage.
J'ai dormi dessus et décidé de partir vers le nord: le lendemain avec les transports locaux; j'ai commencé par la moto pour aller a Port au Prince le matin a 7h. Le moyen le plus rapide, le plus incorfortable et le plus dangereux aussi. 
Port au Prince est bati le long d'une baie, adossé a la montagne et il fallait descendre 12 km en faisant du gymcana entre les enfants allant a l'école, les voitures dans tous les sens, les carburateurs défaillants, les voitures, camions, pousseurs de charrettes etc...Arrivée a la "place aviation" d ou partent les "bus", je suis montée dans l'un d'entre eux et attendu 4h qu'il se remplisse, sachant qu'il faut 7h pour faire environ 300km. Lorsque nous avons atteint la capacité maximale supportable par le véhicule apres avoir mis des tabourets ou des seaux a l'envers pour y parvenir, nous sommes partis a fond les ballons dans une poussiere incroyable, au milieu des gravats de Port au Prince, des restes du tremblement de terre. Parmi les tentes des Nations Unies, toujours la mais pas avec les memes habitants m'a-t-on dit: exode rural oblige. Difficile de voir, mais pas la peine d'en voir plus non plus. Inimaginable. Rien a voir avec ce que nous avons pu voir dans des favelas diverses, rien ,rien. Pas une once d'humanité. Des gens desoeuvrés, des haillons, des enfants nus, ballonnés, sales, des infirmes, de tout. Les memes le soir a 19h a Cap Haitien dite la "Nouvelle Orleans des Antilles"...et il faisait nuit quand je suis arrivée! Re-moto pour aller a l'hotel, pas d'éclairage "public" avant telle heure de la nuit et tout ainsi. Sans plus de détail "croquant"comme le sont les 
cancrelats de 5 cm et les moustiques...Le lendemain, avec le soleil ca allait un peu mieux, mais a peine. 
Plein de gamins et gamines en uniforme, qui vont dans des écoles ou institutions privées et payantes bien sur, bien habillés et les autres restent a la maison ou plutot dans la rue et la crasse. Saisissant. 
Au fur et a mesure, je ne pouvais plus manger, tout me dégoutait; pas la peine de parler des resto ou les serveurs sont plus nombreux que les clients meme locaux.... un vrai cauchemar. Le voyage s'etant fait sur un pot retourné en guise de siege, sur une voie 50/50 goudronnée et le reste en calcaire, avec 2 crevaisons et un pb. moteur, j'ai opté pour un retour en avion, une demie heure, trés bien pour moi. J'ai pu prendre un peu de hauteur pour revenir sur Port au Prince et voir la campagne. 
Tout est montagneux, les rendements ne sont pas au top, je pense, il s'en faut et le trravail y est tres dur. Les boeufs sont utilisés encore, meme en ville, les araires de Mathusalem...toujours en service. Rendue a Port au Prince, j'ai fait la route a pieds de l'aéroport au Carefour Aviation. La encore, a travers la poussiere, les campements sordides, degoutants; tous les hommes pissent devant le premier truc vertical venu. Je n'ai jamais vu autant de sexes males en si peu de temps, rapidement rengainés une fois soulagés...sans meme  se cacher, des odeurs indescriptibles, une faune assortie de rats, chiens, morts ou vifs, peut etre des gens aussi, je ne serais pas surprise.
Je suis arrivée a l'hotel, en tap-tap, camion ouvert a l'arriere avec des ridelles latérales, des planches pour s'assoir et hop...Je me suis astiquée de partout et j'ai dormi. Les clients de l'hotel, tout a fait ordinaire et cher pour ce que c'était, etaient tous des membres d'ONG, de laboratoires, des medecins, des journalistes, des sociologues....tous étudient....., sont passionnés. J'étais sous le choc.
Le lendemain je suis repartie, vers le sud, memes moyens de transport; pas d'avion cette fois, distance plus courte et montagneuse aussi; l'arrivée devait etre belle....pas pour moi. Cette fois, j'avais acheté quelques bananes pour me substanter. Les rats les ont aimées aussi. Je ne savais pas quel était l'impertinent animal qui avait pu s'attacher a cette dégustation, donc j'ai découpé le morceau qui restait a chacune et j'ai mangé le reste. Quand j'ai su, quelques jours apres, j'ai failli vomir mes trois ou 4 jours.....
De retour a Port au Prince, j'etais et suis encore pleine de violence contre tous ces gens, tous te demandent de les aider en financant leur fondation, association etc, ils aiment ce que tu representes et te haissent en meme temps; si la réponse ne va pas dans leur sens, ils s'en tirent en te disant qu'ils te plaisantent; ils sont un peu moins noirs que les autres, sont disponibles pour parler tout un apres midi afin de capter ton attention et c'est cet aspect la que j'ai capté au sud.Mais ils sont partout, et font du business sur le dos des autres. 
L'etat des bateaux qui m'auraient permis de partir vers la Rep. Dominicaine, avec des boat-people, eux memes, l'etat des routes impraticables sans un 4x4 m'ont contrainte a revenir sur Port au Prince le lendemain et un jour apres j'ai quitté Haiti.
J'ai toujours ces haine et violence. Plein de questions et je vois les haitiens emigrés a la Rep. Dominicaine avec un autre oeil. Leur présence notoire, car il n'y a pas de politique migratoire, crée beaucoup de tensions et de ségregation. Il y a beaucoup de prostituées haitiennes et dominicaines dans les zones touristiques. 
Je quitte la Republique Dominicaine demain apres avoir visité plutot des zones rurales et charmantes a l'exception ces 2 derniers jours, d'une incursion dans la zone EST, dont la cote est une succession d'hotels et de golfs internationnaux, genre all inclusive, ce qui n'est pas ma tasse de thé. Je suis allée voir de plus pres une ile vue d'avion en venant de Puerto Rico: Saona .Les hauts fonds de coraux sont extraordinaires et je suis allée voir de plus pres...
J'ai avisé un hotel, bien sous tous ses aspects, propre, avec des chambres commes de petits bungalows. J'ai du attendre un peu pour m'endormir car il y avait des boites de nuit alentour; les conditions d'isolation acoustiques sont assez différentes des notres. Apres minuit j'ai eu droit au ballet des clients des prostituées et de leur souteneur etc...j'etais dans un hotel borgne ou de passe....Erreur de casting je crois. J'ai vu la proprietaire, mais ca n'avait pas l'air de lui poser de probleme. J'aurais du me mefier car c'était vraiment vide le jour, mais je n'ai pensé a rien en fait! Ca m'était déja arrivé au Vénezuela, mais je n'avais pas le choix, le chauffeur de taxi m'ayant planté vers 22h au centre de Caracas, devant un  hotel semblable mais de catégorie bien inférieure...
A bientot pour d'autre aventures...

vendredi 15 novembre 2013

Les Antilles au nord de la MArtinique

Que de surprises, que d´histoire et histoires dans ces iles ou les hommes sont prets a faire des jumeaux a quiconque et les femmes se proposent a en faire aux blancs aussi. Pas de jaloux et beaucoup d´amoureux!
Enfin, c´est ce que je dis mais ne suis pas sure quíls ne sont pas jaloux.....
En quelques semaines , on ne peut faire que des cliches, mais cést la rancon du voyage itinerant...Beaucoup de charme, des gens nonchalants et disponibles,avec des températures continuellement élevées....des histoires dans le meme creuset mais des vécus différents, des matinages nuancés.
A la Dominique, on parle anglais et je m´trouvais pour le D day, fete nationale et tout le monde devait etre costumé et parler créole. Ce dernier est...le francais! fascinant! les gens sont tranquilles, souriants et boivent pas mal aussi. Les paysages sont diversifiés, jusqu´a la rainforest, trés agréable pour la rando. ca change un peu de la chaleur de la cote.
Puerto Rico, préparée a l´anglais, l´idiome n´est pas tant que ca répandu dans la population locale. Il y a quelque reticence... pour le moins. Le caractere particulier que j´ai trouvé est qu´l s´agit d´une ile sans agriculture...étonnant. Des friches partout ou avec un peu de betail, mais peu. Un peu de cafe a l´interieur et c´est tout. en consequence, beaucoup d´emigration vers les villes, ce n´est pas nouveau, et bcp de homeless. La marijuana est bonne compagne de beaucoup. On trouve dans les superbes iles autour de l´ile principale de Puerto Rico, bcp d´americains qui emigrent ici, boivent et consomment permanentement de l´herbe. Résultat un peu bizarre, beaucoup de bierre, des désoeuvrés calmes ou dans les choux dépend comment on regarde. L´architecture coloniale est bien différente de celle de Rep. Dominicaine, qui est plus sensuelle et orientale . Celle de Puerto Rico est séductrice avec des couleurs pastel, des immeubles de Old San Juan appartenant a des familles very chic, comme des sévillans. Trés glamour. J´ai aimé aussi, mais le premier coup d´oeil a Sto Domingo est plus chaleureux, ainsi que les 2emes et 3emes!
Tout ceci meriterait plus de temps, bien sur. Cela me demande beaucoup d´attention et je suis ravie de toutes les facons.
Par opposition a Puerto Rico, la campagne Dominicaine est tres riche, depuis les champs de riz aux cultures des zones tempérées en altitude, les champs sont cultivés avec passion et les gens chaleureux. Pour vivre ici, il faut travailler, aucun subside n´arrive d´ailleurs, cela fait une différence de taille.Je commence a etre hébergée chez l´habitant ici, ce que est un must pour moi.
J´ai commencé le tour de l´ile avec les transports locaux, trés faciles et la prochaine étape sera Haiti, la semaine prochaine..
Les mots sont un peu insuffisants pour exprimer mes sentiments et ma facon de dire car je melange un peu les idiomes et la poesie est plus difficile a exprimer. Cependant le blog est aussi mon unique outil avec les photos....

mardi 22 octobre 2013

Du Nord de l'Amérique du Sud aux Caraibes

Les espoirs nourris pour le Vénézuéla se sont avérés décevants. Les informations aléatoires, les bus, les surveillances des routes par les militaires ou la police ont fait que il m'a fallu plus de 12h pour faire quelques 400 km! L'arrivée à Caracas la nuit n'a pas été une réussite sans compter la dangerosité existante partout la nuit et tout spécialement a Caracas!
Rien de grave si ce n'est une très vive sensation d'insécurité, qui pollue tout. Trouver un hôtel correct et abordable sans accès a internet, salut les dégâts; or depuis la sortie de Bogota, 15 jours avant ou plus, je n'avais je n'avais pas pu accéder à quelconque information par internet  et là, les gens étaient peu fiables au Vénézuéla. Pour les durées de trajet également; Les prix: inflation galopante, marché noir de devises, etc....tout incertain.
J'ai bien essayé de sortir de Caracas, dans le nord Est, parc nationaux ou semblable, mais les prix étaient exorbitants et sans infrastructure et on se retrouvait vite seul, éloigné de tout et près de tout hasard...Je suis donc revenue à Caracas pour prendre un vol vers les Caraïbes. Heureusement, il existe des anges gardiens disons et j'ai beaucoup de chance à ce niveau là. Une jeune femme m'a pilotée lorsque je suis revenue à Caracas/ après une journée en bus, des haltes obligées par des routes bloquées par des manifestants, le pont que s'écroule après le passage du bus et la baignade forcée de plusieurs véhicules et morts, j'étais un peu comme un zombie dans le métro vers 18h, heure de pointe dans la capitale.
Elle m'a dégoté un hôtel décent, avons pris un pot avec elle et son mari, j'ai pu changer de l'argent par transfert de comptes avec eux et j'ai dormi tranquille pour aller à l'aéroport le jour suivant à l'aurore. Finalement, j'ai eu un vol pour Curaçao après une journée à l'aéroport.
Un autre ange gardien veillait, car là j'ai trouvé une autre personne, Olga, et avons voyagé ensemble vers Curaçao. Trouvé un hôtel et partagé 3 jours bien tranquilles dans la capitale Willemstagt.

Le souci des Caraïbes est le suivant: j'ai l'habitude de ne pas avoir de limite dans le temps et de rester un peu là où je suis bien. Ici,pour l'entrée sur les îles, toutes Etats Souverains ou presque, il faut avoir en main le billet de sortie et pour l'île à côté, idem ou bien il faut acheter un billet aller-retour.....

C'est ainsi que j'ai acheté un billet aller-retour pour pouvoir aller à Curaçao. Sur place, à moi de trouver une sortie autre; or les compagnies qui desservent ont des territoires protégés et là ça devient très vite barbare et pénible; Je passe sur les détails mais j'avoue que cela me pollue bien les étapes.
Pour l'instant je  suis passée à Curaçao, San Maarten/Saint Martin, Antigua, Ste Lucie,La Barbade, La Dominique avant d'atteindre La Martinique...demain je pars à La Dominique en bateau avec un billet AR...

C'est mieux que de n'avoir rien a faire, mais j'avoue que depuis 8h ce matin, je suis sur internet pour chercher des issues pour les îles qui suivent comme Porto Rico, territoire américain, Saint Domingue indépendant, et la Jamaïque. Je fais des coupes car c'est bcp trop compliqué pour faire à sa guise!
J'ai réussi à mettre des photos de la Martinique et Saint Martin, mais les commentaires sont légers et les corrections inexistantes car le programme ne fonctionne pas correctement...
Sur le plan alimentaire/ les fruits sont plutôt rares ici a La Martinique, à part le rhum qui peut couler à flots.....
A bientôt sur la toile






mercredi 2 octobre 2013

Bienvenue au Venezuela

En effet, le séjour en Colombie vient de se terminer.
Je viens de passer une grande semaine dans le département de Guajira, habité par l'ethnie Wayuu, très isolée mais aussi bien orientée vers un écotourisme de qualité. Ici, on ne négocie pas les prix et le service est de qualité, bienque pouvant être spartiate pour certains; pour ma part j'ai adoré. Les indigènes vivent en petites communautés familiales, ils connaissent le planning familial et sont ouverts à un tourisme très cible et limité: il faut vouloir y aller et se contenter d'une nourriture peu diversifiée mais bonne (des langoustes tous les jours pour 10 euros les 2). La boisson est pareillement unique: l'eau que l'on amène ou des bières du Venezuela tout proche. Sinon, il  y a des usines de désalinisation dont l'eau n'est pas potable pour nous mais qui nous servait pour les toilettes de chat. Le logement en cases ouvertes avec la brise nocturne! Les photos sont, je crois, éloquentes.
Nous avions de larges "chinchoros", très confortables et superbes faits par les indigènes.
De plus, le désert alentour, les paysages et les couleurs de l'eau ont rendu ce séjour très agréable. J'étais avec Natty, la marche ne l'a pas trop fatiguée car elle passait plus de temps a se reposer. Rien a voir avec le tohu-bohu de Bogota, les "trancones" (embouteillages pour les non inities).
La semaine précédente j'étais dans la savane du "Llano" colombien: Très différent et bien agréable aussi, avec des animaux dans une finca d'amis.
Me voici désormais au Venézuela. La légendaire gentillesse des colombiens me manque un peu, c'est normal. Ici, les premières sensations ou palpations ressemblent a celles reçues a Cuba! Une catastrophe! Les gens font la queue et se battent pour recevoir du gratuit, type produits de base comme riz, lait, etc....l'approvisionnement est aléatoire et j'ai l'impression qu'il y a beaucoup de gens qui attendent les promesses de feu Chavez...
Je viens de passer la journée a vaquer dans Maracaibo centre, c'est assez lamentable sur le plan gestion des édifices...assez dégradé aussi et sale. L'accès au centre était peu ragoûtant aussi; les taxis ont la même allure que ceux de Cuba: années 50 des USA...
Je passe a Caracas demain ou je vais essayer de voir plus loin dans les Caraibes.
A bientôt

mercredi 11 septembre 2013

A nouveau en Colombie Sept. 2013

Cette fois-ci, le premier objectif que je m'étais fixé, consistait en l'amélioration définitive de ma vue. Mission accomplie: aussitôt dit , aussitôt fait. Les deux yeux sont opérés, les points sont otés, tout va très bien.
Deuxième objectif: améliorer la diffusion du blog. Je vais m'y atteler aujourd'hui, on verra bien le résultat. Mais je n'ai pas de doute la dessus non plus.

Je suis donc prête pour ce nouveau périple, vers le nord du continent américain cette fois-ci.

Je suis à Bogota, Colombie et il fait froid grâce à l'altitude. Je vais descendre un peu pour chercher un peu plus chaud avec mon amie Natty qui m'a consacré sa patience, son temps et m'a offert sa maison à Bogota. Blanca aussi m'a accueillie à l'aéroport et m'a organisé tous les rendez-vous avec le chirurgien. Tout un programme, bien huilé, sans faute. Merci à elles et à leur famille qui m'ont ouvert leurs bras.....
et m'ont chouchouté depuis mon arrivée.

Je vous donne rendez-vous dans quelques jours et vous commenterai la suite de mes découvertes.

vendredi 9 août 2013

Préparatifs de départ vers la Colombie

Deux mois bien remplis en France depuis mon retour d'Argentine début du mois de Juillet. Avec la canicule en plus, mais que les degrés de chaud sont agréables lorsqu'on arrive du froid!
Que du plaisir de renouer avec chacun comme si nous nous étions quittés hier.
Les projets de cette année vont s'étaler sur une période plus longue: pas avant la fin de l'année 2014. J'envisage des séjours plus longs et j'amorce la connaissance des pays asiatiques dès l'automne 2014. De la découverte garantie et surtout, pour moi, pas de respect de délais de retour; je n'en ai pas pris.
Je suis contente de passer en France et j'ai aussi hâte de voir encore autre chose.
La santé est parfaite (tant que les exercices à vélo ne me cassent pas tout avant de partir) et ce sont les vacances, actives. Quoi demander de mieux?

mardi 18 juin 2013

Buenos Aires
Après bien des doutes, me voici a Buenos Aires. Le temps pour y arriver a été bien compliqué: d'abord la fatigue liée au rhume, a la bronchite et aux antibiotiques etparacétamols nombreux et variés qui m'ont bien mise sur le flanc,
Ainsi, lorsque Zaza est retournée en France depuis Foz de Iguazu (Brasil), il me restait des options pour decendre vers Buenos Aires qui ne se sont pas concrétisées, Au lieu de descendre par le Rio Uruguay , je suis revenue sur mes pas sur un bon bout de chemin et finalement je suis restée peu dans les villes de Corrientes ou Santa Fé et Paraná car j'étais fatiguée et ici c'est l'hiver qui arrive...
J'ai retourné les vêtements chaud a Bordeaux...j'ai donc renouvelé le vestiaire chaud! Des collants épais et des hauts thermiques. Et il s'en faut pour avoir chaud a Buenos Aires en ce moment!
Finalement, j'ai 3 semaines pour goûter Buenos Aires et je me trouve beaucoup mieux que je ne pensais. Après un repos forcé de 3 jours, j'ai recommencé a sortir et marcher, humer , apprécier et je dois dire que parfois, j'ai bien l'impression de me retrouver a Paris...avenues, quartiers commercants chers, moins chers; mêmes gens qui courrent, de bonnes pâtisserie, une cuisine et des plats beaucoup plus variés que dans la province argentine. Comme si la ville de Buenos Aires était un satellite en elle meme, différente du reste argentin et finalement attractive.
J'ai déja pas mal marché et je suis concernée par les musées, pour l'instant a échelle tout a fait acceptable.
Dans quinze jours ou peu s'en faut, je suis a Bordeaux.
 



mercredi 5 juin 2013

Reintegration en Argentine

Après avoir quitte Isabelle, j'ai du reprendre l'itinéraire déjà emprunte, réseau de bus oblige. J'ai retraverse Missions, superbes terres rouges, collines, avec plaisir, l'eau un peu partout; puis arrivée a Posadas, retour a Corrientes et de la, a Santa Fe, quelques heures de bus....dans la campagne profonde d'Argentine!
Me voila a Santa Fe et Parana le long du fleuve éponyme avec de beaux points de vues et quelques vestiges coloniaux.
Cette fin de parcours ne me parait pas excitante, ainsi, après Rosario, j'ai l'intention de croiser vers l'Uruguay: Concordia, Parc Los Palmares et Colon.
A bientôt sur la toile

samedi 1 juin 2013

Reeintegration en Argentine

Nord Est Argentin et Iguazu
La traversée du Chaco s'est vite faite car je n'ai pas trop pu faire de halte sans passer beaucoup plus de temps que souhaité. J'ai donc fait de simples haltes pour dormir. Les paysages n'étaient pas excitants non plus, plaine ni désertique, ni très cultivée . J'ai surtout vu beaucoup d'épineux genre acacias ou un peu de soja sec.
Par contre, en atteignant la zone entre les 2 fleuves Parana e Uruguay, le paysage a changé complètement: plein de collines, bien humide, boisé, bords de rivières somptueux, mais pas très facile d'accès sans voiture.Sol extraordinirement rouge-sang parfois.
C'est ainsi que je me suis arrêtée a Corriente, Posadas, El Soberbio et enfin a Iguazu.
Puis le temps est passé trés vite en compagnie Isabelle car depuis Rio ou je suis allée la rejoindre, nous avons fait un tour très différencié de Rio de Janeiro, plages, sites coloniaux, Pantanal et Iguazu où nous attendait une forte dépression qui ne nous a pas lâché les baskets.....pas plus d'ailleurs qu'un bon refroidissement chacune qui nous a été régalé par la clim. dans les autobus.
Le périple s'achève dans 2 jours pour Isabelle et je continue vers le sud, direction Buenos Aires.

lundi 22 avril 2013

Bolivie

En effet, je me trouve en Bolivie, le sud, que je ne connaissais pas.
Presque un mois depuis mon dernier message et des Km plus au nord!
J'ai traversé toute la partie ouest de l'Argentine et la partie nord est la plus apealing...les provinces de Salta et Jujuy en mettant a part les divers Parcs Nationnaux que j'ai pu voir, bien sur comme Paine, Perrito Moreno et Fitz Roy. Malheureusement, les photos sont loin de la réalité, pour rendre compte de ces merveilles.
Ce parcours de la Cordillere se termine en Bolivie car pour passer a l'est de l'Argentine il fallait traverser une partie de la cordillere (il n'y a pas de route) donc redescendre vers le sud a Salta. J'ai préféré continuer au nord vers la Bolivie, Villazón et Tarija aujourd'hui.
Ceux qui sont déjà allés en Bolivie il y a quelques années vont retrouver dans les photos que je mettrai dans le blog, la même athmosphere dans les marchés, dans les rues. J'adore! La nourriture est riche et bien différente d'Argentine ou de toute autre place en Am. du Sud. La province de Tarija est riche, a l'ouest les Andes arides 4 000m et plus; au centre une plaine alluviale sous les tropiques a 2 000m; a l'est , la plaine seche du Chaco.Les fruits sont a nouveau dans les marchés, les légumes aussi en abondance avec "humitas, tamales, api etc".Plus besoin de me faire la soupe le soir...elle est au marché.
Je suis ravie de retrouver ce pays et je passe plusieurs jours ici a Tarija pour goûter le Singani et leur autres vins et les paysages que j'ai traversés de nuit, puis je passe la frontière vers l'Argentine plus a l'est pour visiter "El Chaco" argentin et passer du Chaco sec au Chaco humideen allant vers l'est et vers Iguazu.
Il fait chaud la journée et plutot trés frais la nuit, mais tout va bien.

vendredi 29 mars 2013

J'ai l'impression de vivre a 120/h!
Le nord patagon m'a fait entrer a Mendoza, après une longue traversée de steppe, aride, ventée, parfois bien froide. J'ai eu la sensation très forte de me trouver être en caravane et entrer dans une oasis: du vert, des peupliers en ligne dès que nous avons approché l'eau des Andes au travers du rio Mendoza.
 Tout le long su chemin, la cordillère nous a accompagné de sommets volcaniques pour la plus part.
Mendoza, paresseuse avec les rues bordées d'Arbres de Judée et autres, baignés par des canaux d'irrigation. Les places bruissent d'eau, les rues sont ombragées, on déjeune, on dîne dehors...beaucoup de charme pour cela mais rien de riche en colonial: rien. Tout a été détruit par des tremblements de terre successifs. Ce que l'on voit est surtout plat, bas, une petite centaine d'année pour certains édifices.
C'est la semaine sainte, on me promet beaucoup de fermetures de centres d'intérêt. Aussi après avoir fait une visite dans plusieurs propriétés viticoles, oliveraies ainsi que dans le Parc Nat. de l'Aconcagua, ou le dit Pic, le + élevé d'Amérique , n'a pas daigné se découvrir, je suis partie a Valparaiso (Chile)
A nouveau un coup au coeur! Combien de fois ai-je pensé a Valparaiso depuis que j'ai eu le Chili a l'Agregation? un certain nmbre de fois....j'ai été récompensée de ma visite. Une ville incroyable! Comment ca fonctionne? on se le demande. Les ascensseurs construits pour le plus ancien, dvers 1883, permettent de passer d'un cerro a l'autre. Les allées completent les cheminements sous forme d'escaliers ou de plans inclinés...bonjour les rodillas.....Le tout avec des couleurs incroyables, métal peint le plus souvent pour protéger l'adobe ou le bois dessous. Superposition de vies de familles de dockers, travailleurs de petits metiers, artisants, avec un lopin tout petit a cote ou sous la maison pour avoir une petite surface plate ou poser quelque chose.....Indescriptible.
A chaque marche quelque chose de nouveau, pas forcément sur l'eau car le climat comme j'ai dit ailleurs, ne donne le soleil que tard dans la journée quand c'est la saison et souvent brumeux le reste du temps, mais vues chez les voisins, bonjour l'intimité mais bonjours la convivialité aussi.
Par monts et par vaux, a pieds, ici la voiture n'est pas forcément utile, dans des quartiers branchés aussi, il y a de tres belles anciennes maisons de marchands allemands ou anglais (ces derniers réglaient des comptes avec la courronne espagnole en aidant, a leur profit, mais pourquoi pas, les indépendantistes). Dans tous les cas, les témoignages de leur passage sont présents et superbes aussi. Un enchantement a Valparaiso!
Les aller et retour a Mendoza l'ont été un peu moins; 12h et 14h! le coté chilien est a pic et en obras après des pluies violentes n février et le coté argentin est pareil ....Mais les paysages! Quelle chance de pouvoir voir!

vendredi 8 mars 2013

Patagonies du Chili et Argentine

Nous avons décidé d'aller au sud du Chili, le Cap Horn en croisiere, a travers un lacis de fjords, canaux, iles et autres et je dois dire que c'était impressionant: le calme d'abord, les paysages et j'ai bien pris la mesure de ce qu'est l'érosion glaciaire.
C'était trés bien organisé: 2 sorties par jour en zodiac pour voir de plus pres glaciers, pinguoins, reserves diverses ou curiosités, le tout accompagnés par des spécialistes ou par des professeurs de biologie ou autre. Donc tres riche en apprentissages. Je ne regrette pas la participation a la croisiere mais je dois dire que la vie a bord, un peu confiné, c'est pas trop mon truc.
Arrivées a destination, nous avons eu un peu le roulis, car il y a eu des passages mouvementés en pleine mer a plusieurs reprises meme si nous n'avons pas eu de tempetes.
Nous avons poursuivi notre route en passant les frontieres chilo-argentines a plusieurs reprises pour acceder aux parcs nationaux de chacun des pays en remontant vers le nord. Les paysages valent l'effort comme toujours; le plus impressionnant, a mon point de vue, est que les glaciers ou les sommets sont peu élevés. Les glaciers descendent a 170 au dessus du niveau de la mer ou moins coté chilien, et les sommets atteignet a peine les 2400m. Tout est accessible en marchant (pas les parois de granite!) et la récompense est immédiate (les ampoules aussi parfois).
Pour changer, en arrivant a Puerto Montt, nous avons visité l'ile de Chiloé: un petit trésor maritime, des fleurs, une température bien agréable, de petits villages, des maisons de bois et une cuisine appétissante. Nous nous promenons tranquilement par lacs et volcans et demain nous retraversons la frontiere pour acceder a Bariloche, Argentine. Natty acheve son périple et retourne en Colombie. Je poursuis le long de la cordillere un peu vers le sud avant de remonter en direction de Mendoza. Plein de projets en vue.

dimanche 10 février 2013

Le sud du Brésil

Finalement, je n'ai pas vu le vignoble brésilien; j'ai gouté plusieurs fois, sans trop de succès il est vrai.
Après avoir vu les villages réputés trés beaux, Gramado et Canela, j'ai changé d'avis, je suis restée sur place: Nova Petropolis. Village rue, dans une auberge de jeunesse qui se dédie a l'enseignement de la culture bio, etc...Trés tranquille et jolies promenades au frais.
Je me suis préparée a quitter le Brésil, entrer en Uruguay, sortir et entrer en Argentine.
Le sud de l'etat de Rio Grande se consacre a la culture du soja pour nourrir le betail, au betail  et a la riziculture, du moins sur le litoral ou le sol est plutot pauvre, irrigué et engraissé. A la réflexion, le nombre d'ha consacrés a la nourriture du bétail est considérable....un peu moins semble-t-il a la nourriture humaine...
Je n'ai fait que traverser l'Uruguay, sur la cote, le plus facile pour moi. Le pays est le 1/3 de la France, 3,5 M d'habitants ( Rio Grande: env. 1/2 de la France, 20M d'hbts). On se demande, moi du mois , pourquoi ils sont autonomes et de quoi ils vivent. Agriculture dont élevage, bien sur, et beaucoup de tertiaire. Ils ne fabriquent pratiquement rien, mais il y a de l'argent; leurs plages, fraiches attirent les touristes d'Argentine et du Brésil et bien sur les autochtones bien dotés: il suffit de voir Punta de l'Este ou plus au nord. Les repas que j'ai pris y ont été délicieux et savoureux.
J'ai bien sur fait l'expérience des attentions uruguaiennes, chose que je ne rencontrais plus depuis longtemps: boire un petit expresso a la fin du repas! J'ai commandé et comme a mon habitude, j'ai ajouté un peu d'eau foide, servi dans un verre, bien joli s'il vous plait. Mon café a rapidement pris un gout "espécial" mais je l'ai terminé en ajoutant un peu plus d'eau pour diluer...Je suis allée demander quel était le type de café utilisé et a mon grand étonnement, le serveur m'a indiqué que la maison offrait a titre de "coutoisie" un verre d'eau gazeuse, pour se rincer du café a boire a la fin...
J'ai poussé la visite vers Colonia del Sacramento, un port endormi,d'origine coloniale porto/espagnole face a Buenos Aires. C'etait charmant et j'ai loué une bicyclette pour voir plus loin. Que du plaisir! et des vestiges de périodes élégantes et sportives: corridas, fronton, champ de course, l'ensemble en décomposition avancée.
J'avais envie de voir Buenos Aires tout en étant un peu en doute sur mes capacités a accepter la foule encore. Finalement, l'arrivée au port et la frontière ont été d'une facilité inégalée: aucune attente, aucune fouille, tout trés rapide.
J'ai goutté Buenos Aires comme on boit du bon vin: une journée juste a flaner et a boire et manger au port, je ferai autre chose en revenant en Juillet puisque j'y reviens pour prendre l'avion.
Le temps passe a une allure terrible, je suis dans un autre español a nouveau, un accent un peu déconcertant et tout le monde avec son attirail a maté, la boisson de base pour beaucoup. Y aurait-il un peu de snobisme la dedans? Je ne sais pas.Mais, c'est amusant de les voir avec le thermos d'eau chaude et leur gobelet, plus ou moins riche et rafiné.
Le départ pour Ushuaia, de trés bonne heure, a ete un peu dur.Et en plus je m'attendais au pire avec les températures....en fait rien de tout cela. Je suis en shorts, sandales et manches...longues, a cause du vent seulement. Les températures sont supérieures a celles de Bordeaux...c'est l'été ici! 
La ville est assez horrible, un petit plan en damiers et en escaliers et autour, n'importe quoi. Des chiens plus ou moins sympas partout, leur poil est en lambeau car c'est l'été et ils changent leur fourrure...En revanche et en dépit de tout, c'est hyper gavé de touristes: de partout dans le monde. Ushuaia est a l'Argentine ce que  Les Galapagos sont a l'Equateur. Je n'en dirai pas plus. 
Heureusement, la nature est généreuse et j'ai de bonnes jambes. J'ai plusieurs jours a passer a Uschuaia et alentours car j'attends Natty de Colombie. Elle arrive le 12 et le 13 nous partons en croisière, rien de moins pour "croiser" le Cap Horn.
En attendant, je cuisine un peu (pas plus mais bon), en anticipant pour les soirs suivants car je rentre le soir exténuée aprés de bonnes ballades, tant que le temps est beau, je suis en extérieurs.












dimanche 27 janvier 2013

Bilans

Aujourd'hui, pour ne rien cacher, comme aux presidentielles: 57 kg habillée, altura 160cm, pressao arterial: maxima sistolica 109, minima diastolica: 69, pulsacoes por minuto: 83, indice massa corporal: 22,8....
On s'arretera la pour aujourd'hui! Tout va bien, du moins c'est ce que je pense, car j'ai trouvé un appareil ou il suffisait de mettre le bras gauche dans un bracelet et de monter sur un "tabouret" pour savoir tout ca et gratis!
J'arrive dans le dernier Etat du Brasil, toujours plus cher depuis mon entrée par l'Amazone...ici, l'Etat est réputé avoir des vélleités autonomistes depuis toujours et avoir une personnalité qui pourrait être comparée a nos Basques (?)...fort caractère dans tous les cas.Ce sont des "gauchos", cela me prépare peut être a l'Urugay ou a l'Argentine...je ne sais pas. Ici, on se tutoie, alors qu'on se vouvoyait jusqu'a prèsent....
J'ai donc voulu en savoir plus et me voila transportée en "Suisse" ou en "Allemagne" brésiliennes en tous cas...Gramado, Canela et demain Bento Gonzalves. Malheureusement, je n'y trouve pas mon compte: villes attractives pour les brésiliens car rien n'est moins brésilien que ces cités; mais par ailleurs, elles répondent parfaitement au gout d'exotisme des brésiliens en quelque sorte....je passe donc rapidement dans ces cités gavées de commerces faits pour les touristes. J'ai payé pour savoir!
Demain je paie pour voir le vignoble brésilien. Dans ce contexte, a Canela, pas de rencontre, pas trop de charme, mais du repos. je suis la seule cliente de l'auberge de jeunesse, j'ai acces a internet, ce qui n'était pas possible a Porto Alegre, capitale de l'Etat, bien vivante. Située sur le fleuve Guaiba et qui comme Bordeaux est un port fluvial. L'acces au fleuve est pour l'instant, depuis longtemps, condamné. Il est question de l'ouvrir et d'en faire une zone "branchée" comme a Bordeaux. Neanmoins, c'est animé et bruyant, on s'amuse dans les rues; on y dort aussi, pour les homeless...et il y en a!

vendredi 25 janvier 2013

Le sud: Sao Paulo, Parana, Santa Catarina

Le Sud: Sao Paulo, Parana et Santa Catarina
Le temps fortement pluvieux s'est maintenu, on peut comprendre comment cette foret du littoral est si belle, fleurie sur des versants assez abrupts pour être impropres a la culture.
J'ai donc visité Sao Paulo sous la pluie,  le centre  et d'autres quartiers chics comme l'av.Paulista ou le quartier Jardim, très jolies choses. Peu de monde se promène sous la pluie, donc visites faciles et toujours sur le parcours des monuments ou architecture de O.Neimeyer (j'ai ma dose). Compte tenu du temps, les miradors étaient condamnés ...J'ai bien aimé ces promenades et la ville. Ca fonctionne, c'est propre, pas de mélange dans les quartiers; certes il y a des favelas, mais éloignées du centre; on trouve des sans abris au centre comme chez nous, mais je n'ai pas ressenti de malaise ou de crainte nulle part.
A l'hôtel j'ai trouvé un groupe sympa avec lesquels j'ai partagé une énorme soupe a la quinoa, vu les températures dehors, tout a disparu en un temps record! et on a continué sur du vin chilien.
Ceci ne m'a pas empêche de quitter Sao Paulo et d'espérer quelques degrés de plus en allant plus au sud.
La même cordillère se poursuit le long du littoral avec de beaux paysages et  je suis arrivée ainsi a l'étape suivante, Curitiba. Le centre, très haut, avec beaucoup de parcs, rues piétonnes, metro de surface, avec un secteur sauvegardé charmant et vivant: bars, commerces, resto  et beaucoup de spectacles de rue, musique; il faisait beau et bon, ça aide aussi. J'y ai profité d'un opéra de Puchini: les musiciens et sopranos dormaient au même hôtel que moi, j'ai même eu droit aux vocalises! dans la salle de bains!
J'ai passé une bonne journée a l'intérieur du Parana qui lui aussi se dedique a la culture du soja et du mais et eucalyptus... pour aller visiter un Parque Natural avec de belles formations rocheuses, érodées par l'eau, le vent etc... super de même que le retour sur le littoral, avec un transport en train a travers la Mata Atlantica, un petit train, très lent, , une quantité de ponts et viaducs, 14 tunnels, absolument époustouflant en dépit d'un temps brumeux et très humide. J'ai fait une boucle de plusieurs jours en alternant les moyens de transport, bateau, bus, train le long d'une baie superbe et j'ai rencontré, sur une île un couple d'américains, de Denver (Colorado), retraités, qui ont vendu la maison, la voiture et qui voyagent, comme moi depuis près de 3 ans; nous avons fait plusieurs excursions ensemble et retenu que nous pouvions aussi nous fixer des RV par ci ou par là....sûrement retrouverai-je Connie et John quelque part dans peu de temps. La balade s'est achevée a l'Ile do Mel sous un temps pluvieux, mais nous avions bien profite des dauphins, des bateaux et des promenades. Retour sur Curitiba pour une dernière nuit, rencontré d'autres musiciens déjà rencontrés a Sao Paulo a l'Hotel et bonne soirée a nouveau, que de bons moments.
Direction Florianopolis: André et Martine ; depuis longtemps par vu de français et  me voila a partager du temps avec eux en escursions pour visiter l'Ile Santa Catarina. Choix du sud de l'île, qui s'avère bien sauvage, simple comme je les aime. Beaucoup de villages de pêcheurs qui sont plus ou moins restés pêcheurs mais l'Ile est un centre important et presque exclusif de production ostréicole. J'ai retrouve les odeurs du Bassin, c'est pour dire! En revanche la température était supérieure a 30....j'ai passé la nuit dans un coin super avec des Argentins j'ai quitte le coin ce matin pour voir d'autre coins de l'ile: que du bonheur!
Demain, j'entame la dernière partie du séjour au Brésil: direction Porto Alegre et je quitte le Bresil le 5 février.

lundi 14 janvier 2013

Les fetes de fin d'année

Après un Noël a la plage, premier de l'an a Ouro Preto, près des mines d'or....fermées depuis près de 30 ans. Mais avant, d'arriver aux mines, les plages ont défilé parfois seulement du sable ou des falaises ou aussi, petit village colonial comme Trancoso avant d'arriver dans l'Etat d'Espiritu Santos. Petit a petit, les montagnes sont arrivées et la dernière plage d'Itaunas était pleine de touristes brésiliens, se sont les vacances et comme nous ils aiment la plage, les bars sur la plage et les tables, sièges et parasols des fabricants de bière comme notre Ricard national...
Le co-voiturage avec les australiens s'est bien terminé et j'ai laissé le groupe a Vitoria pour aller dans les mines.
J'ai retrouve le bus pour aller dans le Minas Gerais,a Bello Horisonte et a Ouro Preto et je n'ai pas été déçue du voyage. La ville de Belo m'est apparue très organisée, c'est sûrement, a ce jour celle qui m'a le plus plu en matière d'organisation, transit, archi etc. Une population très prévenante, chaleureuse.De Belo, j'ai découvert le Minas Gerais, très riche en histoire, minéria, esclavage,( mais diffèrent de celui des fazendas rurales), le "Camino Real", 1200 km de route, effectués par les esclaves par monts et par vaux ...Ouro Preto, Mariane, Sao Joao del Rei etc.jusqu'à Rio ou Paraty sur les cotes..que des villes coloniales, mais distinctes les unes des autres, plus ou moins riches..La aussi, beaucoup de brésiliens, qui fréquentent les Auberges de Jeunesse et les autres hébergements bien sur; beaucoup arrivaient surtout de Sao Paulo. Bien que l'altitude soit aux alentours de 8oom, il faisait chaud le jour et plus tempéré la nuit.La ville d'Ouro est très minérale. Les constructions édifiées sur les lignes de crête et les rues perpendiculaires a la pente, le tout bien aligné, parfait pour faire des exercices et les refaire car la veille du premier de l'an et en dépit des touristes, tout était fermé ou presque. Le lendemain fermé aussi pour digérer...les feux d'artifices et autres cocktails!
J'y ai fait des rencontres sympas et avons donc goûté a la cuisine "minière", pas préparé a la maison mais dans des resto faits pour ça et bon marché; pas la peine de se casser la tête a cuisiner, sauf pour moi car mes potages bien épais aux légumes sont vitaux pour moi le soir, même avec la chaleur et peut être justement avec la chaleur.
Le soir du premier de l'an ne ressemblait en rien aux plages de Copacabana a Rio selon ce que j'ai entendu, cependant pour y assister il faut accepter la foule, très peu pour moi..J'étais trés bien a Ouro Preto.Et J'ai poursuivi vers les petits villages coloniaux ,en me rapprochant de Rio.
Arrêt a Petropolis, Etat de Rio de Janeiro: changement de décors. On se croit pas certains aspects a Biarritz ou Arcachon, ces stations balnéaires lancées sous Napoléon 3, avec son Impératrice Eugénie. La , il s'agissait de Pedro et Terese> J'étais dans ce qui restait d'une ancienne fazenda de canne a sucre puis convertie en exploitation du café, selon les fluctuations des marchés internationnaux...Superbe batiment, tres belles prestations en auberge de jeunesse, hôte très agréable, suisse/brésilien qui remet le patrimoine familial en selle, sauf les terres, depuis longtemps vendues.
Arrivée a Rio, un peu craintive, sous la pluie, généreuse, très abondante, chaude. Subtil mélange que je n'ai pas su apprécier. De plus après mon séjour dans la fazenda, changement de décors, erreur de casting: pic saison, tout complet; les hôtes étaient très sympas mais il y avait 12 lits dans 12m2 sur 3 niveaux (les lits)....même si ils n'étaient pas tous occupés. Je me suis contentée de 2 nuits et je reviendrai par des temps plus propices aux promenades et dans des conditions moins rustiques....
Le sud du Brésil est définitivement beaucoup plus urbain....a moi d'apprécier! je vous raconterai.