mardi 12 juin 2018

Philippines 4 Palawan

Philippines Luzon Palawan

26.01 me voici à PalawanPuerto Princesa . Tous ceux qui m’ont parlé de Palawan m’ont dit que c'est là qu'il faut aller! Parce que c’est sauvage, etc. ...
En réalité, c’est très touristique. Les moyens de transport sont extrêmement longs et à tous les coins, on est roulé dans la farine. Ensuite, les services sont de piètre qualité, surtout dans l’hébergement avec du minable ou top end, avec des accès à ces derniers pas faciles à mettre en oeuvre surtout sans wifi. Or l’énergie est distribuée de 18 à 24 h... Voilà le cadre.
Premier jour à prendre des leçons, et à en tirer les conséquences. Il fait bon mais il pleut, c’est humide et c’est très boisé, sombre et envahi par mes amis les moustiques!
L’interêt ici, comme dans beaucoup de ces îles, c’est la plongée sous marine. Ce n’est pas mon truc et la plage est souvent occupée par de petites méduses.
Je me suis arrêtée à Sabang que j’ai quitté aussitôt car ce n’étaient que des touristes; puis Port Barton, idem. En dehors des combats de coq, rien n’a piqué ma curiosité. C’était la première fois que j'en voyais et sûrement la dernière: c’est bruyant, des bêtes idiotes à mon point de vue et le combat n’a pas de sens. Les oiseaux sont équipés d’arme blanche extrêmement tranchante et c’est le hazard qui fait la mort de l’autre volatile. Autre aspect: on mise, comme à la boxe, sur la bête. Comme à la boxe aussi, quand la bête est au sol et ne se relève pas, l’arbitre compte jusqu’à 3...
Les coqs, la friture de l’huile de palme, les mobs., l’humidité constante, collante.
Un peu déçue et bien fatiguée.

28.01: j’ai réservé par tel. une nuit à Flower Island ( Butacan) et je prend le van qui va me déposer à Taytay. Ensuite un tricycle et je serai au port de Taytay oú un bateau me prendra en charge. Il y a un là un hébergement prometteur mais je ne sais pas ce qui m’attend. Je verrai. Il y a 2 h de bateau et à proximité, dans l’archipel il y a des fermes d’huîtres perlières.

Une semaine de farniente avec un polar et tout va bien. A renouveler. Le beau temps en plus! La visite d’une des fermes a été très instructive. C’est un gros business, initié il y a une trentaine d’années par un français Branelec Jacques et un associé philippin. Produire des perles couleur or grâce à l’huître adéquate. Exclusivité philippine. Mais j’ai été frustrée sur la quantité: à peine quelques unes....la compagnie a ses locaux à Manille Makati: Jewelmer, mais je ne fais que passer à Manille la prochaine fois que j'y serai!

3 février: je quitte ce coin pour une journée à El Nido et le bateau pour l’ìle Busanga, Coron city le 4! 
El Nido bénéficie d’un cadre superbe: des blocs de calcaire constituent les rivages alentour avec de très petites plages; en revanche, le calcaire abrite des caves, des sites de plongée, et autour , des coraux. Il y a de quoi faire avec la plongée! Et les iles où se trouvent de super hôtels aussi et des lagons...
La traversée El Nido/ Coron, 5h au lieu de 3, a été agitée, mais je n’ai pas été malade...
Arrivée à Coron, les hôtels étaient pleins. Mais l’athmosphère très sensiblement différente: il y a des épaves tout autour de l’île. Lorsqu’on voit tous les îlets, ilots rocheux....on comprend mieux! Il y a donc des plongeurs, des écoles de plongée etc
La configuration de la “ville”est différente: l zone le long du rivage est largement plus importante. En revanche, le point commun c’est l’assainissement, le désordre apparent des constructions, le nombre de touristes et plus.
Une seule nuit ici, un bon déjeuner tardif avec un bon curry et retour à Manille en avion pour le vol à Kuala Lumpur.

dimanche 10 juin 2018

Malaisie 2

 2 eme partie Malaisie
10 fév.  Ipoh. Arrivée sur un WE, la ville semblait complètement assoupie et vide. 
On voyait très bien le quartier Indien, ses temples, ses restaurants et les boutiques. Séparé par un axe nord sud et un autre Est ouest, Chinatown. Une grande surprise, comme celle de KL.  Bien sûr le temps a lissé les choses, les besoins ont changé, le commerce a changé d’aspect et en profondeur aussi. Ce qui m’intrigue bcp c’est que je trouve là ce que je pensais trouver en Chine; des gens réservés, dynamiques, de l’harmonie entre leur activité et leur vie. J’ai passé là 2 bonnes journées à me promener avec les animations du nouvel an chinois aussi, à grignoter leurs délicacies sucrées; à apprendre comment fonctionnaient les sociétés secrètes au moment oú les immigrants chinois arrivaient en nombre pour travailler dans les mines d'étain, leurs buts et les moyens pour y arriver. Bonne intro pour les visites suivantes.
Kangsar, ville royale avec mosquée récente et une importante médrasa. Le détour n’était pas vraiment justifié; le musée, ancien « palace » contenant les cadeaux reçus par sa majesté le sultan, était aussi surfait. Cependant, la Malaisie c’est aussi ça: les sultans, la religion, son incidence dans la vie quotidienne alors que 55% de la population seulement est musulmane. 
Taiping: de taille plus modeste mais ville plus ancienne évincée par Ipoh avec l’arrivée des Japonais dans les années 30. J’étais ds une auberge très bien tenue par un australien et très sympa. En revanche, j’ai eu des contacts très négatifs avec presque tous les locaux; y aurait il un trait de caractère constant et peu plaisant? A voir.
Il y a à Taiping une ville Chinoise aussi et des maisons “bourgeoises” de marchands Chinois au dessus du panier. Ce qui les attirait ici? les mines d’étain. Ce sont eux qui constituaient la main d’oeuvre laborieuse, pas les malais. Les chefs, Kapitans constituaient des “confréries”, temples, bordels, et tout le nécessaire au bon fonctionnement de la structure; même la conso et la salle de repos pour fumer l’opium...Bien sûr il y avait aussi d’autres activités plus philanthropiques..

15 février: Je quitte l’état de Pérac pour Penang. Un état tout petit constitué de l’île de Penang et du territoire inland éponyme. Le plus intéressant est George Town. Classé par l’UNESCO, le site est relativement vaste et homogène. J’ai bien aimé les lieux; le soir il faisait bon, beaucoup de restaurants en tous genres ( qualité, prix, origines) le monde entier se retrouvait là sans le brouhaha et le port... il y a aussi la ville non classée, prospère et de villégiature car les plages sont là! C’est là que se trouvent les immeubles les plus hauts et la vie “normale”, malls, bureaux , immeubles résidentiels etc

Ferme aux épices: super expérience oú je rencontre une  guide d’origine chinoise, Ce Tan. Nous convenons qu’elle me fait visiter Georges Town dans qq jours. En attendant, je me rends dans le PN, à l’extrémité nord ouest de l’Ile. Décevant car il y a un accès limité à cause de pluies fortes tombées il y a qq jours et c’est déjà l’heure de la fermeture... La recherche de logement est du même ordre: je zappe. Je retourne sur mes pas, dans le village de Teluk Bahang et là je trouve un motel sympa avec un hôtelier idem. Pas mal de Singaporiens viennent en ballade ici, (la plage ou hiking). L’endroit est très « local », petite vitesse, la côte est aussi très locale: rien ne perce de l’énergétique Georges town qui n’est qu’à qq 20km!La « plage » que j’ai arpentée, est tout sauf ouverte aux touristes. Un hôtel entre la route et le rivage attend le prochain rang de parpaings depuis plusieurs années; il n’y a rien ici qui retienne les visiteurs: le PN est peu accueillant, les homestay vides ou chers pour ce que c'est, les restos sont inexistants ou dans des conditions précaires. Les bus marchent bien, la desserte est bonne. Il y a un centre artisanal, fermé, un musée de batik fermé ainsi de suite...Le jardin des épices a seul retenu mon attention.  Je vais aller dîner près la ferme aux épices car j’ai repéré ce matin un resto thaï; bonne idée: cosy, bonne compagnie et bonne cuisine.
De retour à George town, je rencontre Ce Tan et nous voilà dans une autre partie de la ville et surtout elle m’introduit à ce que je ne fais jamais: goûter. Il s’avère que tous les délices malays ne sont pas de mon goût: hyper sucré, fortement dosé de coconut et pandanus qui donne cette couleur verte, fluo. Je n’ai donc rien perdu depuis que je suis ici!.. le temps est passé très vite avec Ce Tan et tous ses commentaires ou ses jeux. Avant d’être aux épices, elle faisait visiter George town en tant que freelancer. Elle est très intéressante. J’ai changé d’hôtel, pour une nuit, moins de contacts mais plus d’espace perso pour laver, sécher et préparer mon départ sur la terre ferme le lendemain. Wifi est ok mais le temps manque pour travailler les photos surtout sur le téléphone!

17.02: Départ pour Alor Setar, Kedah: j’ai un peu bégayé  au début mais finalement je suis bien arrivée après avoir traversé les étendues de rizières. C’est le grenier de la péninsule! au moins sur la plaine côtière. Très vite, les palmiers à huile prennent le pas.
On arrive vers un secteur de collines, oú se développe un tourisme autour d’un grand lac de barrage . Le tout dans un environnement de palmiers. Monoculture, engrais et pesticides sont la norme ici.

Malaisie 6 Tioman et retour à KL

Tioman
Dernière étape de visite-repos. C'est une île, mythique pour beaucoup. Je ne comptais pas y aller car je ne souhaitais pas m'agglutiner....Finalement, j'ai du temps libre avant mon vol retour pour la France. Pas forcément la bonne décision.
Depuis KK, je retraverse la péninsule malaise, pas une autre route, mêmes paysages, villages différents et beaucoup de pauvreté cette fois-ci.
Tioman est une île de l'Etat de Johor, à 3h au large. On prend le ferry à Mersing. La ville ne vit que grâce à l'archipel, mouvement des ferries, des hordes de touristes de Singapour, de Chine, de partout. le planing des mouvements des ferries est incompréhensible, donc il faut aller au guichet jusqu'à ce que l'on ait un RV pour acheter un ticket...
Les gens sont sympas dans le coin, ils bavardent facilement, n'importe où, ainsi, bien que je sois en stand by, le temps passe tranquille, sans m'ennuyer et jusqu'à ce que je sache quand je peux embarquer. Je n'ai rien réservé pour dormir, je verrai sur place.
La traversée est longue, paisible, c'est déjà bien. L'arrivée est OK et tardive avec les retards. chercher un lit semble un peu compliqué et toutes les options sélectionnées s'avèrent surbookées. Je déniche un coin acceptable pour la nuit, seulement cette nuit là. en bavardant au resto. local, j'apprends que l'autre côté de l'île, à l'est, est plus sauvage et les touristes moins nombreux; il y a de la place.
Le plan du lendemain sera donc de changer de site.
L'île est montagneuse avec une crête tout le long; le taxi qui me conduit me fait traverser cette jungle, la seule "route" a des pentes à 45 voire 47 degrés, c'est impressionnant!!! en effet, il y a peu de monde et je dégotte un chalet, sur la plage, pour moi. il y a une épicerie et des restaurants, tout ce qu'il me faut pour quelques jours. car je décide de me poser 3 ou 4 jours. Les pluies sont abondantes et si non permanentes, elles sont très fréquentes. Je m'apprête donc à faire des balades: spot de protection des oeufs de tortues, tissages etc, ce n'est pas gênant de se mouiller en marchant...En revanche, pour ce qui est de s'arrêter sur la plage pour lire ou faire des châteaux de sable, pas question: les mouches de sable, "sandflies" sont voraces et minuscules. Il n'y a personne sur les plages, le but, ici aussi, c'est la plongée sous marine, au large!
Mon séjour ne va pas dépasser 3 nuits et je retourne à Mersing et à Kuala Lumpur, sans me presser.
Kuala Lumpur, séjour dans ce quartier Chinois bien sympa, visite de Putrajaya, capitale administrative de Malaisie, où se trouvent les ministères, les organes du gouvernement etc....il faut une voiture pour circuler ici, comme Cambera ou Brasilia ou Nai Pi Tau, mais ça a plus de charme: une belle mosquée comme posée sur l'eau, quelques perspectives. Pas de quoi s'esbaudir quand même.
Retour à KL, je prépare mon départ pour Franckfort et mon retour à Paris.
Deux mois ont finalement été un peu longs pour découvrir la Malaisie. En revanche, Bornéo mérite plus que le temps que j'y ai passé en passant par une bonne préparation de l'itinéraire et les réa qui vont avec.

Malaisie 5 Borneo

Borneo . 4 mars 2018

Arrivée à Kuching, Sarawack, Borneo. Priorité: organiser le séjour. 
À l’hotel, je trouve Vikie, Hongroise qui vit aux USA. Celine, Belge, volontaire à Bornéo Kalimantan Ouest, dans la protection de la forêt, depuis 6 ans et elle a 26 ou 27 ans.. et autres caractères mais plus standards. Dans l’ensemble des jeunes qui voyagent, travaillent pour se faire un peu d’argent ou au moins pour payer leur gîte.
La ville de Kuching, capitale de l’état qui n’a plus de sultan, qui en avait un, Sultan Blanc, qui a cédé la place aux britanniques après la WW2.
Il y a la rivière, ses couchers de soleil, le pont, la partie chinoise et autour... le parc national de Bakko et les proboscis, les singes en érection permanente. Il m’a fallu du temps pour les voir d’assez près mais hors d’atteinte pour des photos! Lorsqu’ils ont bien voulu se montrer de près, j’ai eu la chance d’être là et prête: un festival! Un mâle dominant pour toute la communauté; toutes les femelles sont pour lui, les autres mâles restent célibataires! La messe est dite. Ils ont un nez énorme comme une saucisse, rouge et long comme leur sexe!  
Nous étions 3 ensemble dans cette virée de 2 jours a Bakko : Vikkie, Alice (Italie) et moi. Ca a été super mais nous avons fait des heureux: les moustiques! Puis j’ai continué avec Vikkie jusqu’à Kinabatangan ( Sabah)Alice partait en Indonésie.
Nous avons galéré pour atteindre Miri et n’avons pas pu décrocher un vol pour nous rendre à Mulu 
Parc Nat.
Nous n’avons pas insisté et de ce pas nous sommes allées à Brunei pour un nuit et de là nous sommes parties sur Sabah. Vikkie était malade ou fatiguée et n’était pas prête à bouger tant à Miri qu’à Brunei.

09.03 Brunei Le Sultanat. Rien de spécial. Rien de superbe, de moderne, d’attractif. Excepté le fait qu’une grande partie de la ville est sur pilotis sur la rive droite de la rivière avec ses mosquées, écoles, service de pompiers etc.
Et la chaleur. Je suis seule et contente. Je me promène comme j’aime, en flânant. Je fait un long détour car il est midi un vendredi: c'est l’heure de la prière, tout le monde observe la trêve jusqu’à 14h, y compris les passeurs pour traverser et atteindre la ville flottante.
J'ai passé un très bon après midi sur les planches, pas toujours à l’aise en raison de l’étroitesse des plateformes ou de leur état et je n’avais aucune envie de tomber à l’eau... j’ai rencontré ces femmes, sans le voile, dans leur maison, et qui produisent une pâte à base de crevettes assaisonnée de poivron, sel , farine. La pâte est saucissonnée, mise à sécher et ensachée lorsqu’elle est prête. Pour la conso courante en tant que snack après avoir été plongée dans l’huile bouillante.
Ces femmes étaient ravies de leur Sultan qui pourvoit à la santé de ses 450 000 hts, à l’instruction de base et qui donne des bourses pour ceux qui le justifient. En revanche, elles trouvent la vie de tous les jours dure au travail.  
Les hommes devaient être à la prière, aucun ne travaillait avec elles.....ils la faisaient durer peut être?
Après mon tour, je suis allée au musée des travaux manuels, assez décevant mais, il y avait un mariage dans le même édifice et j’ai pu apercevoir quelques beaux costumes masculins locaux, des brocards, des couvre chefs etc
Pas grand moyen de se procurer de la bière par ici...
En soirée, nous sommes allées voir la mosquée, « flottante ». C’est assez récurent ici: un croissant de lune et la mosquée sur le bord... mais rien de transcendant! 
Objectif suivant: Sabah, par voie maritime, plus court, pour faire nouveau, pour éviter de longues heures dans les palmiers à huile. Le ferry jusqu’à Labuan, pas de problème. Ensuite: je peux dire tout faux. La mer était dure, la vitesse rapide, confinés dans un express-boat, genre fond de cale, bien qu’en premiere  classe, AC température arctique. 3h de navigation et j’étais à moitié consciente lors de mon arrivée à Kota Kinabaru. Le service de soins m’attendait, chaise roulante, deux infirmiers pour me sortir de là et me conduire à l’hôtel et j’ai eu du mal à récupérer une température normale.
Puis tout est rentré dans l’ordre. Vikkie me disant qu’elle n’était pas brillante non plus!
Donc, à nouveau, un arrêt pour voir plus loin et décider de la suite. Compte tenu de la dernière expérience à Miri, de la difficulté de faire des résa avec nos outils occidentaux, nous avons contacté une agence qui a fait les prochaines résas.,  nous a montré oú nous allions être et nous avons bouclé l’affaire, l’horizon s’éclaircissait! Nous pouvions voir un peu ce qui se passe et nous n’avons pas regretté!


La cause des soucis: les compagnies aériennes malaises ont une politique commerciale difficile à percer. Par internet leurs prix sont attractifs, lorsque l’on remplit les formalités,  vient un moment oú le website nous éjecte avec une erreur.. et le cercle recommence. Nous étions plusieurs personnes, sur différents appareils, y compris les computers locaux, et nous avions tous le même problème. La solution? Peut être travailler avec les App de chaque compagnie aérienne et encore.....
Comme le process a été particulièrement frustrant, consommateur d’énergie humaine, j’ai laissé tomber et le vol suivant pour rejoindre KL , je l’ai acheté auprès de la compagnie aérienne la plus avantageuse et c’était Air Asia; attention au surplus économique pour les bagages en soute car c’est un lowcost!
Pour revenir à KK, nous nous sommes dirigées vers le Kinabaru , sans nous arrêter. Ses 4000m d'altitude n’étaient pas à notre portée à ce moment là. Mais nous avons traversé le « jardin de Sabah » abondance de tout ce que nous ne trouvons jamais dans les assiettes! des légumes.... certes poussés avec force engrais!! De quoi hurler!

Hormis les sentiers battus, peu d’options: plantations et forêts. Dans ces dernières, les accès ne sont pas aisés, ça peut être un gage de conservation...???
Les plantations, j’en ai soupé si on peut dire. 
La forêt en tant que telle n’est pas mon endroit favori du moins dans la jungle: entre humidité, insectes, serpents ou autres et la densité, ce n’est pas un lieu oú je suis à l’aise. Certes, j’ai apprécié les promenades accompagnées, de découverte de jour ou de nuit mais j’étais contente de rentrer aussi. Les espaces consacrés étaient de petites dimensions et j’ai touché du doigt comment les habitats des animaux se réduisant et surtout se divisant, ne suffisent plus aux besoins élémentaires des habitants naturels de ces forêts. Dont le rhinoceros, l’éléphant pygmée, l’orang outang et bien d’autres.
Sabah KK et poursuite vers Sépiloc , vallée de Kinatabantan

16.03 Semporna et Mabul (nord est de Sabah): les gens sont petits, et menus. Les dents généralement pourries ou déjà absentes chez les jeunes. C’est le pays des « gypsies des mers », genre de nomades des mers. Certains vivent sur leur bateau, toute la famille réunie et ils se nourrissent de poisson et en vivent aussi, plus ou moins bien. D’autres se sont arrimés à des pontons, sur des bateaux de pèche ou sur des maisons de bois sur pilotis, amphibies. Les familles sont nombreuses, élargies peut être et bcp d’enfants, mal nourris, ballonnés. Ils ne sont pas affamés, mal nourris. J’avais observé au Tajikistan, un pb similaire: dans un homestay, il y avait un bébé que la mère nourrissait avec un lait artificiel de supermarché au lieu de lui donner le sein et elle était fière de me montrer qu'elle avait les moyens de se payer ce lait. Très explicitement, à ma question elle répondait que ce lait était un sésame pour le bébé, un must..
Semporna est vraiment loin des standards de propreté. C’est seulement le passage obligé pour l’archipel de Semporna. Les trésors sont au large, près du reef de Sipadan. Personne n’habite là, zone protégée et le nombre de visiteurs est contingenté pour limiter l’impact du tourisme. C’était l’un des spots de Cousteau. Après avoir parcouru Semporna en quête d’une manucure ( un de mes ‘monstres’ est cassé) je finis ma recherche chez un coiffeur dont il est difficile de dire si j’ai affaire à un gars ou une fille, ce sont des gars, sympas au demeurant et le quartier regorge de “salons de beauté” de ce type, au moins une dizaine et cela me laisse pensive car aussi bien les homosexuels que les trans ne sont pas vraiment bienvenus dans ces coins...je suis restée au moins une heure au salon et j’ai demandé si ils manucuraient, en vertu de quoi, l’un d’entre eux m’a baladée chez ses copains dont aucun n’assurait  le service....
J’ai finalement trouvé un SPA malay, la préposée faisait la sieste, en fin de matinée, et elle a retiré le vernis existant, a coupé les ongles, n’a pas recollé celui cassé, n’a pas re-vernis faute de vernis et a facturé un tarif plein de 5€.... amusant. J’ai poursuivi mes vagabondages et j’ai opté pour visiter l’Île Mabul avec un nb de nuits indéterminé en pension complète. Départ le lendemain. Excellent choix: une école de plongée très engagée dans l’éducation à l’environnement des enfants de l’île ( ateliers pour ramasser les bouteilles plastique sur la plage, leur recyclage en art, la vente des produits de recyclage
dans le centre et par les enfants, pour les motiver). De nombreux instructeurs étaient des occidentaux rémunérés, extrêmement professionnels et jeunes. Parmi les clients, une grosse moyenne de moins de 30 ans, avec une expérience professionnelle et quelques moyens pour s’offrir les cours et/ ou les plongées à - 20/25 m. de profondeur. 
Bien que ne plongeant pas, j’ai suivi un groupe de 4 et 2 instructeurs pour leurs 3 plongées ce jour là, à des profondeurs distinctes et des sites distincts aussi. Des passionnés qui explorent les sites de plongée à travers le monde. Très intéressant. Et je prenais des photos pour eux depuis le bateau. J’ai passé de bons moments avec eux et j’étais surprise de leur fatigue en fin de journée avant qu’ils expliquent les tenants et aboutissants des plongées! La nourriture était super. Sans parler des bestioles que j’ai pu voir et de la couleur des eaux!
J’ai regagné l’Île ravie avec l’objectif de regagner KK  (Kota Kinabaru) en bus. Mon tour de Sabah étant pratiquement terminé.

21.03 Semporna /Tawau en minivan et en me questionnant sur l’intérêt de m’avaler 9 h de bus vers KK. J’ai changé d’idée et tenté ma chance dans la compagnie Air Asia pour un vol ce jour à KL, direct. Banco, dans 2:45h je suis rendue, sans compter le retard au départ!! Juste le temps d’aller à l’aéroport et de passer tous les checkings: j’ai un petit sac , mais avec un couteau... je dois donner mon sac à l’embarquement! Et payer 20€. 1850 km pour 100€ ça reste acceptable pour le jour même! Ayant traversé tout Sabah et d’autres sultanats avec les palmiers, en arrivant à Tawau j’ai brusquement pensé que j’en avais juste assez!
Une nuit à KL (Kuala Lumpur) dans un un capsule- hotel bien tenu et au frais, dans le quartier chinois; c’est ce que je voulais faire! J’en ai profité pour porter dans ma valise les derniers achats faits à Bornéo et je les enverrai depuis KL en France. A nouveau, mon sac est léger et je suis prête pour Tioman sur la côte Est de la Péninsule.


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Malaisie 4

4 Malaisie Côte sud Ouest, Melaka ou Malaca:
une autre image de la période coloniale. Plus "rurale". La ville est bcp plus touristique que George Town, plus étroite et a ce charme désuet mais c’est terriblement bruyant la nuit. Il y a cette forteresse de la période portugaise, remaniée par les hollandais et utilisée par les derniers colons british . La couleur rouge taureau est de mise. Capitale des “Straits” britanniques, elle a de l’allure. Elle est envahie de touristes, dont des bus de Chinois. Comme les rues sont ètroites c’est la cohue permanente. Tout est pour bouffer ou pour des souvenirs. J’ai commencé dans un hotel sympa mais extrêmement bruyant car en bordure de rue. Or, un des “charmes” de Melaka est une ballade nocturne en tricycle! Celui ci est  équipé notamment d’une sono qui  égrène des romances variant en fonction des clients...et ce, jusque tard dans la nuit! L’autre charme de Melaka est l’aménagement des bords de rivière Melaka. Bien agréable en fin d’après midi mis à part les odeurs! On trouve tous types de cuisine aussi, du pire au meilleur pour le même prix! Il faut y aller et tenter...
Johor Bahru: je n’ai pas trouvé les gens très aimables et j’y ai eu la chambre la pire! Pas de fenêtre, qui puait le tabac et l’urine et chère de surcroît!

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Malaisie 3


Malaisie côte Est
Et c’est ainsi que je me retrouve à Kota  Bahru, prov. de Kelantan. 
Le roi actuel de Malaisie est le sultan de Kelantan. Il semble être bien apprécié, et pour moi, en photo, il paraît être le plus ouvert des portraits que j’ai vus.
En même temps, cet état est réputé être le plus conservateur et promoteur de l’application de la charia ....?
Pas moyen de couper  vers l’intérieur en cours de route comme je le souhaitais. Pas de transport public, comment trouver un « taxi » et à quel prix?
Peut être à Kota Bahru pourrai-je prendre le train  vers le sud? Je n’ai aucune info et mes questions restent sans réponse. Nous ne sommes plus à KL!
L’auberge que j’ai choisie a déménagé et tant mieux car vu la chaleur je ne me voyais pas trop dans un immeuble! C’est une villa certes, mais en chantier! Le propriétaire, footballeur, a une patte dans le plâtre et sa compagne est prof de japonais à la fac. C’est lui qui fait la rénovation, autant dire que c’est loin d’être fini! Il y a peu à voir par ici, même en cherchant bien!! Je ne vais pas m’attarder longtemps et je vais ignorer mon premier souhait d’aller plus à l’intérieur des terres après avoir parlé avec un autre voyageur qui arrivait du sud par cette voie, depuis le PN de Taman Negara mais avec un problème de rupture de charge, au milieu de nulle part, imprévue. Je décide de descendre par la côte vers l’état de Terengganu.
Ici, un quartier  Chinois très actif pour dîner et c’est le seul endroit oú la bière est accessible. Les musulmans n’en vendent pas, c’est un sujet sérieux. En matière d’habillement: tout est possible dans la mesure du raisonnable bien sûr; je suis en short avec un haut à bretelles et je n’ai aucun regard appuyé. Les chinoises aussi, surtout les jeunes, sont en shorts très courts sans problème.


21 février2018:
Terengganu et son pétrole.
Tout le long de la descente vers Kuala Terengganu, des usines à gaz, liquéfié peut être. De gros sites industriels; autour, de beaux « villages résidentiels, de belles voitures. Ça sent la prospérité tout autour. De plus, comme Kelantan, la province est connue pour ses batiks ( j’y ai vu ceux fabriqués en Indonésie aussi... avec des motifs malays ...)
L’état est riche, mais toutes les recettes semblent partir direct à KL...selon certains. Ce qui alimenterait la corruption des membres du gouvernement(??) et justifierait une pauvreté de fond de la région: les fonds sont syphonnés!

22 fév.: Etat de Pahang, en continuant sud: Pékan. Pour la “ville royale” j’ai fait un détour à Pékan. J’ai bien vu les grilles du palais... l’ancien palais transformé en musée et la nouvelle mosquée. Je me suis promenée sans pour autant voir de beautés. Restée dans un motel en fin de vie. Il a été beau, en bois craquant, avec les hauts de cloisons ajourés pour la ventilation.
Ce qui m’amène à infléchir mes vagabondages: au lieu de descendre vers Johor le long de la côte, je retourne à KL, en traversant Pahang EW. C’est montagneux et il y a la forêt humide, la jungle. C’est une zone assez compacte et pas aisée d’accès . La voie ferrée traverse nord sud et il y a deux accès vers le PN depuis KL et Kuantang. 
Les plantations de oil palms et qq lambeaux de plantations d’hévéas et  des indus. agroalimentaires, des carrières et cimenteries le long de l’autoroute. La route est belle et en arrivant à KL, j’ai tôt fait d’aller à l’hotel oú m’attend ma nouvelle carte de crédit, je dépose mes achats de batik et je retourne à la gare routière oú je prends le bus pour Melaka. Le tout en 1 heure de temps, bien joué.
C’est un peu bcp l’heure espagnole pour les bus... Il fait nuit lorsque j’arrive à destination, Melaka.

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Malaisie 1


Malaisie: Kuala Lumpur 6 février 2018

L’hôtel où je suis descendue, chinois, est une « auberge de jeunesse » à la chinoise... j’y reste le temps poster ce que je n’ai pas envoyé depuis les Philippines et le temps de rencontrer une jeune iranienne, Ana qui me donne des tuyaux pour trouver un LP de Malaisie!
La ville est propre et appétissante.  Le Chinatown est super coquet et bien tenu, des maisons R+1 de toutes les couleurs, des échoppes chinoises bien sérrées et amusantes. C’est la première fois que je vois un Chinatown séduisant hormis celui de Vancouver Island, rénové et peu habité. Celui ci est vivant, spacieux, coloré.
Puis c’est le quartier super moderne avec les Petronas et bien d’autres tours... des espaces verts, des pistes cyclables, des trottoirs aériens couverts, des métros aériens eux aussi. Les nouvelles normes urbaines que nous appliquons aussi. Un quartier “ colonial “  de la fin des années 1890 jusqu’à la WW2, rénové en grande partie et piétonnier. Au total beaucoup de charme diversifié.
La surprise pour moi c’est le mélange des cultures: copies de l’architecture Mughal observée à Delhi pour les constructions « coloniales » avec la touche de culture persanne saisissante et que je trouve très belle et harmonieuse. Que du plaisir à arpenter ces quartiers!
Autre quartier : quartier chinois. . Le premier dans la catégorie: super attractif, remise en état des bâtiments, des couleurs flashy et somme toute, une vision que je vais retrouver plus au nord Ipoh, Taiping, George Town etc., sans me lasser. Gentrification de ces quartiers laborieux avec excès parfois ou mauvaise qualité mais l’effet général est charmant, propre et j’étais bien à l’aise. Beaucoup de touristes par là .
J’ai aussi fait des rencontres, une Iranienne, Ana. Sommes allées dîner , prendre un verre  et vraissemblablement la reverrai-je en repassant à Kuala Lumpur. J’aime bien cette atmosphère très imbibée de malls, partout. Les chaines de magasins que nous connaissons, plus d’autres, plus asiatiques. 
J’en ai profité pour perdre ma carte bleue dans le taxi qui me ramène à l’hôtel....
Incroyable! Je ne pense pas que j’y passerais ma vie mais j’ai bien apprécié.

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Philippines 4


Philippines Visayas

10 01.18 Je suis sur une petite île: Dalupiri; 28 km de circonférence, 5 km de large. Pour y atteindre, pas mal de malentendus, ou ignorance . Ça n’a pas d’importance mais ça ajoute à la fatigue. Les embarcations sont locales pour ce type de traversées et les points d’embarquement, sans ponton, évoluent selon des paramètres que je ne connais pas d’où les errements... 
Mais lorsque je suis au bon endroit, tout s’arrange et nous partons comme s’ils n’attendaient que moi!
Nous atteignons San Antoño, le village le plus important de l’île c’est peu dire et beaucoup á la fois! L’alimentation électrique est hiératique, la nourriture est bonne et on ne parle pas trop l’anglais dans le coin. Il y a des “magasins” extra simples, les essentiels, et c’est propre. Du moins assez propre. Les eaux sont particulièrement transparentes sur plusieurs m de profondeur et d’un bleu/vert incroyable. 
Personne sur la plage, les locaux ne sont pas concernés; parfois des enfants qui vont s’amuser avec un pneu.... relax. Activité: aucune! Soit il fait trop chaud pour tenter de marcher, soit il pleut trop, comme aujourd’hui et je décide de poursuivre ma route demain.
Le coin est tout á fait ce que j’aime: tranquille, hospitalier et simple.
Et c’est mon anniversaire. Je me suis octroyé du repos et un pollard. J’ai octroyé une bière à Réné (Riné)le propriétaire. Politicien à la retraite, visage vérolé, comme j’en vois beaucoup. Il a un resort de 2 chambres: “Purobeach Resort” avec lequel il fait vivre sa fille et sa famille ainsi au’un fils infirme psychomoteur. Les pieds dans l’eau, il m’a dit n’avoir jamais eu l’eau plus haute qu’en ce moment et ils n’ont jamais eu de glissement de terrain sur l’île sur laquelle il est né et dont il a été maire durant 24 ans! Son épouse travaille sa dernière année en tant qu’infirmière dans un centre de soin; il y a 10 000 hts sur l’île mais on ne les voit pas. Tableau très relax. Sa fille cuisine pour moi le poisson que j’achète et des légumes á la noix de coco et c’est bon. J’ai donc eu un bon anniversaire sans compter les messages reçus, car quand il y avait du courant, internet marchait bien.

13.01 Samedi. 232 km S.Isidro to Tacloban, 290p Ile Leyte
Il a plu toute la nuit à verse et mon hôtelier me dit qu’il n’est pas sûr que les bateaux partent bien que nous ayons tout arrangé hier soir. Il me recommande d’attendre et voir venir , il est 6:30 am.
Il revient plus tard me dire qu’une banka m’attend et il n’y a pas de souci. Je suis les avis. Il pleut terriblement et pour sûr nous allons prendre la saucée pour aller à la banka et pour traverser...
Bien vu et je suis mouillée jusqu’aux os; ils sont manche courte, nu pieds, et ça à l’air d’aller; je suis gelée!!! Et la journée va être longue et incertaine. 
Après 4 changements de moyen de transport, je suis arrivée sèche á Tacloban mais tjs sous la pluie. ...j’ai tout remouillé aussitôt en 3 secondes! 
En plein coeur de la capitale de l’île de Leyte! Tout sous la main en quelque sorte. J’ai trouvé un hôtel très convenable et des gens sympas á la réception. J’ai envisagé de rester mais il n’y a pas grand chose á voir et il pleut! La ville a été très touchée par un Typhon en 2013 et tout autour. Les bateaux qui ont quitté le port pour échouer à terre sont restés où les ont portés le vent...., misérable tableau dont les gens ne se lamentent pas; la vie continue en dépit des stigmates 4 ans après. Il y a bcp de sans abris ou de personnes et enfants comme à Manille...j’étais en plein centre...

Lorsqu’il pleut, ça veut dire aussi qu’on ne peut que patauger dans 10 cm de liquide au moins...
Puisque mouillée, je suis restée mouillée jusqu’a 20h . Je me suis soignée au resto avec des brochettes de crevettes jumbo et du choux fleur. Il suffisait de choisir les ingrédients crus et choisir le mode de cuisson. Ç’était super! Un plaisir. Info donnée par la réception de l ‘hotel.
Je trouve beaucoup de couples mixtes, le plus souvent des hommes agés ( australiens- américains) et de jeunes philippines; quelques couples jeunes aussi, bcp plus rares.
Je n’ai fait que passer, sous la pluie toujours, pour prendre le bateau. Les petites îles de Camotes sont oubliées à cause de la pluie.

14.01 Tacloban to Ormoc 110km 130p 
J’embarque pour l’Île Cebu 
Les gens crachent ici aussi, beaucoup et jeunes... Dans certaines régions ils mâchent du bétel, au nord.
Sous la pluie. 2 h de traversée dans mer et ferry agités!!! Paradas avec l’estomac au bord... mais pas plus! Quelle journée! 
Cebu se présente comme Manille: enfants dans les rues et trottoirs, les odeurs de pourriture et immondices. Bains de nausées après le bateau....
J’avais entendu parler de la ville de Cebu comme prometteur....
Compte tenu que je suis là pour obtenir un report d’1 jour de mon visa, je reste downtown. J’ai une adresse d’hotel écolo qui colle à mes attentes de propreté et efficacité , je reste donc downtown. En revanche ils ont une politique très restrictive concernant ce qui entre dans l’immeuble: pas de boisson, ( ni eau) ni aliment quelconque! Pour un verre d’eau chaude, je dois acheter une verveine ou autre infusion....pour manger: leur resto, traditionnel comme les restos filipinos: déguoûtant.... pour moi,Je vais faire á ma façon et déjeuner froid!
Les services d’immigration m’ont fait connaître que une journée de plus pour mon visa me coûterait la bagatelle de 133€! Et j’ai attendu 2h pour apprendre ça. Décidément, ce n’est pas mon jour.
Je ne donne pas suite á ma demande et je vais tenter de trouver d’autres solutions: mon avion est le 6 février 6:30 du matin; mon visa se termine á minuit le 5 fév.
Pour aider les idées á se mettre en place, je reviens á pieds, 8 km, dans les fumées d’embouteillages, la pluie, et ce qui va avec. J’en profite pour “visiter” en chemin. 
Bilan de la journée: un aperçu de ce que Cebu a de plus triste :depuis le centre commercial dégoulinant de lumières, dorures, musique, aux shanty towns en pleine ville, des égoûts à ciel ouvert....,mon short déchiré avec un barbelé que j’ai approché de trop près et une chute dans un cloaque que je n’ai pas su enjamber... Ca a fait copieusement rire un groupe de jeunes qui arrivait en face et ils m’ont aidée avec beaucoup de Kleenex â me sortir de là. Il ne me restait qu’à rentrer à l’hotel et il était déjà la nuit tombée.
Salaires: 18h á 24 ts les jours: 200p/j pour tenir un commerce de tout venant (cigarettes á l’unité, bière, soft drinks et tout ce qui se mange comme snack. 30j/mois ça donne 6000p
soit 100€....le magasin mesure 2:80x 4:00‭‭‭‭... Ça donne à réfléchir.

16.01 Cebu to Toledo, 50 km 100 p. , Toledo-S.Carlos 50km 119 p bateau.Ile Negros
S.Carlos to Silay 136km, 215p
Negros: canne a sucre et coco
Nuit à Silay
Sous la pluie abondante, le paysage se résumait à des champs de canne; à tous les niveaux de maturation! En arrivant à Silay, les maisons des « barons » de la canne. Mais je n’ai ni lu ni entendu prononcer ce mot ici dans ce cas . Des maisons bourgeoises, du bois magnifique, un petit air de temps passé loin de nos conventions.
J’ai bien aimé me promener de ci de là dans ces maisons, nombreuses à Silay. J’étais arrivée en soirée, et je suis restée dans un pension recommandée par le pharmacien. Le personnel était très sympa, en dehors de ça, tout était bringuebalant. Les filles finissaient leur temps à 22:00 et ensuite elles sortaient dans des bars probablement avec les copains qui les attendaient. Le matin suivant, le tableau était un peu moins frais: elles avaient trop bu et elles étaient un peu la tête dans le seau....
Après avoir fait le tour, bien agréable, je suis descendue vers Bacolod et j’ai trouvé un bon hotel. Les services d’immigration étant à proximité, j’ai tenté ma chance à nouveau. Même réponse. J’ai rendu visite a l’office de tourisme pour y voir plus clair et cela m’a permis de faire des arbitrages pour la suite: je vais avancer mon départ d’un jour, et faire une programmation de vols pour aller et venir inter îles. 
La nuit a été faite de combinaisons et le matin j’étais prête pour acheter les billets et pour organiser le temps qui me reste!
Devant moi: deux archipels très tranquilles: Guimaras et Gigantes et un tour d’île de Panay.





18.01 Negros to Guimaras: boat 265p 68 km, 
Boat to Jordan 65 p 20 km
Jeep to Caguran : 90p 33km 
C’est très rural, très peuplé et les villes sont des cordons infinis sans queue ni tête où les tricycles sont les rois, seul moyen de déplacement pour les locaux avec les jeeps.
Ce sont aussi les plus 
“arnaqueurs”. L’île est très accidentée, du calcaire alvéolé, comme produit par du gaz! Au contact de l’eau, il est bordé de coraux blancs. Je pensais louer un scooter, obligée de changer d’idée. Seuls des tricycles sont disponibles et manuels...
Je vais atteindre mon point de repos en jeep et mobylette et je reste un peu ahurie par les moyens d’accès. Je savais que c’était à l’écart... mais pas à ce point et je pensais que si , au bout, l’établissement était fermé, je ne serais pas fraîche pour repartir.... ce n’était pas abandonné ni fermé heureusement.
Au contraire: une ruche qui est en train de se peindre les ongles !! J’ai besoin de monnaie pour payer le moto- taxi, autant dire qu’il a fallu attendre un certain temps!!!!
Apparemment je suis la seule cliente et je suis arrivée par des voies non usuelles: en moto et pour finir, à pieds. Le garçon en moto ne connaissait pas, il demandait sa route chaque fois qu’il voyait quelqu’un et finalement il n’y avait plus de chemin. 
Bref, le coin isolé et je me tenais sur mes gardes. Les filles qui faisaient tourner la boutique et sécher les ongles étaient un mélange de timidité- ignorantes?-parlaient local, un ensemble difficile à déchiffrer. Finalement, tout s’est bien terminé abstraction faite des malentendus pour ce qui était disponible comme repas en frais: poisson frais, petit dej etc . Au départ, il n’y avait rien, sauf des légumes chopsuey. J’étais ok et les portions étaient pour 2, mais j’ai tout englouti faute de mieux.
Le lendemain, j’ai pu avoir le dej et j’ai commandé mon dîner au pécheur par sécurité: des énormes crevettes que la cuisinière a préparées au gingembre: un régal.
J’ai une hutte au dessus de l’eau, c’est très tranquille. Entretemps de nouvelles personnes sont arrivées en soirée, elles avaient réservé.

20.01Carugan to Iloilo 147p
Panay Ilo ilo to Estancia 125km‭ 160p
Estancia to Roxas 35+75+57
Panay: Trois ressources: canne à sucre, cocos, riz et la pauvreté. J’ai l’impression d’avancer toujours plus dans la pauvreté: les villages sont toujours plus déglingués, les odeurs de pourriture, mais partout beaucoup de linge, propre qui sèche! Les gens sont propres. 
Lorsque j’arrive à Iloilo, je galère pour aller à la gare des bus: les infos, les “explications” sont contradictoires, les gens parlent peu l’anglais. 1 heure pour avoir des infos constructives. Et une autre h pour arriver à la dite gare. Partie à 7:00 de Carugan il est 11 h lorsque je saute dans le bon bus... Le temps d’arriver à Estancias, découvrir que je n’aurai pas de bateau avant le jour suivant, 2h de plus et je décide d’aller plus loin à Capiz( Roxas) la bille des lobsters, des coquilles St Jacques et huîtres sauvage et plus. Me voila partie encore plus loin et voir comment tout tourne. 
En arrivant à Roxas, je pars côté marché de poisson et je trouve un Resort, avec piscine et c’est le week end, rempli de locaux. Finalement, je me repose et fais des expériences, non concluantes de nourriture. Le jour suivant je fais mieux et je dîne avec des coquilles St jacques et le soir suivant, j’ai fait encore mieux avec des huîtres sauvages, du pampanu, amusante préparation du poisson avec des ailes.

23.01 from Roxas to Boracay: 170 km bus, 320p. Boat: 5km ,200p
Je suis arrivée à Boracay fatiguée. Et mon premier pressentiment s’est avéré plutôt négatif. L’île a 7 km de sud au nord et 500m d’est en ouest. Autant dire la concentration inimaginable et l’organisation générale. Il y a néanmoins l’assainissement...
Les prix s’étaient déjà envolés au port pour monter sur une banka. 200 p pour 5 km et 3 différents guichet: travail fractionné!!!ça nourrit plus de monde, mais mal! A titre d’exemple, la jeune femme qui cuit le poisson sur la plage de 8:00 à 24:00 gagne 250p / j, 4€.

La plage disponible est très étroite au sud et les gens sont agglutinés. J’ai deux nuits à passer et demain je vole pour l’Ile de Palawan . En plus, la fatigue ressentie se révèle être un embarras gastrique et intestinal..... la raison? Aucune idée excepté que je mange un peu plus, du poisson et sans légume ou fruit? Ma diète habituelle. Je suis clouée sur place. Mon voisin, Ron, Virginie, USA vient bavarder.., il reste plusieurs jours. Pour moi, le "paradis de Boracay"ne colle pas à mes standards.
 Il fait beau! 

Philippines 3


Philippines Visayas
10 01.18 Je suis sur une petite île: Dalupiri; 28 km de circonférence, 5 km de large. Pour y atteindre, pas mal de malentendus, ou ignorance . Ça n’a pas d’importance mais ça ajoute à la fatigue. Les embarcations sont locales pour ce type de traversées et les points d’embarquement, sans ponton, évoluent selon des paramètres que je ne connais pas d’où les errements... 
Mais lorsque je suis au bon endroit, tout s’arrange et nous partons comme s’ils n’attendaient que moi!
Nous atteignons San Antoño, le village le plus important de l’île c’est peu dire et beaucoup à la fois! L’alimentation électrique est hiératique, la nourriture est bonne et on ne parle pas trop l’anglais dans le coin. Il y a des “magasins” extra simples, les essentiels, et c’est propre. Du moins assez propre. Les eaux sont particulièrement transparentes sur plusieurs m de profondeur et d’un bleu/vert incroyable. 
Personne sur la plage, les locaux ne sont pas concernés; parfois des enfants qui vont s’amuser avec un pneu.... relax. Activité: aucune! Soit il fait trop chaud pour tenter de marcher, soit il pleut trop, comme aujourd’hui et je décide de poursuivre ma route demain.
Le coin est tout à fait ce que j’aime: tranquille, hospitalier et simple.
Et c’est mon anniversaire. Je me suis octroyé du repos et un pollard. J’ai octroyé une bière à Réné (Riné)le propriétaire. Politicien à la retraite, visage vérolé, comme j’en vois beaucoup. Il a un resort de 2 chambres: “Purobeach Resort” avec lequel il fait vivre sa fille et sa famille ainsi au’un fils infirme psychomoteur. Les pieds dans l’eau, il m’a dit n’avoir jamais eu l’eau plus haute qu’en ce moment et ils n’ont jamais eu de glissement de terrain sur l’île sur laquelle il est né et dont il a été maire durant 24 ans! Son épouse travaille sa dernière année en tant qu’infirmière dans un centre de soin; il y a 10 000 hts sur l’île mais on ne les voit pas. Tableau très relax. Sa fille cuisine pour moi le poisson que j’achète et des légumes à la noix de coco et c’est bon. J’ai donc eu un bon anniversaire sans compter les messages reçus, car quand il y avait du courant, internet marchait bien.

13.01 Samedi. 232 km S.Isidro to Tacloban, 290p Ile Leyte
Il a plu toute la nuit à verse et mon hôtelier me dit qu’il n’est pas sûr que les bateaux partent, bien que nous ayons tout arrangé hier soir. Il me recommande d’attendre et voir venir , il est 6:30 am.
Il revient plus tard me dire qu’une banka m’attend et il n’y a pas de souci. Je suis les avis. Il pleut terriblement et pour sûr nous allons prendre la saucée pour aller à la banka et pour traverser...
Bien vu et je suis mouillée jusqu’aux os; ils sont manche courte, nu pieds, et ça à l’air d’aller; je suis gelée!!! Et la journée va être longue et incertaine. 
Après 4 changements de moyen de transport, je suis arrivée sèche à Tacloban mais tjs sous la pluie. ...j’ai tout remouillé aussitôt en 3 secondes! 
En plein coeur de la capitale de l’île de Leyte! Tout sous la main en quelque sorte. J’ai trouvé un hôtel très convenable et des gens sympas à la réception. J’ai envisagé de rester mais il n’y a pas grand chose à voir et il pleut! La ville a été très touchée par un Typhon en 2013 et tout autour. Les bateaux qui ont quitté le port pour échouer à terre sont restés où les ont portés le vent...., misérable tableau dont les gens ne se lamentent pas; la vie continue en dépit des stigmates 4 ans après. Il y a bcp de sans abris ou de personnes et enfants comme à Manille...j’étais en plein centre...

Lorsqu’il pleut, ça veut dire aussi qu’on ne peut que patauger dans 10 cm de liquide au moins...
Puisque mouillée, je suis restée mouillée jusqu’a 20h . Je me suis soignée au resto avec des brochettes de crevettes jumbo et du choux fleur. Il suffisait de choisir les ingrédients crus et choisir le mode de cuisson. Ç’était super! Un plaisir. Info donnée par la réception de l'hotel.
Je trouve beaucoup de couples mixtes, le plus souvent des hommes agés ( australiens- américains) et de jeunes philippines; quelques couples jeunes aussi, bcp plus rares.
Je n’ai fait que passer, sous la pluie toujours, pour prendre le bateau. Les petites îles de Camotes sont oubliées à cause de la pluie.

14.01 Tacloban to Ormoc 110km 130p 
J’embarque pour l’Île Cebu 
Les gens crachent ici aussi, beaucoup et jeunes... Dans certaines régions ils mâchent du bétel, au nord.
Sous la pluie. 2 h de traversée dans mer et ferry agités!!! Paradas avec l’estomac au bord... mais pas plus! Quelle journée! 
Cebu se présente comme Manille: enfants dans les rues et trottoirs, les odeurs de pourriture et immondices. Bains de nausées après le bateau....
J’avais entendu parler de la ville de Cebu comme prometteur....
Compte tenu que je suis lá pour obtenir un report d’1 jour de mon visa, je reste downtown. J’ai une adresse d’hotel écolo qui colle à mes attentes de propreté et efficacité , je reste donc downtown. En revanche ils ont une politique très restrictive concernant ce qui entre dans l’immeuble: pas de boisson, ( ni eau) ni aliment quelconque! Pour un verre d’eau chaude, je dois acheter une verveine ou autre infusion....pour manger: leur resto, traditionnel comme les restos filipinos: déguoûtant.... pour moi,Je vais faire à ma façon et déjeuner froid!
Les services d’immigration m’ont fait connaître que une journée de plus pour mon visa me coûterait la bagatelle de 133€! Et j’ai attendu 2h pour apprendre ça. Décidément, ce n’est pas mon jour.
Je ne donne pas suite à ma demande et je vais tenter de trouver d’autres solutions: mon avion est le 6 février 6:30 du matin; mon visa se termine à minuit le 5 fév.
Pour aider les idées à se mettre en place, je reviens à pieds, 8 km, dans les fumées d’embouteillages, la pluie, et ce qui va avec. J’en profite pour “visiter” en chemin. 
Bilan de la journée: un aperçu de ce que Cebu a de plus triste :depuis le centre commercial dégoulinant de lumières, dorures, musique, aux shanty towns en pleine ville, des égoûts à ciel ouvert....,mon short déchiré avec un barbelé que j’ai approché de trop près et une chute dans un cloaque que je n’ai pas su enjamber... Ca a fait copieusement rire un groupe de jeunes qui arrivait en face et ils m’ont aidée avec beaucoup de Kleenex à me sortir de là. Il ne me restait qu’à rentrer à l’hotel et il était déjà la nuit tombée.
Salaires: 18h à 24h ts les jours: 200p/j pour tenir un commerce de tout venant (cigarettes à l’unité, bière, soft drinks et tout ce qui se mange comme snack. 30j/mois ça donne 6000p
soit 100€....le magasin mesure 2m80 x 4m... Ça donne à réfléchir.

16.01 Cebu to Toledo, 50 km 100 p. , Toledo-S.Carlos 50km 119 p bateau.Ile Negros
S.Carlos to Silay 136km, 215p
Negros: canne a sucre et coco
Nuit à Silay
Sous la pluie abondante, le paysage se résumait à des champs de canne; à tous les niveaux de maturation! En arrivant à Silay, les maisons des « barons » de la canne. Mais je n’ai ni lu ni entendu prononcer ce mot ici dans ce cas . Des maisons bourgeoises, du bois magnifique, un petit air de temps passé loin de nos conventions.
J’ai bien aimé me promener de ci de là dans ces maisons, nombreuses à Silay. J’étais arrivée en soirée, et je suis restée dans un pension recommandée par le pharmacien. Le personnel était très sympa, en dehors de ça, tout était bringuebalant. Les filles finissaient leur temps à 22:00 et ensuite elles sortaient dans des bars probablement avec les copains qui les attendaient. Le matin suivant, le tableau était un peu moins frais: elles avaient trop bu et elles étaient un peu la tête dans le seau....
Après avoir fait le tour, bien agréable, je suis descendue vers Bacolod et j’ai trouvé un bon hotel. Les services d’immigration étant à proximité, j’ai tenté ma chance à nouveau. Même réponse. J’ai rendu visite a l’office de tourisme pour y voir plus clair et cela m’a permis de faire des arbitrages pour la suite: je vais avancer mon départ d’un jour, et faire une programmation de vols pour aller et venir inter îles. 
La nuit a été faite de possibles combinaisons et le matin j’étais prête pour acheter les billets et pour organiser le temps qui me reste!
Devant moi: deux archipels très tranquilles: Guimaras et Gigantes et un tour d’île de Panay.

18.01 Negros to Guimaras: boat 265p 68 km, 
Boat to Jordan 65 p 20 km
Jeep to Caguran : 90p 33km 
C’est très rural, très peuplé et les villes sont des cordons infinis sans queue ni tête où les tricycles sont les rois, seul moyen de déplacement pour les locaux avec les jeeps.
Ce sont aussi les plus “arnaqueurs”. 
L’île est très accidentée, du calcaire alvéolé, comme produit par du gaz! Au contact de l’eau, il est bordé de coraux blancs. Je pensais louer un scooter, obligée de changer d’idée. Seuls des tricycles sont disponibles et manuels...
Je vais atteindre mon point de repos en jeep et mobylette et je reste un peu ahurie par les moyens d’accès. Je savais que c’était à l’écart... mais pas à ce point et je pensais que si, au bout, l’établissement était fermé, je ne serais pas fraîche pour repartir.... ce n’était pas abandonné ni fermé heureusement!
Au contraire: une ruche qui est en train de se peindre les ongles !! J’ai besoin de monnaie pour payer le moto- taxi, autant dire qu’il a fallu attendre un certain temps!!!!
Apparemment je suis la seule cliente et je suis arrivée par des voies non usuelles: en moto et pour finir, à pieds. Le garçon en moto ne connaissait pas, il demandait sa route chaque fois qu’il voyait quelqu’un et finalement il n’y avait plus de chemin. 
Bref, le coin isolé et je me tenais sur mes gardes. Les filles qui faisaient tourner la boutique et se faisaient sécher les ongles étaient un mélange de timidité - ignorance? parlaient local, un ensemble difficile à déchiffrer. Finalement, tout s’est bien terminé abstraction faite des malentendus pour ce qui était disponible comme repas en frais: poisson frais, petit dej etc . Au départ, il n’y avait rien, sauf des légumes chopsuey. J’étais ok et les portions étaient pour 2, mais j’ai tout englouti faute de mieux.
Le lendemain, j’ai pu avoir le petit dej et j’ai commandé mon dîner au pécheur, par sécurité: des énormes crevettes que la cuisinière a préparées, au gingembre: un régal.
J’ai une hutte au dessus de l’eau, c’est très tranquille. Entretemps de nouvelles personnes sont arrivées,en soirée, en barque, elles avaient réservé. Une famille de filipinos, un couple d'italiens, un américain de Virginie, Ron qui a l'habitude de venir dans les parages de la mer de Chine pour 3 mois, en hiver. Il a un programme flexible et similaire au mien; peut être nous reverrons nous dans quelques jours.

20.01Carugan to Iloilo 147p
Panay Ilo ilo to Estancia 125km‭ 160p
Estancia to Roxas 35+75+57
Panay: Trois ressources: canne à sucre, cocos, riz et la pauvreté. J’ai l’impression d’avancer toujours plus dans la pauvreté: les villages sont toujours plus déglingués, les odeurs de pourriture, mais partout beaucoup de linge, propre qui sèche! Les gens sont propres. 
Lorsque j’arrive à Iloilo, je galère pour aller à la gare des bus: les infos, les “explications” sont contradictoires, les gens parlent peu l’anglais. 1 heure pour avoir des infos constructives. Et une autre h pour arriver à la dite gare. Partie à 7:00 de Carugan il est 11 h lorsque je saute dans le bon bus... Le temps d’arriver à Estancias, découvrir que je n’aurai pas de bateau avant le jour suivant, 2h de plus et je décide d’aller plus loin à Capiz( Roxas) la ville des lobsters, des coquilles St Jacques et huîtres sauvages et plus. Me voilà partie encore plus loin et voir comment tout tourne. 
En arrivant à Roxas, je pars côté marché de poisson et je trouve un Resort, avec piscine et, c’est le week end, rempli de locaux. Finalement, je me repose et fais des expériences, non concluantes de nourriture. Le jour suivant je fais mieux et je dîne avec des coquilles St jacques et le soir suivant, j’ai fait encore mieux avec des huîtres sauvages, du pampanu, amusante préparation du poisson avec des ailes. Ron m'a rejointe et nous allons aller ensemble à la prochaine étape: île de Boracay.

23.01 Roxas to Boracay: 170 km bus, 320p. Boat: 5km ,200p
Je suis arrivée à Boracay fatiguée. Et mon premier pressentiment s’est avéré plutôt négatif. L’île a 7 km de sud au nord et 500m d’est en ouest. Autant dire la concentration inimaginable et l’organisation générale. Il y a néanmoins l’assainissement...
Les prix s’étaient déjà envolés au port pour monter sur une banka. 200 p pour 5 km et 3 différents guichets: travail fractionné!!!ça nourrit plus de monde, mais mal! A titre d’exemple de salaires, la jeune femme qui cuit le poisson sur la plage de 8:00 à 24:00 gagne 250p / j, 4€.

La plage disponible est très étroite au sud et les gens sont agglutinés. J’ai deux nuits à passer et demain je vole pour l’Ile de Palawan, partie complètement sud de Luzon. En plus, la fatigue ressentie se révèle être un embarras gastrique et intestinal..... la raison? Aucune idée excepté que je mange un peu plus, du poisson et sans légume ou fruit? Ma diète habituelle. Je suis clouée sur place. le "paradis" de Boracay n'est pas de mon goût: des boîtes de nuit, de l'alcool, l'huile bronzante...
Mon voisin, Ron, Virginie, vient bavarder.. il va rester là plusieurs jours,
et il fait beau! 



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