dimanche 10 juin 2018

Malaisie 2

 2 eme partie Malaisie
10 fév.  Ipoh. Arrivée sur un WE, la ville semblait complètement assoupie et vide. 
On voyait très bien le quartier Indien, ses temples, ses restaurants et les boutiques. Séparé par un axe nord sud et un autre Est ouest, Chinatown. Une grande surprise, comme celle de KL.  Bien sûr le temps a lissé les choses, les besoins ont changé, le commerce a changé d’aspect et en profondeur aussi. Ce qui m’intrigue bcp c’est que je trouve là ce que je pensais trouver en Chine; des gens réservés, dynamiques, de l’harmonie entre leur activité et leur vie. J’ai passé là 2 bonnes journées à me promener avec les animations du nouvel an chinois aussi, à grignoter leurs délicacies sucrées; à apprendre comment fonctionnaient les sociétés secrètes au moment oú les immigrants chinois arrivaient en nombre pour travailler dans les mines d'étain, leurs buts et les moyens pour y arriver. Bonne intro pour les visites suivantes.
Kangsar, ville royale avec mosquée récente et une importante médrasa. Le détour n’était pas vraiment justifié; le musée, ancien « palace » contenant les cadeaux reçus par sa majesté le sultan, était aussi surfait. Cependant, la Malaisie c’est aussi ça: les sultans, la religion, son incidence dans la vie quotidienne alors que 55% de la population seulement est musulmane. 
Taiping: de taille plus modeste mais ville plus ancienne évincée par Ipoh avec l’arrivée des Japonais dans les années 30. J’étais ds une auberge très bien tenue par un australien et très sympa. En revanche, j’ai eu des contacts très négatifs avec presque tous les locaux; y aurait il un trait de caractère constant et peu plaisant? A voir.
Il y a à Taiping une ville Chinoise aussi et des maisons “bourgeoises” de marchands Chinois au dessus du panier. Ce qui les attirait ici? les mines d’étain. Ce sont eux qui constituaient la main d’oeuvre laborieuse, pas les malais. Les chefs, Kapitans constituaient des “confréries”, temples, bordels, et tout le nécessaire au bon fonctionnement de la structure; même la conso et la salle de repos pour fumer l’opium...Bien sûr il y avait aussi d’autres activités plus philanthropiques..

15 février: Je quitte l’état de Pérac pour Penang. Un état tout petit constitué de l’île de Penang et du territoire inland éponyme. Le plus intéressant est George Town. Classé par l’UNESCO, le site est relativement vaste et homogène. J’ai bien aimé les lieux; le soir il faisait bon, beaucoup de restaurants en tous genres ( qualité, prix, origines) le monde entier se retrouvait là sans le brouhaha et le port... il y a aussi la ville non classée, prospère et de villégiature car les plages sont là! C’est là que se trouvent les immeubles les plus hauts et la vie “normale”, malls, bureaux , immeubles résidentiels etc

Ferme aux épices: super expérience oú je rencontre une  guide d’origine chinoise, Ce Tan. Nous convenons qu’elle me fait visiter Georges Town dans qq jours. En attendant, je me rends dans le PN, à l’extrémité nord ouest de l’Ile. Décevant car il y a un accès limité à cause de pluies fortes tombées il y a qq jours et c’est déjà l’heure de la fermeture... La recherche de logement est du même ordre: je zappe. Je retourne sur mes pas, dans le village de Teluk Bahang et là je trouve un motel sympa avec un hôtelier idem. Pas mal de Singaporiens viennent en ballade ici, (la plage ou hiking). L’endroit est très « local », petite vitesse, la côte est aussi très locale: rien ne perce de l’énergétique Georges town qui n’est qu’à qq 20km!La « plage » que j’ai arpentée, est tout sauf ouverte aux touristes. Un hôtel entre la route et le rivage attend le prochain rang de parpaings depuis plusieurs années; il n’y a rien ici qui retienne les visiteurs: le PN est peu accueillant, les homestay vides ou chers pour ce que c'est, les restos sont inexistants ou dans des conditions précaires. Les bus marchent bien, la desserte est bonne. Il y a un centre artisanal, fermé, un musée de batik fermé ainsi de suite...Le jardin des épices a seul retenu mon attention.  Je vais aller dîner près la ferme aux épices car j’ai repéré ce matin un resto thaï; bonne idée: cosy, bonne compagnie et bonne cuisine.
De retour à George town, je rencontre Ce Tan et nous voilà dans une autre partie de la ville et surtout elle m’introduit à ce que je ne fais jamais: goûter. Il s’avère que tous les délices malays ne sont pas de mon goût: hyper sucré, fortement dosé de coconut et pandanus qui donne cette couleur verte, fluo. Je n’ai donc rien perdu depuis que je suis ici!.. le temps est passé très vite avec Ce Tan et tous ses commentaires ou ses jeux. Avant d’être aux épices, elle faisait visiter George town en tant que freelancer. Elle est très intéressante. J’ai changé d’hôtel, pour une nuit, moins de contacts mais plus d’espace perso pour laver, sécher et préparer mon départ sur la terre ferme le lendemain. Wifi est ok mais le temps manque pour travailler les photos surtout sur le téléphone!

17.02: Départ pour Alor Setar, Kedah: j’ai un peu bégayé  au début mais finalement je suis bien arrivée après avoir traversé les étendues de rizières. C’est le grenier de la péninsule! au moins sur la plaine côtière. Très vite, les palmiers à huile prennent le pas.
On arrive vers un secteur de collines, oú se développe un tourisme autour d’un grand lac de barrage . Le tout dans un environnement de palmiers. Monoculture, engrais et pesticides sont la norme ici.

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